Ce firmware customisé, basé sur celui de « Original VTC Mini 3.03« , vous permet d’avoir de nouveaux menus pour customiser vos box de chez Wismec. Il est identique à l’original hormis l’insertion de nouvelles options. Il est compatible avec les box suivantes :
Il faudra ensuite mettre à jour votre box de la même manière qu’avec les firmwares d’origine, mais avec le fichier myevic.bin (au lieu du fichier du tuto « Reuleaux_RX200S_V4.10.bin ») que vous avez téléchargé juste au-dessus. (voir le tuto à partir de l’étape 3 ici.
Une fois le nouveau firmware mise en place, vous pouvez accéder aux nouvelles options en appuyant simultanément sur les boutons FIRE et + pendant 2 secondes.
MENUS
Stealth mode :
Lorsque vous branchez désormais votre box en USB pour recharger votre box en mode Stealth, vous aurez l’indication de rechargement seulement pendant 5 secondes avant qu’elle se mette en veille si le mode stealth est désactivé, cet affichage restera en continu sur l’écran. Cela vous permettra de voir si votre box est correctement branchée et de voir la charge actuelle de vos batteries.
Changement de valeur de puissance :
Quand vous laissez appuyé votre doigt sur le bouton + ou – pour augmenter ou baisser la puissance, cela mettra un peu plus de temps avant qu’elle passe sur le changement de puissance plus rapide. En appuyant sur le bouton + ou – la box ne sort plus de la veille hormis si vous la configurer pour dans les nouvelles options. Une option bien pratique lorsqu sa box est dans la poche.
Réglage de l’unité de mesure en contrôle de température :
Le réglage de la temp en C (celcius) ou F (fahrenheit) se fait maintenant uniquement via les nouvelles options. Vous ne pourrez plus faire défiler sur la température en elle même. De base, c’est configurer en Celcius.
Bouton fire multi clics :
On pourra paramétrer les effets des 2 – 3 ou 4 cliques sur le bouton fire pour des actions différentes via les nouvelles options. La box éteinte, en cliquant 10 fois sur fire, on verra s’afficher la température du chipset et 20 fois pour la version du chipset.
Mémorisation des réglages de puissances :
En mode Power, la box se rappelle de votre réglage par rapport a la valeur de la résistance. Votre box gardera en mémoire les 10 dernières mémorisations de résistances mises dessus (comme le mode SMART). Une fois que vous alternez entre vos résistances mémorisées, la puissance se remettra automatiquement. Ca marchera avec des valeurs de résistances à + ou – 10% de différence. La mémorisation des valeurs pourra être effacée dans le nouveau menu Coil >> Manage >> Zero all menu item.
Mode Bypass :
Dans ce mode, la puissance sera maintenant affichée sur l’écran au lieu de la tension en Volts. Vous aurez une information plus utile. L’option en Vots sera toujours disponible dans le nouveau menu en 3ème ligne (VOUT). En plus de cela, la puissance affichée sera plus précise avec notamment les résistances en dual coils. Il faudra attendre quelques bouffées pour atteindre une meilleure précision afin que la box analyse la décharge de vos batteries.
Logo :
Le firmware Myevic accepte au maximum les logos d’une taille de 64 x 40 pxls. Ce grand logo recouvrira les informations situées au centre de l’écran.
Troisième ligne d'information:
La troisième ligne d'information de l'écran principal utilisée avant pour afficher des ampères,
les bouffées ou le compteur de temps proposent maintenant plus d'options:
Tension de l'atomiseur
Voltage de batterie
La température du chipset
Horloge en temps réel
Résistance de l'atomiseur en temps réel
Estimation de la consommation de eliquide en ml ou ml / jour (expérimental)
Voici le nouveau Menu principal avec toutes les options disponibles
Menu Screen :
Le contrast vous permet de changer l’intensité de la luminosité
Protection >> Saver >> Le temps d’attente avant la mise en semie veille de la box Main : Le temps d’attente avant la mise en veille complète de la box
Saver : (none / Clock / 3D / Logo / Qiw / Snow) vous permet de mettre ces différents choix après la mise en semi-veille de la box jusqu’à la mise en veille complète de celle-ci (notamment des animations).
Logo >> Show >> Pour mettre ou enlever le logo Logo >> Where >> Top/Mid >> en haut ou au milieu de l’écran
Invert >> inversion du fond noir sur écriture blanc ou l’inverse
Miscs >> Game >> actvation du jeu Flappy Bird (pour quitter l’application, appuyer sur FIRE et + simultanément.
Miiscs >> 3D >> (None / Terra / Cube / octa / Isoca) : activez une animation 3D sur le milieu de l’écran principal.
Menu Coils :
Manage >> (NI / TI / SS / TCR / Zero All) : Allez sur la ligne de votre choix et valider avec le bouton FIRE le type de fil souhaité pour définir manuellement une valeur de la résistance en contrôle de température voulue. La valeur se verrouillera automatiquement pour le contrôle de température. Si vous appuyer a nouveau sur le bouton fire a deux reprise, la valeur de déverrouillera. Lorsque vous restez appuyé sur fire lorsque le curseur est sur une valeur, elle se remettra à zéro. En sélectionnant et validant « Zero All » toutes les valeurs seront remises à zéro ainsi que les mémorisations de valeur de résistances du mode SMART et POWER.
TCR Set >> (MI / M2 / M3 / NI / TI /SS) : Vous pouvez directement paramétrer toutes les valeurs TCR des différents types de résistances disponibles.
Menu Vaping :
Preheat >> Modifier votre unité de préheat en watts ou pourcentage. On pourra aussi modifier la valeur en puissance (watts) pour le préheat ainsi que son temps d’action en secondes (que l’on pourra désactiver).
Modes (Temps Ni / Temp TI / Temp SS / TCR / Power / Bypass / Smartt) >> Il sera possible de désactiver des modes que vous ne vous servez pas.
Prot >> Paramétrage du nombre de secondes avant coupure de chaque bouffée.
Vaped (ml D / ml) >> Sélection de l’unité de mesure du nombre de ml de eliquide vapé
ML /Kj >> Paramétrage du nombre de ml de eliquide par Kj consommé
Menu Clock :
Set Time >> Éditez l’heure. Pour valider restez appuyé sur le bouton FIRE pendant quelques secondes.
Set Date : Éditez la date. Pour valider restez appuyé sur le bouton FIRE pendant quelques secondes.
ClkAdjust >> Ajuster le nombre de secondes de l’heure que vous avez recentrement réglé.
ClkSpeed >> Régler la fréquence d’affichage de l’horloge
Fmt >> Choisir l’affichage de la date entre DMY (jour/mois/année) ou MDY (mois/jour/année)
Size >> Changer la taille d’écriture de l’heure en majuscule ou minuscule
Dial >> Modifier le format de l’affichage de l’horloge entre une horloge analogique (A) et l’horloge numérique avec la date et l’heure (D). Cela va changer l’affichage de l’horloge sur l’écran principal, ainsi que sur l’économiseur d’écran, si l’horloge est choisie comme économiseur d’écran.
Menu Interface :
BatV% >> Affichage de la batterie en pourcentage, en volts ou désactiver l’affichage sur l’écran principal.
iWatt >> Activer l’incrément du réglage de puissance par plus ± 1,0 Watt au lieu de ± 0,1 Watts
iC5F >> Activer l’incrément du réglage de température de ± 1 ° C ± 5 ° C au lieu de ± 5 ° C ± 10 ° C
Wake <> >> Activer / Désactiver la sortie de veille de la box en appuyant sur le bouton + ou –
Font >> Modifier la police d’affichage. Vous avez deux polices disponibles. Le choix est purement esthétique.
Temp >> Choisissez soit l’unité Celsius ou Fahrenheit pour le mode contrôle de température
PPwr >> Activer ou désactiver le mode puisssance prioritaire en mode contrôle de température. Si vous activez cette option, vous modifierez directement la puissance en mode TC a l’aide des boutons + et -. Si vous désactiver cette option, ca sera de nouveau la température qui sera directement modifiable avec les boutons + et – en mode TC.
Clicks >> Vous allez avoir 2 – 3 ou 4 d’afficher. Ces 3 valeurs correspondent a une action par rapport au nombre de cliques sur le bouton fire. Vous aurez la possibilité de configurer ces 3 actions avec les choix : none – edit – clock – PPwr – Mode >> – On Off Il s’agit tout simplement de raccourcis d’action pouvant vous simplifier la vie.
Menu Expert :
USB >> HID >> Mode de fonctionnement normal – réglage d’usine. Désactive tout autre périphérique USB que HID. HID est toujours active, même dans les deux autres modes de fonctionnement. Cette fonction permet la communication entre la box et le firmware. USB >> COM >> Une interface COM virtuelle, principalement utilisé pour le déboggage avec un terminal COM tel que le putty. Peut être utilisé si vous développez votre propre version du firmware. USB >> DSK >> Un lecteur virtuel pour télécharger le fichier du firmware. Connecter la box à un PC, un dispositif de disque apparaîtra avec un fichier « MYEVIC.BIN ». Il peut être lu et copié. Ce fichier est un fichier firmware codé qui peut être téléchargé vers un autre appareil utilisant evic-usb ou / outil officiel Joyetech Wismec firmware.
DB6 >> Active ou désactive le mode d’affichage de déboggage. Une fois que l’option DBG est réglé sur « ON », des informations de déboggage peuvent être affichés / cachés en cliquant quatre fois sur le bouton FIRE. Cette option est désactivée par défaut pour empêcher les utilisateurs d’avoir tout un état d’informations inutiles sur leur écran. Cette option est sans intérêt si vous n’êtes pas développeur.
X32 >> Active ou désactive l’utilisation du cristal X32 du PCB. Si ce paramètre est « OFF », le firmware n’essayera pas d’aller sur l’horloge en temps réel avec le cristal 32,768kHz. Cela peut résoudre les problèmes de freeze sur certaines box. Ce paramètre sera actif lors de la prochaine réinitialisation. Après la réinitialisation, si la box ne peut pas utiliser le X32 pour conduire le RTC, cette option sera réglé sur « OFF » et la fonction Sleep Light sera activée (voir «LSL» ci-dessous). Cette option est inutile et force sur « OFF » les box qui n’ont pas de cristal X32. Ce sont toutes les box pour lesquelles le fabricant n’a pas activer la fonction RTC, ex: VTC-Mini, Cuboid / Mini, Presa 75W et la série RX.
LSL >> Ce paramètre est inutile et doit être mis sur « OFF » sur les box avec un cristal X32 (VTwo / Dual, AIO, Basic, Egrip II), et sur « ON » pour les autres box où le temps réel de l’horloge est émulé (comme le VTC-Mini). L’horloge sera beaucoup plus précise et élimine son problème de la vitesse de fréquence. Cependant cet option consomme un peu plus de batterie (estimée à moins de 50 mAh / jour). L’utilisation de ce paramètre donne une précision de l’horloge identique à celle des box RTC.
NFE >> Attention: Vous ne pouvez pas utiliser le firmware Joyetech officiel lorsque cette option est sur «ON». Active ou désactive la compatibilité partielle avec l’éditeur NFirmwareEditor 5.0+ Configuration myEvic. Cette option est désactivée par défaut; réglez-le sur « ON » si vous prévoyez d’utiliser les fonctionnalités du développement NFE. Vous aurez accès au monitoring, capture d’écran et à la borne COM.
SHR >> Attention: Cet article est dangereux pour votre box. Ce paramètre peut provoquer un court circuit au niveau de l’atomiseur et peu rendre hors service votre box. Cette option vous permet de modifier la valeur de la résistance du circuit de dérivation de l’atomiseur. Cette résistance est impliquée dans toutes les résistances / / mesures de puissance de courant et de calcul dans l’ensemble du firmware. Cette valeur ne doit être modifiée que si vous savez exactement ce que vous faites. Pour réinitialiser la valeur de shunt, sélectionnez l’élément de menu SHR et appuyez sur le bouton FIRE pendant 2 secondes. Cela revient à la valeur par défaut.
UCH >> La charge de la batterie USB qui concerne que les box disposant de batteries multi-cellules. Cette option n’a pas d’effet sur les box à cellule unique. Active ou désactive la charge de la batterie via le port USB. Le port USB restera encore utilisable pour tous les autres actions: la gestion du firmware, le déboggage, etc. Si vous avez un chargeur de batterie externe et que vous voulez prendre soin de vos batteries, il est recommandé de désactiver la fonction de charge.
BAT >> Vous pouvez spécifier votre marque et modèle de batterie parmi plusieurs : 25R, 30Q, HG2, HE4, VTC4, VTC5 et VTC6. « GEN » est la batterie générique utilisée par défaut. Elle doit être utilisée pour toutes autres batteries non répertoriées dans le listing. A l’heure actuelle, cette information est utilisée par le firmware pour calculer un état de charge plus précis de vos batteries.
Encore une nouvelle preuve de la (relative) innocuité du vapotage.
La vapeur nicotinée de cigarette électronique n'est pas toxique pour les cellules des poumons en conditions réalistes d'utilisation, conclut une étude de sept chercheurs de la British American Tobacco, dirigés par David Azzopardi, microbiologiste et spécialiste de l'évaluation des risques des produits du cigarettier.
Et même lorsque cette vapeur est testée à des doses très élevées, la cytotoxicité de la cigarette électronique est largement inférieure à celle de la cigarette normale.
Pour mesurer in vitro l'éventuelle nocivité du vapotage sur des cellules pulmonaires humaines, en la comparant à la toxicité (pour le coup largement connue) de la fumée de cigarette, les scientifiques se sont servis d'une «machine à fumer» imitant la consommation réelle –à ceci près que l'intégralité de la vapeur ou de la fumée atteignait les tissus pulmonaires, ce qui n'est pas le cas dans la vraie vie.
La vapeur de cigarette électronique n'est pas toxique pour les poumons
Dans les cellules à observer, les chercheurs avaient préalablement injecté un marqueur coloré: lorsque les cellules étaient en bonne santé, elles restaient rouges, et lorsqu'elles commençaient à mourir, elles passaient au rose pâle. Pourquoi? Parce que vivantes, les cellules sont capables de «digérer» le marqueur dans leurs lysosomes, la «poubelle cellulaire» où viennent se déposer les déchets non essentiels à la vie de la cellule. À l'inverse, une fois les cellules mourantes ou mortes, la teinture ne passe plus nulle part et les cellules se décolorent.
En conditions réalistes de vapotage, les cellules restaient rouges –et passaient très vite au rose une fois soumises à la fumée de cigarette. Quant aux premiers signes de cytotoxicité de la cigarette électronique, ils apparaissent à des doses qu'à peu près personne, à peu près nulle part, n'est capable d'absorber –soit l'équivalent d'une journée de vapotage compressée en une seule heure. Mais, même dans ces conditions extrêmes, la cigarette électronique demeure largement moins toxique pour les cellules de poumon que la cigarette classique.
Une étude qui en confirme d'autres observant une bien moindre toxicité de la cigarette électronique par rapport à la bonne vieille clope.
Un dispositif d'aide à l'arrêt du tabac accompagnera les fumeurs qui participent au "Moi(s) sans tabac" dont la campagne démarre. Dans ce défi collectif, la cigarette électronique, très menacée par la réglementation, brille par son absence.
C'est parti pour un "Moi(s) sans tabac"! L'énorme campagne de communication (affichage, radio, TV) qui prépare le "plus grand défi de santé publique jamais organisé en France" a été lancée hier. Comme annoncé par Marisol Touraine jeudi dernier, les accros au tabac seront incités, en ce mois d'octobre, à arrêter de fumer pendant au moins 30 jours à partir du 1er novembre. Une durée qui "multiplie par cinq les chances d'arrêter de fumer définitivement", a précisé la Ministre. Pour se préparer à sauter le pas, un "kit d'aide à l'arrêt" gratuit est d'ores et déjà à la disposition des volontaires dans les officines, qui pourront également s'appuyer sur l'application Tabac Info Service (information et aide à l'arrêt du tabac), dont le dispositif est "totalement repensé pour l'occasion". Tout au long du mois de novembre, des événements (consultations d'aide à l'arrêt, défis sportifs…) en régions sur différents lieux (espaces collectifs, de loisirs, commerciaux, en entreprise), se déclineront grâce à la mobilisation de 50 partenaires (acteurs publics, associations, médias, grandes entreprises).
Les Anglais, champions de la lutte contre le tabagisme
Un mouvement collectif et fédérateur car "2016 est une année cruciale dans la lutte contre le tabagisme". François Bourdillon, directeur général de Santé publique France, a rappelé la "stabilité désespérante" du taux de fumeurs dans notre pays (34,6%) et le "fardeau des décès" liés au tabagisme (73 000) chaque année. En lançant ce mouvement collectif, la France s’inspire en fait de l’Angleterre qui, avec moins de 17% de fumeurs, est un modèle de performance en termes de lutte contre le tabagisme. Outre-Manche, "Stoptober" (Stop Tobacco in October) a incontestablement démontré son efficacité depuis son lancement en 2012. Cette année, la campagne britannique innove en incitant les fumeurs à passer au vapotage. L'agence de Santé publique anglaise, qui constate que les meilleurs taux de succès (60%) sont obtenus en associant cigarette électronique et services d'aide à l'arrêt du tabac, explique: "La cigarette électronique constitue un mode d'intervention peu coûteux, capable d'atteindre un très large public en matière d'aide à l'arrêt définitif du tabac. Elle est devenue la méthode la plus répandue pour arrêter de fumer, devant les substituts nicotiniques (patchs et gommes à mâcher)."
Dans les rues de Leicester, en Angleterre, la campagne "Stoptober" incite à “switcherหฎ de la cigarette à la cigarette électronique.
En France, pas de mise en avant de la cigarette électronique
Dans l'Hexagone, la valeur d’exemple du modèle anglais semble trouver ici sa limite. Dans la campagne du « Moi(s) sans tabac », pas de mise en avant de la cigarette électronique. Pas de réelle incitation à utiliser cet outil qui représente, pour les addictologues et les tabacologues qui prônent la réduction des risques, un potentiel unique de sauver des vies. Sur le site Tabac Info Service, partenaire de l'opération de Marisol Touraine, on explique que la cigarette électronique est un moyen d'arrêter le tabac et de réduire les méfaits qui lui sont associés, mais on indique qu’"on ne sait pas aujourd'hui si elle est dangereuse pour la santé". Pourtant, des rapports officiels ont rassemblé les données acquises de la science pour évaluer la dangerosité du vaporisateur personnel. Outre-Manche, l'Agence de santé publique et le Collège royal des médecins l'estiment à 5% de celle du tabac. La communauté des vapoteurs n'a pas manqué de réagir à ce qu'elle considère comme une mise hors jeu de la e-cigarette dans ce grand défi de santé publique. Le week-end dernier, plus de 2000 messages "Moi, grâce à la vape, je vis sans tabac depuis..." ont atterri sur le blog de Marisol Touraine. Chez eux, le militantisme en faveur de ce qui les a délivrés du tabac est à la mesure de ce qu'ils considèrent, de la part des institutions, comme un déni de réalité. Voire du mépris.
Pourtant, en mai dernier, une réflexion entre tous les acteurs concernés par cette alternative au tabac avait permis de constituer des passerelles. Vapoteurs, professionnels, associations de lutte contre le tabac et les addictions, et représentants de l'Etat s'étaient rencontrés au 1er Sommet de la vape, co-organisé par le pneumologue Bertrand Dautzenberg. Ensemble, ils ont réfléchi au « meilleur moyen de favoriser l’essor de l’utilisation de la cigarette électronique en tant qu’alternative au tabac chez les fumeurs et de minimiser les potentiels effets négatifs ». La proposition de la Direction générale de la santé de prolonger ce débat entre toutes les parties prenantes, au sein d'un groupe, laissait alors entrevoir l’émergence d’une politique de santé publique dans laquelle la cigarette électronique gagnerait un jour sa place. La deuxième session de travail a lieu mercredi 12 octobre. Avec quels objectifs?
Les interdictions qui pèsent sur le remède sont aussi lourdes que celles sur le poison
Car la situation est ubuesque. Quelles seront les avancées d’un débat sur la place de la cigarette électronique dans la lutte contre le tabagisme, quand les interdictions qui pèsent sur un remède potentiel sont aussi lourdes que celles sur le poison qu’il est censé combattre ? En effet, le gouvernement français, dans ses modalités d'application de la directive européenne sur les produits du tabac, prévoit aujourd'hui d'interdire toute propagande ou publicité, directe ou indirecte, en faveur des produits du vapotage, sous peine d'une amende de 100 000 euros. Tout citoyen, même un médecin, serait menacé s'il souhaite communiquer son expérience du vapotage ou échanger sur ce moyen d'éviter les risques liés au tabac. En somme, un régime prohibitif "disproportionné au regard de l'objectif poursuivi" dont les répercussions, en étouffant le débat citoyen et public, iraient à l'encontre de la protection de la santé publique.
C'est ce que redoutent 5 associations* de lutte contre les addictions et le tabac, qui ont engagé, au nom du droit fondamental de la liberté d'expression, un recours auprès du Conseil d'Etat pour faire annuler ces interdictions. Elles réclament "une réglementation intelligente, raisonnable et concertée". Me Spinosi, avocat de la Ligue des droits de l'homme, s'est emparé du dossier. Alors que démarre le marathon antitabac de Marisol Touraine, une autre course se joue, plus discrètement. Celle visant à obtenir du Conseil d'Etat, via un référé suspension déposé le 2 octobre, qu'il se prononce en urgence, sous un mois maximum, avant la ratification de la loi.
* Les associations Sovape, Fédération addiction, Respadd, SOS Addictions, et Tabac et Liberté.
Serait il aussi dangereux de Vapoter que de fumer la cigarette
Un débat sur la célèbre radio Europe 1 entre journaliste et des médecins généralistes, suite à une étude américaine publiée il y a quelques jours. Cette étude essaye de démontrer que l'utilisation de la cigarette électronique avec le propylène de glycole et la glycérine végétale, dégageraient des substances toxiques cancérigènes. Comme beaucoup d'études qui remettent en cause la cigarette électronique, elle aurait été réalisé avec des circonstances, ne respectant aucunement l'utilisation normale d'un vapoteur. Cette étude aurait été fondé sur une utilisation abusive de la cigarette électronique. Lors des test, ils auraient vaporisé le e-liquide en appuyant plus de 2-3 minutes en continue sur le bouton de leur e-cigarette, chose qu'aucun vapoteur ne ferait.
Mise à jour 1.01 pour la Istick Pico de chez Eleaf
Quelles sont les nouveautés de ce nouveau firmware V1.01 ?
1. Nouvelle interface pour le mode VW:
La nouvelle interface pour le mode VW affiche la valeur de la résistance, le réglage de la puissance et l’autonomie de la batterie en forme de barre pour que ce soit plus claire. Cependant, on perdra l’affichage des voltages ce qui reste dommage.
2 . Smart Mode :
Le mode Smart va sauvegarder vos réglages de puissance pour chaque valeur de résistance et peut enregistrer jusqu’à 10 valeurs. Une fois que vous modifiez la puissance pour une résistance, elle enregistrée automatiquement. Lorsque qu’il re-détecte l’ancienne valeur de résistance, la puissance se remet automatiquement. A chaque nouvelle valeur de résistance, le 1er enregistrement parmi les 10 disponibles s’effacera et ainsi de suite. Lorsque vous augmenterez ou diminuez la puissance, celle-ci sera affichée à la place de l’icône de la batterie sur la gauche, allant de 1 à 75 watts.
3. Personnalisation du logo :
Vous pouvez télécharger ou créer votre logo et l’insérer sur votre pico via le logiciel de mise à jour du firmware. L’image devra être au format 96 x 16 pixels en noir et blanc au format .bmp. Sachant que le logo n’est pas insérer de base dans le nouveau firmware 1.01, il faudra le faire via le logiciel.
Mise à jour 1.01 pour la Istick Pico de chez Eleaf
Voici le tutoriel pour faire cette mise à jour 1.01 :
1 – Téléchargez le fichier ci-dessus suivant si vous êtes sur Windows ou Mac OS.
2 – Décompresser le fichier iStick-Pico-for-Windows ou iStick-Pico-for-Mac. Dans cette archive, vous trouverez 2 répertoires dont le iStick_Pico_V1.01 qui faudra lui aussi décompresser à l’aide du logiciel winrar ou winzip.
3 – Lancez le fichier UpdateEleaf.exe
Vous pouvez remarquer qu’un nouveau bouton LOGO est apparu sur cette nouvelle version du programme Update Eleaf 1.20 comme le programme de la Evic VC Mini.
4 – Connectez votre Istick Pico en USB à votre ordinateur et cliquez sur Update. Sélectionnez le fichier iStick_Pico_V1.01.bin
5 – Attendez que le message “Firmware update completed” apparaissent.
6 – Cliquez ensuite sur OK et appuyez sur le bouton LOGO. Une fenêtre apparaitra pour vous permettre de choisir votre logo. De base il n’y aura que celui d’origine avec le logo Eleaf. A vous d’importer votre propre fichier image .BMP en noir et blanc au format 96 x 16 pixels. Cliquez ensuite sur le bouton Ouvrir.
7 – Attendez que la fenêtre avec la mention LOGO update completed apparaisse. Débranchez votre cable, votre box est désormais mise à jour en 1.01 avec votre logo.
8 – Pour activer le logo, allumez votre box et cliquez 2 fois sur le bouton Fire. Vous aurez le choix d’activer ou de désactiver ce logo Eleaf. Ce logo apparaitra avant que votre box rentre en mise en veille.
La directive Européenne sur la cigarette électronique est applicable à partir du 20 mai 2016, voici un condensé de la TPD en vidéo qui résume les nouvelles lois sur la cigarette électronique et sur les e-liquides
Le sujet est traité à partir de 6 min 44sur la vidéo ci-dessus.
Le 11-05-2016 France 3 diffuse une émission sur la cigarette électronique concernant les nouvelles lois et législation concernant la TPD. Ces nouvelles réformes prendront effet à partir du 20 mai 2016. Les boutiques auront encore quelques mois après ces nouvelles réformes pour écouler leur stock de e-liquide de plus de 10ml. En effet toutes les fioles de plus de 10ml content de la nicotine seront interdites à la vente d'ici la fin de l'année 2016.
Les publicités prônant les bien faits de la cigarette électronique ainsi que la promotions du nouveaux matériel seront aussi interdit afin, d'après le gouvernement, de ne pas inciter les citoyens à se mettre à la cigarette électronique alors qu'ils ne fumaient pas auparavant comme c'est d'après eux souvent le cas pour les mineurs.
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Nouvelle mise à jour 3.02 avec Logo pour Evic Vtc Mini
Cette nouvelle mise à jour vous permet de personnaliser de façon officielle, le logo situé en haut de l’affichage de l’écran. Par défaut, vous aurez le logo de chez Joyetech mais il sera possible via leur nouveau programme, de mettre votre propre image de type BMP au format 64 x 40 pixels.
Voici le tutoriel pour faire cette mise à jour 3.02 :
1 – Téléchargez le fichier ci-dessus suivant si vous êtes sur Windows ou Mac OS.
2 – Décompresser le fichier UpdateFirmware.zip. Dans cette archive, vous trouverez une compile de fichiers dont trois qui vont nous intéresser : le eVic_VTC_Mini_V3.02.bin, Logo.bmp et le programme UpdateFirmware.exe
3 – Lancez le fichier UpdateFirmware.exe
Vous pouvez remarquer qu’un nouveau bouton LOGO est apparu sur cette nouvelle version du programme Update Firmware 1.10
4 – Connectez votre Evic VTC Mini en USB à votre ordinateur et cliquez sur Update. Sélectionnez le fichier eVic_VTC_Mini_V3.02.bin
5 – Attendez que le message “Firmware update completed” apparaissent.
6 – Cliquez ensuite sur OK et appuyez sur le bouton LOGO. Une fenêtre apparaitra pour vous permettre de choisir votre logo. De base il n’y aura que celui d’origine avec le logo Joytech. A vous d’importer votre propre fichier image .BMP en noir et blanc au format 64 x 40 pixels. Cliquez ensuite sur le bouton Ouvrir.
7 – Attendez que la fenêtre avec la mention LOGO update completed apparaisse. Débranchez votre cable, votre box est désormais mise à jour en 3.02 avec votre logo.
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Mise à jour de la Reuleaux RX en 250 watts
La nouvelle mise à jour de Wismec vous permet d’upgrader votre box Reuleaux rx 200 watts à 250 watts. Le Firmware version 3.10 a été publié le 14/04/2016. Dans cette version, la puissance maximale de sortie est désormais de 250Watts. Il est indiqué que les résistances détectées à 250 watts est entre 0,1 et 0,32 ohm. Avec une puissance de 220W entre 0,1 et 0,37ohm.
Dans une récente étude, les scientifiques ont trouvé que la vapeur de cigarette électronique n’a aucun effet toxique sur les cellules présentes dans les poumons humains. C’est une recherche récente, financée par British American Tobacco (BAT). Ils en ont conclus que l’inhalation de vapeurs de nicotine pourrait être aussi sûr que respirer l’air.
Pour effectuer ces expériences, le géant du tabac a fait équipe avec la MatTek Corporation, fabricant de modèles de cellules humaines utilisées dans “in vitro” des expériences de laboratoire. Les scientifiques ont ensuite utilisé un “robot de fumer” pour exposer ces répliques de cellules pulmonaires à la fumée de tabac, deux marques différentes de vapeur e-cig.
Après avoir été exposé à la fumée de cigarette traditionnelle pendant 6 heures, les cellules étaient mortes. Cependant, après avoir soumis les cellules à une dose “agressive et continue” de la vapeur e-cig, les chercheurs ont affirmé les dommages des tissus des voies respiratoires est «semblable à celle de l’air». Le porte-parole de BAT, le Dr Marina Murphy, a déclaré: «en utilisant une combinaison d’un robot de tabagisme et un test en laboratoire, en utilisant des tissus respiratoires, il a été possible de le démontrer …. les aérosols e-cigarettes utilisés dans cette étude sont sans effet [toxiques] sur les tissus des voies respiratoires humaines “.
Nouvelle étude La vapeur de cigarette électronique n’a aucun effet toxique
Il y a eu plusieurs tests d’une grande variété de cigarettes électroniques, pour prouver ces résultats. “Actuellement, il n’y a pas de normes concernant les tests « in vitro » des aérosols de cigarettes électroniques», a déclaré Marina Trani, Stewardship Group Head Scientific produit chez British American Tobacco. “Notre protocole pourrait se révéler très utile pour aider le processus par lequel ces lignes directrices pourraient progresser.”
Le débat sur la sécurité e-cigarette fait rage depuis plusieurs années. Étude après étude, il a été mis en évidence les risques de santé, bien que la plupart des experts conviennent que vapoter est beaucoup plus sûr que de fumer des cigarettes. Dr Michael Siegel, professeur au Département des sciences de la santé communautaire à l’École de santé publique de l’Université de Boston, a accueilli la dernière étude comme preuve de la sécurité des cigarettes électroniques; déclarant « Malgré les limites de la recherche, il ajoute que ce sont des preuves supplémentaires pour soutenir la thèse, selon laquelle le vapotage est beaucoup plus sûr que le tabagisme.”
Il a appelé les organismes de santé publique et les groupes anti-tabac pour encourager les fumeurs à changer et à passer au vapotage ; une étape qui « transformerai le marché de la nicotine qui serait une grande victoire pour la santé publique . « Un tel phénomène serait le plus grand miracle dans le monde de la santé publique, pour sauver des vies . ”
Cependant, le spécialiste de la santé a mis en garde contre la surchauffe de liquide contenant de la nicotine qui pourrait produire des toxines dangereuses . La surchauffe e- jus provoque un goût horrible décelable rapidement par l’utilisateur, ce qui lui permet d’arrêter de suite d’inhaler ces toxines. Ces avocats du vapotage ont affirmé que les précédents résultats de recherches, mentionnant qu’il y avait des produits chimiques et dangereux dans la e-cig étaient fausses car la nicotine contenu dans les liquides étaient exposés à des températures élevées .
Plus tôt cette année , British American Tobacco a annoncé la sortie d’un dispositif appelé Voke , non disponible actuellement sur โโle marché. Il est autorisé comme médicament et ne produit aucune chaleur. Il fonctionne comme un inhalateur de cigarette électronique.
Tom Pruen , directeur scientifique de la cigarette électronique de l’Association de l’industrie du commerce, a déclaré qu’il était satisfait de la dernière recherche et qu’elle était exacte . ” Bien que je suis sûr que pour beaucoup, la source de la recherche sera un problème, ces dernières années la science conduite par l’industrie du tabac a été de très bonne qualité. En dépit des problèmes historiques, je ne peux être plus sceptique que les autres recherches menées ailleurs”, a t-il dit . Il a ensuite ajouté , ” les résultats ne sont pas surprenants . Non seulement les composants d’un aérosol e-cig devrait être de faible toxicité , sur la base d’un grand nombre d’études analytiques , mais cette recherche est en accord avec une précédente étude”.
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La cigarette électronique est elle sans danger
Fumeurs de longue date ou jeunes curieux : la cigarette électronique attire de nombreux consommateurs. Les spécialistes de la santé invitent à une consommation prudente. L’efficacité dans le sevrage tabagique et l’absence de nocivité des produits restent encore à prouver.
"Ding Dong", la sonnette du magasin situé Galerie Louise à Bruxelles retentit. Camille, jeune étudiante en psychologie, se rend régulièrement dans cette boutique aux allures modernes. À l’intérieur, des néons aux couleurs chaudes éclairent trois vitrines. Des bocaux accrochés au mur sont remplis d’étranges fioles. "Je viens acheter des recharges pour ma cigarette", dit l’étudiante à la vendeuse. "Je voudrais essayer quelque chose de nouveau", enchaine-telle.
La vendeuse s’absente quelques instants. Elle revient avec plusieurs échantillons : pastèque, citron, fraise, barbe à papa, caramel ou encore Marlboro, Camel, Gauloises (sic)… À chaque fiole, son arôme particulier. Il en existe des centaines. Ces fioles sont appelées des e-liquids. Après plusieurs essais, Camille en achète au goût Camel.
En théorie, les fioles achetées par Camille ne contiennent pas de nicotine. Les vendeurs de cigarettes électroniques (ou e-cig) sont autorisés à vendre uniquement des cigarettes aromatisées. Pourtant pour Camille, ancienne fumeuse, vapoter sans nicotine est inconcevable. Elle affirme qu’acheter des fioles contenant de la nicotine "c'est facile à trouver".
Les règles enfreintes par les vendeurs, mais également les composantes douteuses de certains e-liquids, ont obligé l’Union Européenne à réagir dans le but de protéger le consommateur.
Dès lors, pour respecter les exigences européennes, Maggie De Block (CD&V), ministre fédérale de la Santé, vient d’établir une série de règles législatives qui devraient entrer en vigueur prochainement (voir article ci-dessous).
"Une cigarette électronique reste une cigarette. Le geste est identique, les habitudes aussi. La dépendance persiste tant que la cigarette est présente."
La prudence est de mise
Parmi les règles à venir : la libéralisation de la vente d’e-cig contenant de la nicotine. Jusqu'ici, celles-ci sont considérées comme un médicament destiné au sevrage tabagique. Leur vente n’est donc autorisée qu’en pharmacie, sans prescription médicale. Dans les faits, les amateurs d'e-cig arrivent à se procurer des fioles avec nicotine sur internet ou "sous le comptoir". Dans un avenir proche, elles seront disponibles en vente libre dans le commerce.
Martial Bodo, psychologue et tabacologue à l’Institut Bordet, souligne "les risques" de cette libéralisation : "Le principal est la banalisation de la cigarette électronique. Celle-ci ne doit en aucun cas être considérée comme un simple produit de consommation. Cette cigarette n’est pas totalement inoffensive, le danger serait de la considérer comme telle… Une cigarette électronique reste une cigarette. Le geste est identique, les habitudes aussi. La dépendance persiste tant que la cigarette est présente".
La cigarette électronique est elle sans danger
De nombreuses études se sont penchées sur la question, mais beaucoup d’entre elles sont contradictoires ou infondées. En novembre dernier, le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) a rendu un avis reconnaissant l’efficacité de l’e-cigarette dans le traitement du sevrage tabagique.
Cédric Migard, chargé de projet à l’ASBL Fares (Fonds des affections respiratoires), adopte un point de vue plus prudent (1) : "Des études fiables à 100% n’existent pas encore. Diaboliser ou encenser la cigarette électronique serait une erreur. Le CSS reconnait son efficacité mais pas son inoffensivité… Un des dangers est la présence de nicotine, la substance qui rend dépendant et provoque des accidents cardio-vasculaires".
"Les concepteurs de cigarettes électroniques mettent en place des stratégies marketing pour attirer le jeune public."
Les jeunes sont la cible
Autre source d’inquiétude relative à la libéralisation de la e-cig : la consommation chez les jeunes. Les spécialistes de la santé craignent que la vente libre se transforme rapidement en porte d’entrée vers le tabac. Une étude parue dans Tobbaco Control(2) du British Medical Journal a démontré qu’au bout d’un an, les ados ayant testé la e-cig sont trois fois plus nombreux à se tourner vers le tabac que ceux qui n’ont jamais vapoté.
Camille a opté pour la cigarette électronique pour stopper sa consommation de tabac. À l’inverse, la cigarette électronique semble pouvoir mener vers le tabac.
"Les concepteurs de cigarettes électroniques mettent en place des stratégies marketing pour attirer le jeune public", explique Martial Bodo. En plus des nombreux arômes, ils proposent des innovations technologiques : voyant lumineux, applications mobiles de vapotage, cigarette mp3…. "Ce produit est présenté comme un gadget mais c’est loin d’en être un", souligne le tabacologue.
Camille relève pourtant deux avantages à son nouveau mode de consommation. Premièrement, le prix. "Fumer un paquet de cigarettes par jour me coûtait cher. L’achat d’une e-cigarette coûte environ 70 euros, mais après, on ne dépense quasiment rien mis à part pour les fioles", explique l’étudiante.
Deuxième avantage, la sociabilité : "Lorsque je suis dans l’appartement d’amis, je peux fumer tranquillement. Je ne suis pas obligée de sortir ou d’aller à la fenêtre". La vapeur d’eau rejetée par l’e-cigarette insupporte sans doute moins l’entourage que la fumée d’une cigarette traditionnelle. "Cette vapeur n’est pas forcément inoffensive. Sinon le gouvernement l’autoriserait dans les lieux publics", fait remarquer le tabacologue.
Affaire à suivre
La jeune étudiante ne fume plus de tabac depuis six mois. Elle se sent mieux et respire plus facilement. "Je devais stopper ou modifier ma consommation de tabac. La cigarette électronique me semblait une bonne alternative", explique-t-elle.
En tout état de cause, le marché est lucratif et en pleine croissance. En 2012, 0,2% des fumeurs vapotaient en Belgique. Trois ans plus tard, ce pourcentage a grimpé à 6% selon la Fondation contre le Cancer. "Avec la nouvelle loi, le nombre de vapoteurs va sans doute augmenter", observe Cédric Migard.
Les effets nocifs de la cigarette traditionnelle ont été découverts et dénoncés trente ans après sa mise sur le marché. En sera-t-il de même pour la cigarette électronique? Affaire à suivre…
De nouvelles règles nécessaires
Fini le flou juridique encadrant l’e-cigarette. Dans les semaines à venir, la Belgique se dotera d’un cadre législatif conforme à la directive européenne sur le tabac. Une loi nécessaire, mais qui risque de pousser à la consommation.
Selon la nouvelle directive européenne sur le tabac, les Etats Membres ont jusqu’au mois de mai 2016 pour se conformer aux exigences de l’Europe. L’Union européenne se trouvait dans l’obligation de légiférer sur ce nouveau produit.
Arrivée sur le marché en 2003, la cigarette électronique était sujette à de nombreux abus : vente illégale d’e-cig avec nicotine, composants non contrôlés ni homologués, doses non respectées…
Bref, des risques pour le consommateur. Grâce au nouveau cadre législatif, celui-ci y verra plus clair. Le cabinet de Maggie De Block (CD&V), ministre fédérale de la Santé, a finalisé son arrêté royal.
Les points essentiels de cet arrêté
Vente libre de e-cigarettes avec nicotine
Jusqu’ici vendues exclusivement en pharmacie, les cigarettes électroniques contenant de la nicotine seront disponibles dans le commerce.
Contrôle de l’étiquetage
Désormais, les étiquettes devront mentionner des informations telles que la dose de nicotine, le taux de propylène glycol (solvant liquide incolore), le taux de glycérine (qui sert à créer la vapeur)… Si l’e-liquid n’est pas conforme aux exigences, il sera retiré du marché. L’Europe en a déjà supprimé des centaines en 2015.
Contrôle du dosage
La contenance des cartouches sera maximum de 2 millilitres et le liquide comprenant la nicotine ne pourra pas en contenir plus de 20 milligrammes par millilitre. Actuellement, le dosage de nicotine, inscrit sur la fiole, n’est pas correct. Un contrôle plus strict devrait assurer une meilleure protection du consommateur.
Interdiction de publicité
L’e-cigarette est considérée comme un produit du tabac. C’est pourquoi elle est soumise aux mêmes législations que les cigarettes traditionnelles. La publicité est proscrite.
Âge minimum 16 ans
À l’instar du tabac, la cigarette électronique ne sera accessible qu’à partir de 16 ans. Au sein de la majorité gouvernementale, le CD&V, ainsi que le MR et la NV-A ont plaidé pour un relèvement de l’âge à 18 ans. En vain.
Interdiction de fumer dans les lieux publics
Cette interdiction est également valable pour les lieux de travail.
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Chère Marisol Touraine il vous reste un an pour découvrir la cigarette électronique
En tant que ministre de la Santé, allez-vous laisser filer une chance de laisser votre nom dans l’histoire de la politique française de réduction des risques?
Les médias spécialisés ont calculé: si rien ne change, vous allez battre un record de durée au ministère de la Santé. «Il faut remonter à Simone Veil (1974-1978) pour trouver pareille longévité à ce portefeuille exposé», observait ainsi le Quotidien du médecin à l’occasion du dernier remaniement qui ne vous amputa que des «Droits des femmes». La publication rappelait alors le parcours de la «fille d’Alain Touraine», ancienne élève de l’École normale supérieure, agrégée de sciences économiques et sociales, diplômée de l’Institut d’études politique de Paris, souvent classée «gauche caviar», ayant fait ses classes politiques au secrétariat général de la Défense nationale et auprès de Michel Rocard à Matignon. Sans oublier, il y a vingt ans, «un livre de quatre cents pages sur la géopolitique au XXIe siècle».
Le temps passe et les portraits que la presse médicale dresse de vous évoluent. Ce qui a longtemps été perçu comme de la morgue est désormais, parfois, qualifié d’assurance. Vos innombrables adversaires médicaux en viennent à vous qualifier d’inoxydable. Et le «vaillant petit soldat» jadis décrit par vos proches camarades socialistes a pris, au fil des batailles, du galon politique. Restera, dans un an, à faire le bilan de votre long passage dans les froids bâtiments soviétiques de l’avenue de Ségur, siège du ministère de la Santé. Que restera-t-il des innombrables dossiers sanitaires et sociaux que vous êtes amenée à traiter? Votée dans la plus grande des douleurs, pour partie amputée de la clef de voûte du tiers payant généralisé, organisant le détricotage de la loi Evin dans sa partie alcoolique, vous avez contre vents et marées obtenu la promulgation, fin janvier, de la loi de modernisation de notre système de santé. Portera-t-elle un jour votre nom comme Roselyne Bachelot peut se targuer d’avoir donné le sien à l’improbable loi portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires?
Objectif: une génération de non-fumeurs
Restons, pour l’heure, sur le chapitre santé et, plus précisément sur celui des addictions et de la politique de réduction des risques. C’est un sujet à haut risque mais à forte valeur ajoutée. Il a été inauguré il y a près de trente ans avec l’une de celles qui vous a précédé à votre poste: Michèle Barzach. Face à la montée du risque contagieux du VIH associé à la toxicomanie intraveineuse, elle est parvenue, dans un gouvernement de droite (cohabitation François Mitterrand-Jacques Chirac), à prendre une mesure simple et controversée (un décret autorisant la vente libre des seringues en pharmacie) dont les bénéfices sanitaires ont été considérables.
Pour la première fois depuis 2010, les ventes de tabac en France métropolitaine dans le réseau des buralistes sont en hausse
Bloquée de tous côtés sur les impasses inhérentes, en France, au dossier des «salles de shoot», vous vous êtes attaquée au fléau du tabagisme. Vous rappelez dès que possible que la consommation de tabac constitue la première cause de mortalité prématurée évitable. Mais vous savez dans le même temps que cette consommation est une source en rien négligeable de recettes fiscales. Nonobstant les difficultés consubstantielles à cette schizophrénie étatique, vous êtes montée en ligne.
En février 2014, vous avez obtenu du président de la République qu’il vous confie l’élaboration, en urgence, d’un Programme national de réduction du tabagisme. Après avoir un peu tardé vous avez fixé, en septembre de la même année, trois objectifs plus qu’ambitieux. Rappelons-les:
1) Baisse de 10% du nombre des fumeurs en 2019;
2) Passage sous la barre des «20% de fumeurs dans la population» en 2024 (contre près de 35% aujourd’hui);
3) Arriver à ce qu‘«avant 2034» les enfants qui naissent aujourd’hui en France constituent «la première génération de non-fumeurs» depuis l’instauration du monopole de la fabrication et de la commercialisation du tabac, substance hautement addictive, par l’État.
Le tabagisme repart à la hausse
Ne pouvant peser sur l’augmentation des prix (seule arme véritablement dissuasive quand elle s’inscrit dans une politique cohérente et déterminée), vous avez tout misé sur le «paquet neutre». Intégrée la loi que vous portiez la mesure a été vivement contestée par les députés de votre parti et n’a été votée qu’in extremis. Depuis les mauvaises nouvelles n’ont pas cessé.
La Cour des comptes a livré quelques observations d’une extrême sévérité. Elles figurent dans son rapport public annuel 2016. La Cour constate «la menace pour la santé publique n’a pas diminué et a même tendance à augmenter. […] Dans ce contexte, les pouvoirs publics ne peuvent se priver, pour atteindre dans les délais prévus les objectifs qu’ils se sont fixés, de recourir à tous les leviers disponibles, y compris celui de la fiscalité.»
Comme désabusée, vous avez répondu aux magistrats de la rue Cambon (page 354 du rapport):
«Vos observations s’inscrivent pleinement en soutien de la lutte que j’ai engagée avec le programme national de réduction du tabagisme. Elles contribueront à soutenir cette démarche.»
Il y a eu aussi les derniers chiffres de l’Observatoire français de drogues et des toxicomanies. Ils figurent dans son «tableau de bord mensuel tabac»:
« Pour la première fois depuis 2010, les ventes de tabac en France métropolitaine dans le réseau des buralistes sont en hausse. Elles s’établissent à 56.323 tonnes contre 55.415 tonnes, soit +1,6% (+ 1% pour les cigarettes, qui représentent 80 % du marché, et +6,3 % pour le tabac à rouler). Cette hausse intervient alors que la dernière revalorisation des prix remonte à janvier 2014. […] Ces observations sont probablement à mettre en regard d’un tassement de l’usage de la cigarette électronique, dont le marché recule (…).»
Dernière mauvaise nouvelle: les propos de Michel Sapin. Répondant le 16 février à Jean-Jacques Bourdin (RMC-BFMTV), le ministre des Finances a radicalement exclu toute hausse des prix du tabac en 2016 et, de facto, avant l’élection présidentielle de 2017:
«Le choix qu’a fait le gouvernement, ce n’est pas la même année et le paquet neutre et une augmentation.»
Une révolution en marche
Face à Michel Sapin vous êtes remontée, une nouvelle fois, au combat. C’était le 21 février sur RTL où vous étiez l’invitée du «Grand Jury». Vous avez déclaré «souhaiter toujours qu’il y ait une augmentation forte et significative du prix du tabac avant la fin du quinquennat». Puis vous avez osé avancer que vous aimeriez voir, plus tard, un paquet de cigarettes «à 10 euros».
La cigarette électronique est un phénomène spontané qui n’a en rien été aidé, en France comme ailleurs, par les pouvoirs publics et les autorités sanitaires
Tout cela serait un grand classique assez désuet s’il n’y avait la cigarette électronique. Il y aura bientôt deux ans nous avions déjà, sur Slate.fr, pris le risque de vous alerter sur ce sujet. Prenons le risque de nous citer:
«En deux ans, le paysage français du tabagisme a radicalement changé. Une révolution est en marche, un mouvement sans précédent dans la longue histoire de la lutte contre les addictions. C’est aussi un phénomène spontané qui n’a en rien été aidé, en France comme ailleurs, par les pouvoirs publics et les autorités sanitaires. Allez-vous continuer à le contrecarrer où au contraire, aider à son développement? Allez-vous aider au franchissement d’une nouvelle étape aussi importante que celle franchie en 1991 par votre collègue socialiste Claude Evin avec la loi qui porte désormais son nom?»
Deux ans plus tard, le constat n’a cessé de se confirmer. Les hypothétiques menaces sur la nocivité de la cigarette électronique se sont éloignées et sa possible place dans l’arsenal du sevrage tabagique n’a fait que se confirmer. Au Royaume-Uni (où la proportion des fumeurs est passée sous la barre des 20% alors qu’elle frôle les 35% en France), les autorités sanitaires ont donné leur feu vert à son utilisation. Et peut-être avez-vous vu le Premier ministre David Cameron annoncer, décontracté, à la Chambre des Communes, qu’il fallait, dans ce domaine, suivre l’avis des scientifiques.
Un silence assourdissant
Et maintenant? Chacun sait que François Hollande ne parviendra pas, in fine, à inverser la courbe du tabagisme. Se trouve ainsi posée la question de votre rapport à la cigarette électronique. Vus vous êtes toujours opposée à l’intégration de cet instrument dans la panoplie des outils facilitant le sevrage de l’addiction au tabac. Vous n’avez jamais voulu expliquer véritablement pourquoi. Et votre volonté politique constante a, de facto, bloqué tous les rouages administratifs et sanitaires de l’État. La cigarette électronique demeure considérée, officiellement, comme un produit du tabac, ce qu’à l’évidence elle n’est pas. Enfermée dans cette logique sans fondement objectif, vous allez jusqu’à refuser de répondre à la masse des vapoteurs qui s’adressent directement à vous après s’être adressés, sans plus de succès aux élus du Parlement.
Nous sommes en février 2016. Si, dans un nouvel avis, le Haut Conseil de la santé publique a recommandé ce mercredi 24 février que l’usage de la cigarette électronique soit interdit dans tous les lieux collectifs fermés, il a aussi fait valoir qu’elle peut être considérée comme un «outil d’aide au sevrage tabagique» pour les personnes qui veulent arrêter leur consommation de tabac. Il n’est pas trop tard pour que vous répondiez aux vapoteurs. Il n’est pas trop tard non plus pour que vous acceptiez de reconnaître que la cigarette électronique peut aider à sortir de cet esclavage addictif. Pas trop tard pour faire que votre politique sanitaire ne s’oppose pas à celles et ceux qui, tâtonnants, tentent à leur frais de se libérer. Il est encore possible de faire en sorte que la cigarette électronique entre, comme au Royaume-Uni, dans la dynamique d’une politique de réduction des risques.
Lobbying politique
Il y a deux ans vous expliquiez, dans une belle envolée, savoir que le tabac «tue plus en France qu’ailleurs», qu’il y tue «d’abord les plus vulnérables», que «ses ravages sont plus dévastateurs chez les personnes sans emploi et parmi les milieux populaires», qu’«un chômeur sur deux fume», que «le tabac tuera demain les jeunes d’aujourd’hui » et qu’en France «près d’un jeune de 17 ans sur trois fume au quotidien avec une dépendance qui s’aggrave année après année». Et «qu’une femme sur six fume pendant sa grossesse». Puis vous concluiez en ces termes: «Je ne me tairai pas dans la guerre contre le tabac».
Non seulement rien n’a changé, mais tout s’est aggravé. Ne vous taisez pas dans la guerre contre le tabac. Mais n’oubliez pas d’agir en contournant l’action de vos opposants au sein du gouvernement. Vous êtes ministre de la Santé depuis bientôt quatre ans. Il ne vous reste que douze mois pour agir.
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Mise à jour de la Istick 100W TC en 120 watts
La Istick 100 Watts TC pouvait jusqu'à présenter monter à 100 watts lorsque l'on l'utilisait en double accus. Désormais, Eleaf propose une mise à jour permettant d'optimiser les performances de celle-ci, avec une puissance pouvant aller jusqu'à 120 watts.
Pour voir sur quelle version de firmware vous êtes, éteignez la box et cliquez 20 fois sur le bouton fire. Si vous êtes en version V1.0, faites la mise à jour.
Tutoriel de mise à jour :
Télécharger les fichiers de mise à jour V1.10 pour PC, pour Mac
Décompresser le fichier UpdateEleaf.zip. Dans cette archive, vous trouverez une compile de fichiers dont deux qui vont nous interesser : le iStick_TC100W_V1.10.bin et le programme UpdateEleaf.exe
Lancez ensuite le fichier UpdateEleaf.exe
Connectez votre Istick 100W TC en USB à votre ordinateur et cliquez sur Update. Sélectionnez le fichier iStick_TC100W_V1.10.bin et attendez que le message “Firmware update completed” apparaissent pour déconnecter votre box.
Duncan D. Hunter, membre du congrès américain, explique en pleine réunion les bienfais de la cigarette électronique dit vaporisateur personnel.
Il s’exprime auprès des autres membres, en indiquant que ce qu’il utilise s’appel un vaporisateur. Il rappel qu’il n’y a aucune combustion avec cet appareil et que ce n’est pas nocif pour la santé. Il précise aussi que la cigarette électronique est le futur et qu’elle permet aux gens d’arrêter de fumer.
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Le MR n’est pas favorable aux accises pour la vente d’E-Cig
Le MR se montre sceptique sur l’idée d’imposer des accises sur la vente de cigarettes électroniques, telle que l’a suggérée le CD&V. Selon le chef de groupe à la Chambre, Denis Ducarme, l’initiative pourrait se révéler contre-productive.
Le CD&V a formulé lundi plusieurs propositions afin de renforcer la lutte contre le tabagisme. Parmi elles, figure l’imposition d’accises “correctes” sur les e-cigarettes afin d’éviter qu’elles ne rendent l’acte de fumer attrayant ou valorisant.
Dans un rapport du mois d’octobre 2015, le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) a rendu un rapport nuancé sur cet instrument. La cigarette électronique semble pouvoir jouer un rôle positif dans l’arrêt du tabac, estime le CSS qui place d’ailleurs sa commercialisation dans ce cadre de la politique de lutte contre le tabagisme.
“Taxer se révélerait contre-productif, d’autant plus qu’il faut laisser l’opportunité aux consommateurs de choisir sa méthode de sevrage”, a souligné M. Ducarme, cité par son porte-parole.
À ce jour, l’Italie et le Portugal sont les seuls pays européens à taxer la cigarette électronique, indique encore le MR.
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Fumer la chicha fait inhaler 25 fois plus de goudron
On le fait entre amis, c’est occasionnel. Mais fumer la chicha est tout aussi risqué pour la santé que les cigarettes, voire plus. Selon l’OMS, une séance de narguilé équivaut à fumer 100 cigarettes.
Une nouvelle étude réalisée par l’université de Pittsburgh et publiée dans la revue Public Health Reports le 11 janvier, montre que le fumeur de narguilé inhale 25 fois plus de goudron que le fumeur de cigarette.
Fumer la chicha fait inhaler 25 fois plus de goudron
Réalisée à partir de 17 études sur les toxines présentes dans la chicha et les cigarettes, cette méta-analyse enfonce très largement le clou. Les chercheurs démontrent qu’en plus du goudron, sur une séance de 45 à 60 minutes, les fumeurs de chicha inhalent 125 fois plus de fumée, 2,5 fois plus de nicotine et 10 fois plus de monoxyde de carbone que s’ils avaient fumé une seule cigarette.
Deux pratiques difficiles à comparer
“Nos résultats montrent que fumer la chicha pose de sérieuses questions de santé et que cela devrait être mieux encadré qu’actuellement”, souligne Brian A. Primack, l’auteur principal de l’étude.
Pour autant, ils ne savent pas dire laquelle des deux pratiques, fumer des cigarettes ou la chicha, est la plus dangereuse, tant elles sont différentes. Si les fumeurs de narguilé sont plus exposés au goudron, à la fumée, etc. que les autres, ils s’y adonnent certainement moins régulièrement que les fumeurs de tabac.
En France, les bars à chichas sont soumis à la même réglementation que tous les bars: les clients n’ont pas le droit de fumer à l’intérieur car c’est un espace public.
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Mise à jour de la Xcube Mini de Smok en version 1.04
Mise à jour de la Xcube Mini de Smok en version 1.04
Décompressez le fichier XCUBE-Firmware-Tool-v1.0.zip et double cliquez sur le fichier
X-CUBE-Upgrade-Tool-v1.0.exe
Choisir votre box dans la case "Product Type" et sélectionner X Cube Mini.
Cliquer sur "Chek New Version" pour savoir si vous avez déjà la dernière version du firmware.
Enlevez les batteries de votre X Cube Mini
Maintenez le bouton "fire" (jusqu'à la fin de la mise à jour) et brancher votre X Cube Mini à votre PC avec le câble Micro USB / USB
Cliquez sur le bouton "connect" pour connecter votre box
Cliquez sur "Do Upgrade" pour commencer la mise à jour.
Attendez que l'étape arrive à 3/3 avec la mention PASS puis débranchez votre box, la mise à jour est faite.
Le programme est compatible avec Windows XP/7/8/10
Liste des mises à jour pour la version du firmware 1.04 :
1. Amélioration du temps de latence lorsque vous appuyez sur le bouton "fire". Votre box fera immédiatement fire dès que vous pressez le bouton pour vaper.
2. Amélioration du firmware concernant le mode Contrôle de température. Vous aurez désormais une vapeur lisse et continue en TC.
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Vidéo Europe1 : "Ce qui tue c'est le tabac pas la cigarette électronique"
Invité : Pr Bertrand Dautzenberg, pneumologue à la Pitié-Salpêtrière et président de la commission de normalisation AFNOR sur la cigarette électronique. " Ce qui tue c'est le tabac pas la cigarette électronique " Bertrand Dautzenberg, pneumologue à la Pitié-Salpêtrière et président de la commission de normalisation AFNOR sur la cigarette électronique, est l'invité de Thomas Sotto jeudi pour parler de la cigarette électronique.
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2 petites astuces si vous avez une Istick TC 40 Watts de chez Eleaf.
1) Activer le mode Titane :
L'Istick 40 Watts permet d’utiliser le contrôle de température en nickel (NI200) comme tout le monde le sait.
Nous allons vous expliquer comment la paramétrer pour l’utiliser avec des résistances en titane (TI).
Les étapes :
-Tout d’abord, il va falloir éteindre votre box (5 cliques rapides sur le bouton fire).
-Une fois éteinte, maintenez simultanément pendant 20 secondes le bouton fire et le bouton +.
-L’écran affichera le message suivant : “Ti : on”
-Allumer votre box (4 cliques rapides sur le bouton fire).
-Appuyer sur le bouton pour changer le mode (le bouton du milieu entre le + et le -)
Vous aurez désormais la possibilité de choisir entre le mode Wattage, Nickel et Titane.
2) Afficher la tension de la batterie restante :
La jauge de la batterie présente sur l’écran d’accueil de l'istick 40 vous permet de vous donner une idée globale sur l’autonomie restante.
Il existe une manipulation pour voir concrètement la tension exacte qu’il reste dans votre batterie.
Les étapes :
-Tout d’abord, il va falloir éteindre votre box (5 cliques rapides sur le bouton fire).
-Une fois éteinte, maintenez simultanément pendant 6 secondes le bouton fire et le bouton -.
-L’écran affichera la tension exacte de votre batterie, exemple : 4,2 V
Merci à V. Girault pour avoir partagé l'information avec notre équipe.
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Rejets des Amendements contre l’interdiction de la publicité de la e-cig
Deuxième lecture de l’article 5 sexies du projet de loi de santé.
Les amendements déposés sur cet article ont tous été soit rejetés ou retirés lors de la séance publique de ce 25 novembre.
Un premier amendement s’opposait à l’interdiction de publicité de la cigarette électronique. Les quatre autres devaient propose de continuer à autoriser les affichettes pour le tabac comme c’est le cas aujourd’hui chez les buralistes. Enfin, une douzaine de députés proposaient d’étendre l’autorisation des affichettes aux nouveaux dispositifs du tabac chauffé comme la Ploom, Cigalike Big Tobbaco, iQOS…
Rejets des Amendements contre l'interdiction de la publicité de la e-cig
– Interdiction de la publicité directe ou indirecte du tabac et celle du dispositif de la cigarette électronique, visibles à l’extérieur du commerce comme les blogs, forums, vidéos, magazines.. – Interdiction des affichettes du tabac à l’intérieur des établissements – Autorisation des affichettes dans les bureaux de tabac, dans les boutiques de cigarettes électroniques ou autres lieux où on vend les dispositifs de vapotage. – Interdiction de vapoter dans les lieux public et au bureau
Ces lois veront le jour à partir de Mai 2016.
Rappel de la TPD (Tobacco Product Directive) :
Publicité « Directe » ou « Indirecte » interdite (Blog / Groupe facebook / Forum / Affiche)
Si les États le décident, les ventes en ligne peuvent être interdites
Un flacon de e-liquide ne pourra excéder 10 ml
Le taux de nicotine ne pourra excéder 20mg/ml
Obligation de la diffusion constante de la nicotine (plus de batteries à voltage / wattage variables)
Une cartouche ne pourra pas contenir plus de 2 ml de e-liquide et devra être inviolable, incassable, sans fuite et avec une sécurité enfant
Création d’une redevance (taxe) pour récolter des informations sur le dispositif
Fin de l’évolution rapide du matériel : déclaration de mise sur le marché 6 mois avant et elle devra être validé par les états de l’Union européenne
Déclaration de mise sur le marche et études poussées sur le matériel
Redevance (taxe) afin de financer les études réalisées sur les produits.
Après ces décisions de l’assemblée nationale, l’Union européenne nous présente à son tour un modèle commun pour la notification des cigarettes électroniques et des flacons de recharge. On pourra relever notamment que les fabricants de liquides devront délivrer leurs recettes secrètes si les ingrédient utilisés sont supérieurs à 0,1 % de la formulation finale du liquide. Autant dire qu’il n’y aura plus aucune confidentialité sur les arômes, additifs.., utilisés par les fabricants.
Deux voix. L’histoire de la lutte contre le tabagisme retiendra que c’est par deux voix d’écart que la « mesure phare » de Marisol Touraine a été approuvée, dans la nuit du 25 au 26 novembre 2015. Et la même histoire nous dira, beaucoup plus tard, si cette mesure (qui devrait prendre effet en mai 2016) sera autre chose qu’une forme de gadget bien pensant, une initiative sans effet réel sur les malades dépendants que sont les fumeurs chroniques.
« L’Assemblée a approuvé de justesse, mercredi 25 novembre, l’instauration du paquet de cigarettes neutre à partir de mai 2016. Cette mesure était vivement contestée par l’industrie et les buralistes, dont les protestations ont été relayées par les députés de droite tout comme certains socialistes, nous résume l’Agence France Presse.L’amendement de suppression de cette mesure en nouvelle lecture du projet de loi santé a été rejeté par 56 voix contre 54. Pas moins de 17 socialistes ont tenté de supprimer cette mesure phare du texte de Marisol Touraine. Le texte prévoit l’instauration, à partir de mai 2016, de paquets de cigarettes neutres, ayant tous la même forme, la même taille, la même couleur et la même typographie, sans aucun logo. Le nom de la marque continuera toutefois d’apparaître en petit sur les paquets. »
Marisol Touraine isolée
On se souvient peut-être que le Sénat avait supprimé cette disposition du projet de loi santé, proposant à la place de suivre la directive européenne qui prévoit d’accroître la taille des avertissements sanitaires sur les paquets, avant que les députés ne la rétablissent en commission.
De la même manière qu’avec l’amendement détricotant la partie publicité alcoolique de la loi Evin le vote « paquet neutre » a montré à quel point la ministre de la Santé peut être, sur de tels sujets, isolée au sein de sa propre famille politique. C’est là un phénomène troublant dont on peine à mesurer, sinon les raisons, du moins les conséquences. Cette disposition n’a été adoptée que grâce au soutien de cinquante députés socialistes et de six écologistes qui postulent qu’il aura un « effet dissuasif » sur les jeunes et notamment (pourquoi ?) sur les « jeunes femmes ».
Anti-cigarette électronique
« Soixante-dix huit mille morts du tabac par an, c’est plus de 200 morts par jour. Alors que dans tous les autres pays européens, la consommation de tabac baisse, elle augmente en France », a rappelé Mme Touraine. Mme Touraine est en charge, depuis bientôt deux ans et à la demande du président de la République, d’élaborer un Programme national de réduction du tabagisme. Elle est impuissante face à la volonté gouvernementale et parlementaire de ne pas augmenter le prix du tabac. Et elle se refuse, avec une redoutable obstination (pour des raisons toujours inexpliquées), à user du formidable levier que pourrait être la cigarette électronique comme outil de réduction du risque tabagique.
Les tristes débats de l’Assemblée nationale n’auront été que la réplique a minima de tous ceux qui ont précédé : une vision par le petit bout de la lorgnette sanitaire opposée à l’expression claire du lobbying des buralistes qui ne défendent ici que les intérêts des cigarettiers. Aucune vision globale de la lutte contre cet esclavage massif qu’est l’addiction au tabac, aucun enseignement tiré des exemples remarquables fournis par la Grande Bretagne, les Etats-Unis ou l’Australie. Aucune analyse politique de ce sujet majeur desanté publique.
Tout, finalement, s’est passé comme si le gouvernement laissait la ministre de la Santé défendre, isolée, une mesure qui lui tenait à cœur mais sans incidence réelle sur les équilibres économiques et fiscaux inhérents à la consommation de tabac dans notre pays.
Créateur de lien social (sic)
Pour l’heure les géants fabricants de tabac menacent la France d’actions en justice. L’ire des buralistes va monter d’un cran, ces buralistes qui ciblent la ministre de la Santé à grand renfort d’affiches proclamant « oui à la prévention, non à la punition ». Les députés (droite et gauche) des régions frontalières ou des zones rurales continueront à dénoncer le fait que la France va plus loin que la législation européenne et que la puissance publique pousse au développement des « marchés parallèles ». Et tous, sincères ou pas, de vanter les mérites du débit de tabac créateur de lien social (sic) dans de nombreuxterritoires.
Autant de symptômes qui témoignent du poids collectif de l’addiction au tabac. Sans oublier les vapoteurs qui, en marge du politique, inventent à leur façon une nouvelle forme, à la fois individuelle et collective, de contestation citoyenne.
Je vapote, tu vapotes, ils vapotent… Le verbe est entré dans le dictionnaire cette année.
Et pour cause : les vapoteurs, ceux qui utilisent une cigarette électronique, sont de plus en plus nombreux. Un million et demi de personnes aujourd’hui en France.
La plupart l’utilisent pour arrêter de fumer. Recommandée par de nombreux tabacologues, la e-cigarette continue pourtant à créer la polémique : la cigarette électronique est-elle un remède miracle contre le tabac ou un danger ? Pour répondre à la question, deux reportages. Le premier retrace le parcours de Caroline : fumeuse depuis 40 ans. Elle a tout tenté pour arrêter de fumer avant que sa tabacologue ne lui conseille la e-cigarette. Le second s’intéresse aux jeunes utilisateurs. A 17 ans, près d’un adolescent sur deux a déjà testé la cigarette électronique. Tendance de fond ou simple mode ? Enquête sur les raisons de ce succès.
En plateau, pour réagir et répondre aux questions d’Elizabeth Martichoux, le docteur Anne Borgne. Médecin addictologue et présidente du Réseau de prévention des addictions, elle est l’un des 120 médecins des signataires de l’« appel en faveur de la réduction des risques du tabagisme » lancé en octobre 2015 et qui recommande la promotion des vapoteuses comme outil de sevrage tabagique
Lecommerce intérieur,lescoopérativesetleministre Malaisien DatukHamzah Zainuddin a déclaré que le Cabinet a décidé d'étudier de manière approfondie, les réglementations et les taxes qui pourraient être appliquées dans la vape.
"Tout d'abord, pour que le matériel de vape soit vendu, ils doivent correspondre aux normes internationales du marché. Ensuite, nous devront travaillé avec le ministère de la santé pour déterminer le niveau de nicotine dans les liquides pour ceux qui veulent les produire. Il faudra mettre en place les procédures et critères spécifiques." a t'il déclaré aux journalistes après le lancement du Carnaval.
Le gouvernement a dit qu'il mettrait également en place, une structure d'impôts pour l'industrie de la vape une fois que l'étude sera achevée.
"Par exemple, les vendeurs de matériel de vape devront s'inscrire pour déterminer la taxe qui viendra s'appliquer."
Hamzah a déclaré que cette étude est nécessaire car il y avait différents résultats sur la vape, sur risques potentiels lien au cancer ou d'autres maladies duent à son utilisation.
"Il est important que les fumeurs mènent une vie non seraine et qu'ils restent en bonne santé". Il a dit que ça permettra aux gouvernements fédéral et à l'Etat de compiler des données et de rationaliser les entreprises plus efficacement.
Pour conclure, la Malaisie sera taxée sur tout ce qui touche à la vape et une réglementation rigoureuse verra le jour dans de peu de temps.
Un député souhaite voir disparaître les paquets de cigarettes mentholées des étagères des buralistes. Mais la mesure, qui engendrerait un manque à gagner pour l'Etat, heurte l'exécutif.
Toute à sa volonté d'être une pionnière de la lutte antitabac en Europe, Marisol Touraine risque une déconvenue pour ne pas avoir respecté la réglementation bruxelloise. La ministre de la Santé, dont le projet de loi est examiné ce lundi après-midi en seconde lecture par la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, aimerait interdire dès 2016 les cigarettes mentholées. Le député Jean-Louis Roumegas a déposé jeudi un amendement en ce sens. Ce projet suscite naturellement une levée de boucliers de la part des professionnels du tabac, à commencer par la société grassoise Mane, leader mondial des capsules mentholées utilisées par les fabricants de cigarettes, qui emploie 250 salariés pour cette seule activité. Mais, et c'est une surprise, cette dernière semble avoir convaincu Bercy, Matignon et l'Élysée avec un argument choc: la disparition subite de ce marché entraînera aussitôt un manque à gagner annuel d'1,1 milliard d'euros de taxes pour l'État. Mieux, Mane a trouvé un prétexte juridique décisif pour inciter le gouvernement à renoncer à cette mesure: une directive européenne prévoit d'interdire les cigarettes mentholées seulement en 2020.
1,1 milliard d'euros de manque à gagner pour l'État
Or le ministère de la Santé n'a pas notifié à Bruxelles son projet d'aller plus vite que ses partenaires. Du coup, la France risque fort, d'ici à quelques mois, d'être condamnée à revenir en arrière. Pour éviter un tel fiasco, il sera probablement décidé, lors d'une réunion interministérielle convoquée lundi à 11 heures à Matignon, de combattre l'amendement Roumegas. À l'Élysée, la priorité est en fait de faire passer le projet de paquet neutre (sans logo), dont l'impact sur les taxes semble bien moins important, même si certains, à Bercy comme à Matignon, en soulignent les risques d'effets secondaires: l'explosion de la contrebande et les demandes d'indemnisation des industriels, qui vont réclamer 20 milliards d'euros de dommages et intérêts pour compenser la privation du droit d'utilisation de leurs marques. Avec ou sans menthol, la bataille sur le paquet neutre s'annonce difficile à l'Assemblée, où l'on attend des bouffées d'amendements, inspirés par les industriels et les buralistes, qui vont tenter le tout pour le tout afin de faire capoter le projet.
Un nouvel article véreux éclate en défaveur de la Cigarette électronique
Hier, un article a été publié concernant 13 jeunes écoliers qui se seraient intoxiquer en inhalant un e-liquide.
Voici ce que dis l'article :
"Ils s’en sont tirés avec un sérieux mal de tête. Treize enfants âgés de 6 à 8 ans, ont été intoxiqués, et deux d’entre eux hospitalisés pour contrôle, après avoir inhalé du produit pour cigarette électronique jeudi dans une école primaire de Cavaillon (Vaucluse).
Les enfants auraient inhalé, et peut-être bu, une fiole de produit de recharge pour cigarette électronique lors de la récréation vers 10H30 à l’école primaire des Ratacans. Selon le rectorat du Vaucluse, qui a confirmé l’incident, un enfant aurait introduit une fiole dans l’enceinte de la classe.
«Après régulation médicale, il a été jugé que les enfants ne seraient pas tous transportés (à l’hôpital) et qu’ils seraient placés sous la surveillance de leur institutrice», ont indiqué les pompiers du Vaucluse.
Deux fillettes, qui se plaignaient de maux de tête, ont été conduites au centre hospitalier d’Avignon pour contrôle. «Les maux de tête sont liés aux taux de concentration de nicotine», ont ajouté les pompiers."
On peut relever pas mal de points qui restent mystérieux. Le premier qui tappe à l'oeil est le mot "inhalé". Pour inhaler un e-liquide, on doit utiliser une e-cigarette pour transformer le liquide en vapeur. Si on rechercher la définition de inhaler : L'absorption de produit par voie nasale sous forme de poudre ou de fumée. Hors dans l'article a aucun moment on parle de cigarette électronique. On peut donc en conclure qu'ils ont absorbé le liquide par la voie nasale. Il serait interessant de voir comment ils auraient pu "sniffer" du liquide et encore plus jusqu'à "s'intoxiquer".
Il est mentionné aussi "peut être bu" ?! Comment croire une source journalière avec des peut être ? Comment on peut rédiger un article en n'ayant aucune source véritable ?
Au final on nous dit que 2 filles qui se plaignaient de maux de tête ont été transporté à l'hôpitale pour contrôle. Donc de 13 écoliers intoxiqués on passe à 2 et qui ont été emmené pour simple contrôle.
Là encore on peut se demander pourquoi écrire de telles supercheries en surdimentionnant la réalité des choses. Les médias ont voulu faire un "buzz" ayant pour but de nuire encore au monde de la cigarette électronique. Ce que l'on peut juger dans cet article, c'est surtout les parents qui ont laissé un liquide à la portée de leur enfant. Ils auraient pu avoir le même problème avec n'importe quel produit d'entretient / ménager et dans ce cas là rien n'auraient été publié au grand jour.
Faite vraiment attention à ce que publie les médias. Chaque adulte doit être responsable peut importe le produit et d'autant plus lorsqu'il y a des enfants qui rentrent en jeu.
Mise à jour en version 2.0 pour la box Evic Vtc Mini de chez Joyetech
Joyetech vient de publier la nouvelle mise à jour v2.0 de la Evic Vtc Mini. La nouvelle upgrade permet de voir sur l’écran les caractéristiques suivantes :
Puissance / Température Valeur de la résistance Ampères en sortie Volts Nombre de Puffs Temps de vape Autonomie de la batterie
Elle permettra aussi d’utiliser des fils en Inox 316L (SS) en contrôle de température.
Télécharger le programme de mise à jour et dézipper les deux fichiers dans le même repertoire.
2. Double cliquez sur le logiciel Update Firmware pour l’ouvrir. Allumez votre box et connectez la avec le cable micro usb / usb sur votre ordinate
3. Une fois votre box connectée, vous verrez le bouton Update devenir bleu.
4. Lorsque vous cliquez sur Update, une fenêtre s’affichera pour choisir le fichier du firmware de la mise à jour. Sélectionnez le fichier eVic_VTC_Mini_V2.0.bin que vous avez déjà extrait dans le fichier .Zip lors du téléchargement. (Pour la version Mac, le fichier de mise à jour se trouvera dans le dossier Hex)
Une fois que la mise à jour est terminée, vous aurez une fenêtre qui s’ouvrira pour le notifier. Fermez cette fenêtre, déconnectez votre box et profitez
Cent vingt professionnels de santé lancent mercredi un “appel en faveur de la réduction des risques du tabagisme” en soutenant la cigarette électronique.
Cent vingt professionnels de santé, notamment des médecins, pneumologues, tabacologues, addictologues et cancérologues, lancent mercredi un “appel en faveur de la réduction des risques du tabagisme” en soutenant la cigarette électronique.
“Vapoter est 95% moins nocif que le tabagisme”. “Le tabagisme est la première cause de décès évitable en France et en Europe” écrivent les signataires de l’appel qui déclarent souscrire “aux conclusions” d’un rapport du Public Health England, agence dépendante du ministère de la Santé britannique, paru en août dernier, “selon lequel vapoter est 95% moins nocif que le tabagisme”. “Fort de ce constat et de celui de sa quasi-innocuité pour les fumeurs et les non-fumeurs, ce rapport recommande la promotion de la e-cigarette auprès du grand public et du corps médical pour en développer l’usage”, souligne l’appel.
La différence avec la Grande-Bretagne. “Cette stratégie de réduction des risques grâce à la e-cigarette, combinée à une politique de prix élevé du tabac, réussit au Royaume-Uni dont la population de fumeur adulte est en train de descendre sous la barre des 18 %”. En France, un tiers de la population adulte fume, et le tabac y tue 78.000 personnes chaque année. “En France 2/3 des fumeurs pensent que l’e-cigarette est plus dangereuse que le tabac, contre 1/3 en Grande-Bretagne”, des chiffres, selon ce texte, qui illustrent une “différence entre les deux visions politiques” de ces pays.
Communiqué de presse
Paris, le mercredi 28 octobre 2015
120 professionnels de santé soutiennent la e-cigarette et interpellent le gouvernement face aux ravages du tabagisme
A l’initiative du docteur Philippe Presles, membre du comité scientifique de SOS Addictions, 120 professionnels de santé publient aujourd’hui un appel en faveur de la réduction des risques tabagiques, par la prise en compte sincère du potentiel de la e-cigarette.
Alors que le tabagisme est la première cause de décès évitable en France et en Europe, les signataires de l’appel souscrivent aux conclusions du nouveau rapport du Public Health England, agence dépendante du ministère de la Santé britannique, et selon lequel la vape est 95% moins nocive que le tabagisme.
Avec l’aide des produits de la vape, le Gouvernement de Manuel Valls doit engager une véritable politique de réduction des risques du tabagisme. Il est temps de lutter efficacement contre les ravages du tabac, alors que la prévalence tabagique française est, avec 34% de fumeurs, parmi les plus élevées d’Europe.
Le docteur Philippe Presles présentera l’appel ce mercredi à la Maison de la Chimie à Paris, à l’occasion des Premières Rencontres de la Vape en France, organisées par la Fivape (Fédération interprofessionnelle de la vape) et l’Aiduce (Association Indépendante des Utilisateurs de Cigarette Electronique), et dont le thème est le suivant : « L’Etat et les associations anti-tabac : le scandale du rejet de la réduction des risques ».
Contacts :
– Philippe Presles, SOS Addictions
– Brice Lepoutre, Aiduce
– Jean Moiroud, Fivape
– Pour assister aux Premières Rencontres de la Vape en France : rendez-vous à la Maison de la Chimie – 28 bis, rue Saint Dominique 75 007 Paris – dès 9h30.
Appel des professionnels de santé pour la cigarette électronique, octobre 2015
En août le gouvernement anglais publiait un rapport du Public Health England (équivalent de la HAS) dans lequel il constatait que la cigarette électronique était devenue le principal dispositif du sevrage tabagique en Grande-Bretagne. Fort de ce constat et de celui de sa quasi-innocuité pour les fumeurs et les non-fumeurs, ce rapport recommande la promotion de la e-cigarette auprès du grand public et du corps médical pour en développer l’usage. Cette stratégie de réduction des risques grâce à la e-cigarette, combinée à une politique de prix élevé du tabac, réussit au Royaume-Uni dont la population de fumeur adulte est en train de descendre sous la barre des 18 %.
Voici la préface du Pr Duncan Selbie, Directeur de Public Health England :
“Many people think the risks of e-cigarettes are the same as smoking tobacco and this report clarifies the truth of this. In a nutshell, best estimates show e-cigarettes are 95% less harmful to your health than normal cigarettes, and when supported by a smoking cessation service, help most smokers to quit tobacco altogether. » (Synthèse du rapport et rapport complet ci-après)
Début novembre, le gouvernement français se prépare à faire exactement le contraire en interdisant la promotion de la cigarette électronique et en bannissant son usage dans les lieux publics. Les dégâts de cette politique anti e-cigarette, déjà à l’œuvre dans les discours officiels, sont déjà visibles : les ventes du tabac sont reparties à la hausse en France, après 3 années de baisse incontestablement liées à l’essor de la e-cigarette. Rappelons qu’en France un tiers de la population adulte fume, et que le tabac tue 78.000 personnes chaque année.
Un chiffre illustre la différence entre les deux visions politiques : en France 2/3 des fumeurs pensent que la e-cigarette est plus dangereuse que le tabac, contre 1/3 en Grande-Bretagne.
En nous mobilisant avant fin octobre, nous avons encore la possibilité de faire entendre notre voix pour une véritable politique de réduction des risques en France. Et ce combat est planétaire, car il influencera d’autres pays à la recherche de solutions pour lutter contre le tabac.
Ce que je vous propose est simple :
1. Approuver ensemble les conclusions du rapport de Public Health England du 19 août 2015 sur la e-cigarette.
2. Demander que le gouvernement français pratique lui aussi une véritable politique de réduction des risques du tabagisme, s’appuyant sur tout le potentiel de la cigarette électronique.
Mise à jour à 75 watts de la Box Evic VTC Mini de chez Joyetech
Aujourd’hui, Joyetech vient de proposer la mise à jour de sa box Evic VTC Mini avec une puissance upgrader jusqu’à 75 watts. Il s’agit de la version 1.20 de son firmware. Si vous n’avez pas fait la mise à jour 1.10, vous aurez aussi la possibilité d’afficher l’intensité en Ampère délivrée par la box. Il faudra cliquez 3 fois sur le bouton Fire descendre jusqu’à la batterie et faire défiler jusqu’à l’option “Current”.
Télécharger le programme de mise à jour et dézipper les deux fichiers dans le même repertoire.
2. Double cliquez sur le logiciel Update Firmware pour l’ouvrir. Allumez votre box et connectez la avec le cable micro usb / usb sur votre ordinate
3. Une fois votre box connectée, vous verrez le bouton Update devenir bleu.
4. Lorsque vous cliquez sur Update, une fenêtre s’affichera pour choisir le fichier du firmware de la mise à jour. Sélectionnez le fichier eVic_VTC_Mini_V1.20.bin que vous avez déjà extrait dans le fichier .Zip lors du téléchargement. (Pour la version Mac, le fichier de mise à jour se trouvera dans le dossier Hex)
Une fois que la mise à jour est terminée, vous aurez une fenêtre qui s’ouvrira pour le notifier. Fermez cette fenêtre, déconnectez votre box et profitez
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Etude à charge contre la cigarette électronique : le fabricant briviste fulmine
C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. La publication de trop à charge contre la cigarette électronique.
Lundi dernier, la DGCCRF (direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes) a publié une étude stipulant que « 90 % des liquides et des chargeurs de cigarettes électroniques sont non-conformes », en raison notamment de mauvais étiquetages et d’erreurs sur les dosages des produits.
Des conclusions qui font bondir les dirigeants de DLICE, le fabricant briviste de liquides, troisième sur le marché français, avec plus de 800 boutiques de revente, et européen. « On tape sur les mauvais ! », assène Julien Stuck, chargé de la communication et du marketing. « Les professionnels de la cigarette électronique sont lassés d’être mis en cause. Depuis 10 ans, nous n’avons fait aucun mort, alors que le tabac en a fait 70.000 ».
La cause de cette colère lasse ? Pas tant l’enquête en elle-même que la manière de présenter ses résultats. « 90 % des produits non conformes, c’est un titre choc, mais qui fait un amalgame entre le contenu, les liquides, et le contenant, les étiquettes, qui, pour quelques millimètres, peuvent ne pas être conformes, décrypte Loïc Casadéi, community manager et graphiste. Et non conforme ne veut pas dire impropre à la consommation ».
« Les professionnels de la cigarette électronique travaillent main dans la main avec la DGCCRF. Nous avons même initié une réglementation pour garantir des normes sanitaires et de sécurité aux clients, par rapport notamment aux fabricants de liquides chinois », poursuit Julien Stuck. Et des normes AFNOR sont en cours d’écriture pour sécuriser encore un marché en pleine ébullition. Soit maladresse, soit parti pris, la DGCCRF a fait, selon lui, « un raccourci coupable » en publiant ainsi son étude. Qui plus est, en plein débat parlementaire sur la classification et la vente de la cigarette électronique.
« Le vap’bashing à tous crins, ça suffit ! », insiste Loïc Casadéi.
Un reportage déconcertant sur TF1 concernant la Cigarette Electronique
Bon nombre d’entre nous ont pu voir ou entendre parler de l’émission sur TF1 à la date du 29-09-2015 (https://www.youtube.com/watch?v=UeudXoFFoys) ayant comme le thème : La cigarette électronique, certains produits non conformes ou dangereux.
Il faut tout d’abord savoir que cette campagne de vérification a été fondé sur du matériel datant du début d’année 2014, date à laquelle aucunes “pseudo” normes n’étaient en vigueur car ce marché était (et reste) encore très jeune et non réglementé.
Depuis plusieurs mois, l’AFNOR (Association française de normalisation) tente de trouver un terrain d’entente avec la DGCCRF (La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) pour instaurer des normes officielles concernant tout le matériel de la cigarette électronique et surtout concernant les e-liquides.
Pour résumer, ce rapport dénonce des irrégularités concernant les étiquetages des flacons (et non la dangerosité de la composition des e-liquides comme le laisse sous entendre TF1).
Les flacons ont été rejeté par la DGCCRF pour les motifs suivants :
-absence de tout étiquetage de danger ou d’absence de dispositif de fermeture de sécurité à l’épreuve des enfants.
-présence de représentations graphiques de fruits sur les étiquettes ou l’absence d’informations sur les dangers des produits chimiques vendus sur internet.
On pourra noté que la DGCCRF se met a vouloir faire du tri dans des problèmes d’étiquetage des e-liquides mais laisse depuis plusieurs années des produits d'entretien ménager contenant des substances nocives avec des logos de fruits et pour la plupart d’entre eux sans bouchons de protection pour enfants.
Il dénonce aussi les différentes cigarettes électroniques ou chargeurs qui n’ont pas de notice d’utilisation en Français, ce qui est imposé en France. Quelques chargeurs ont été aussi retiré du au fait qu’ils ne sont pas bien isolés, des chargeurs de première génération qui ne sont plus de rigueur depuis plus d’un an, dans les boutiques de cigarettes électroniques sérieuses.
La DGCCRF annonce d’elle même : Le contrôle des liquides de recharge de cigarettes électroniques reconduit depuis plusieurs années montre une amélioration de la connaissance de la réglementation auprès des fabricants de produits implantés en France.
Le blog vape.li à d’ailleurs publié la dépêche originale et celle validée et corrigée par l’AFP. On verra ci-dessous les changements qui ont eu lieux entre les deux.
Voici la dépêche originale
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a constaté de « nombreuses anomalies » concernant la sécurité des cigarettes électroniques, selon les résultats d’une enquête publiés mardi. Réalisée en 2014, cette enquête conclut à une non-conformité de 90% des liquides prélévés et de près de la totalité des chargeurs, selon un communiqué de la DGCCRF. Concernant les recharges de liquide, cette instance a pointé du doigt de « nombreuses anomalies d’étiquetage » ainsi que des « produits non conformes et/ou dangereux ». Sur 110 analyses chimiques effectuées sur les liquides, la DGCCRF a relevé 90% de produits non conformes, « l’étiquetage n’étant pas adapté à la composition du produit analysé », comme par exemple sur la présence ou le taux de nicotine, souligne l’autorité. Par ailleurs, 6% de ces produits ont été jugés « dangereux » pour des motifs d’absence d’étiquetage de danger ou d’absence de dispositif de fermeture de sécurité enfants. Concernant les chargeurs, sur les 14 modèles analysés, « 13 ont été déclarés non conformes dont 9 dangereux en raison des risques de choc électrique liés à un défaut d’isolation », ajoute la DGCCRF. Cet organisme a procédé à « plus de 1.300 saisies de produits » non-conformes et dangereux et à « plus de 56.000 retraits et/ou rappels de la commercialisation ». Des procédures contentieuses ont été établies parallèlement. La DGCCRF indique être « en contact permanent avec les professionnels du secteur (fabricants, importateurs, distributeurs, buralistes, etc.) afin que la réglementation soit davantage respectée ». Elle annonce qu’elle va « continuer ses enquêtes visant à contrôler ce secteur d’activité ».
Entre 1 et 3 millions de personnes utilisent la e-cigarette comme une alternative au tabac et à la cigarette classique, selon elle.
Le marché de la cigarette électronique français pesait pour 395 millions d’euros en 2014, dont les deux tiers correspondent aux ventes de recharges liquides, selon une étude du groupe d’études de marché Xerfi, publiée en juillet.
Confiant sur le long terme, Xerfi prévoit aussi une croissance moyenne du marché de 8% par an pour atteindre 450 millions d’euros en 2018.
Voici maintenant la dépêche validée et corrigée par l’AFP
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a constaté de « nombreuses anomalies » concernant la sécurité des cigarettes électroniques, selon les résultats d’une enquête publiés mardi. Réalisée en 2014, cette campagne de vérifications conclut à une non-conformité de 90% des liquides prélévés et de près de la totalité des chargeurs, selon un communiqué de la DGCCRF. Concernant les recharges de liquide, cette instance a pointé du doigt de « nombreuses anomalies d’étiquetage » ainsi que des « produits non conformes et/ou dangereux ». Sur 110 analyses chimiques effectuées sur les liquides, la DGCCRF a relevé 90% de produits non conformes, « l’étiquetage n’étant pas adapté à la composition du produit analysé », comme par exemple sur la présence ou le taux de nicotine. Par ailleurs, 6% de ces produits ont été jugés « dangereux » pour des motifs d’absence d’étiquetage de danger ou d’absence de dispositif de fermeture de sécurité pour enfants. Concernant les chargeurs, sur les 14 modèles analysés, « 13 ont été déclarés non conformes dont 9 dangereux en raison des risques de choc électrique liés à un défaut d’isolation », ajoute la DGCCRF. Cet organisme précise avoir procédé à « plus de 1.300 saisies de produits » non-conformes et dangereux et à « plus de 56.000 retraits et/ou rappels de la commercialisation »
La nouvelle Istick TC 60 Watts de chez Eleaf débarque très bientôt sur TABALESS.
Eleaf nous propose une nouvelle Box Istick TC 60 Watts, proposant désormais d'insérer une batterie 18650 IMR ce qui permettra de prolonger sa durée de vie dans le temps. Compte tenu des nouveaux clearomiseurs sub-ohm du moment, la puissance de cette box a été augmenté à 60 Watts. Comme sa grande soeur la istick TC 40, elle disposera de la nouvelle technologie à contrôleur de température intégrer à utiliser avec les résistances en nickel NI200.
Une petite nouveauté, vous pourrez customiser les coques de la box. Elles seront interchangeables et seront disponibles en plusieurs coloris.
Elle est composée d'un écran Oled qui affichera toutes les données nécessaires tel que l'autonomie de la batterie, la puissance, la valeur de la résistance et le contrôleur de température.
Vous pourrez recharger cette box via le cable usb / micro usb qui est fournit dans le pack. La prise se situe comme sur la version précédente, en dessous de la box.
Sur le côté latéral, vous aurez 4 boutons dont 1 qui est le bouton power, deux pour augmenter et diminuer la puissance ou la température et le dernier pour switcher entre le mode wattage variable et le mode de contrôleur de température.
Caractéristiques techniques de la iStick TC 60 Watts :
Le sénat a donné son verdict et vote des articles concernant la cigarette électronique
Ce mercredi 16 septembre 2015, le sénat a voté les amendements et les articles concernant la cigarette électronique.
Le débat était orienté sur la publicité dans le monde de la e-cig,
L’Article 5 sexies : ADOPTE
L'article 5 sexies du Projet de Loi Santé prévoit une modification de l'article L. 3511โ3 du Code la Santé Publique en élargissant l'interdiction de la publicité en faveur des produits du tabac, aux dispositifs électroniques de vapotage.
Amendement 223 rect. déposé par M. Bruno Gilles (Les Républicains) : REJETE
- Supprimer l'interdiction de propagande et publicité directe et indirecte pour l'e-cigarette- Autoriser les affichettes pour les produits de la vape dans les bureaux de tabac.
Amendement583 déposé par M. Philippe Dominati (Les Républicains) : ANNULE
Cet amendement propose de supprimer pour les produits de la vape :-l'interdiction de toute forme de publicité-l'interdictionde parrainage et mécénat-l'extension de la limitation des publications et services de communications aux professionnels.
Amendement388 déposé par M. Jean-Baptiste Lemoyne (Les Républicains) : REJETE
Cet amendement revient sur l’interdiction des affichettes publicitaire pour le tabac chez les buralistes.
Amendement 389 rect. déposé par M. Jean-Baptiste Lemoyne (Les Républicains) : REJETE
Amendement 564 déposé par M. Gérard Roche (UDI-UC) : ADOPTE
Rétablissement de l’article 5 sexies tel qu’il a été voté par l’Assemblée nationale.
Amendement 1184 déposé par Le Gouvernement : REJETE
Compléments à l’article 5 sexies : RETIRES
Deux amendement identiques souhaitent confier le monopole de la commercialisation des produits de la vape aux débitants de tabac.
La commission et la ministre émettent à un avis défavorable, car la cigarette électronique est un produit de grande consommation rendant le monopole impossible.
Amendement 448 déposé par M. François Commeinhes (Les républicains) : RETIRE
Amendement 616 déposé par M. Yves Daudigny (PS) : RETIRE
Vote de l’Article 5 octies : SUPPRIME
Rétablissement de l’article voté par l’Assemblée nationale.
Un amendement du gouvernement propose d’annuler ces nouvelles dispositions :
Amendement 637 déposé par Le Gouvernement : REJETE
Vote de l’Article 5 undecies : Adopté
Vapotage dans les espaces publics.
Un amendement propose de revenir sur l’interdiction de vapoter sur le lieu de travail ces nouvelles dispositions :
Amendement 152 déposé par M. Bruno Gilles (Les Républicains) : NON SOUTENU
Pour conclure :
Le gouvernement vient d’adopter l’Article 5 sexies : Interdiction stricte de publicité et de la propagande directe et indirecte pour la cigarette électronique : fin des forums, blogs, sites, vidéos, etc…
Les buralistes / tabacs n’auront pas le monopole.
On a pas encore la date de la mise en place de ces nouveaux amendements.
Tableau des mesures et caractéristiques réelles de la Mini eVic VTC de chez Joyetech
Dans ce tableau, vous pouvez retrouver les relevés des mesures réelles prises par oscilloscope, des valeurs et caractéristiques de la eVic VTC Mini de chez Joyetech. D’après ce que l’on peut voir, il s’agit d’une des meilleurs box électroniques du marché au niveau qualité prix. Cette box à très peu de marge d’erreurs entre ce qu’elle affiche et ce qu’elle envoie réellement en puissance. Si vous recherchez une bonne petite box électro en 18650, n’hésitez pas !
Plutôt qu’imposer le paquet neutre, le gouvernement devrait favoriser la cigarette électronique. La consommation de tabac, qui diminuait, réaugmente de 8 %.
L’arrivée de l’e-cigarette avait représenté un grand espoir pour lutter contre le tabagisme, le plus grand tueur des pays développés depuis cinquante ans. C’est le seul élément qui ait entraîné une baisse réelle de la consommation de tabac. Une alternative permettant de conserver les avantages de la cigarette, sans les inconvénients. Par ailleurs, son utilisation dans les lieux publics était confortable et beaucoup de fumeurs l’ont adoptée pour cela. Mais cette évoluti
N’AUTORISER LA VENTE de cigarettes électroniques qu’aux seuls débitants de tabac ? L’idée ne date pas d’hier. Régulièrement réclamée par la Confédération des buralistes de France depuis que les vapoteuses se sont taillé une place — que personne n’avait vu venir —, elle fait un grand retour : cette fois dans l’hémicycle des sénateurs.
Alors que le Sénat est appelé à examiner depuis hier le projet de loi de modernisation de la santé, dans lequel figure le plan de réduction du tabagisme, deux amendements, signés par treize sénateurs au total, ont été déposés en ce sens. Ni droite ni gauche : la mesure que le président de la Confédération des buralistes de France, Pascal Montredon, appelle de ses voeux a visiblement trouvé écho dans les deux camps. Chez les Républicains, c’est le médecin (gynécologue) et sénateurmaire de Sète (Hérault) qui la porte. A gauche, ils s’y sont mis à douze socialistes, dont deux médecins, pour déposer un texte similaire à la virgule près, estimant que tout produit à fumer, mâcher, priser, même s’il ne contient pas de tabac — et sauf s’il est destiné à un usage médicamenteux — doit être assimilé aux tabacs manufacturés… et par consé- quent soumis au monopole de vente des buralistes. « Ce serait logique et cela mettrait de l’ordre dans un marché qui a vu pousser d’innombrables boutiques dont certaines ont fermé, peut-être à la sauvette : nous, on a les douanes sur le dos tout le temps », justifie Bernard Gasc, président des buralistes du Grand Paris.
Les défenseurs de la cigarette électronique, vapoteurs et addictologues, ne le voient évidemment pas du même oeil, mais comme un coup orchestré par l’industrie du tabac. Faire passer la vapoteuse sous monopole revient ni plus ni moins à l’affaiblir, et avec elle la réduction du tabagisme, déjà à la traîne en France, souligne Jacques le Houezec, consultant en santé publique et dépendance tabagique. « Vendre des e-cigarettes exige une bonne connaissance du produit et qu’on prenne le temps, ce qu’aucun buraliste ne fera, quand dans les bonnes boutiques les vendeurs prennent parfois trente mi- nutes pour guider les vapoteurs qui optent pour cette méthode pour arrêter de fumer. » La semaine dernière, ce spécialiste signait avec les principales associations d’addictologues un appel solennel au gouvernement, lui demandant au contraire de compléter son plan antitabac en validant, comme le RoyaumeUni, la place de la cigarette électronique dans l’arsenal du sevrage.
La ministre de la Santé doit déjà batailler pour réintroduire le paquet neutre (écarté en commission à la veille du mois d’août) dans le texte examiné par les sénateurs.
Touver dans ce listing, les meilleures Box avec le chipset DNA 200 de chez Evolv
Le chipset DNA 200 de chez Evolv, commence à voir le jour dans pas mal de nouvelles boxs. La majorité des boxs utilisant ce circuit, utiliseront une batterie de type LiPo. On pourra tout de même trouver quelques une qui fonctionneront avec des batteries 18650. Le prix moyen constaté sur ce genre de boxs high end, est évalué à environ 200 euros.
Pour ceux qui ne connaissent pas Evolv, il s’agit d’une société américaine qui fabrique pas mal de puces électroniques dont les différents DNA (DNA20, DNA30, DNA40..) pour nous, amis vapoteurs. Ces chipsets, hormis les premières version du DNA40, sont très fiables au niveau de la technologie utilisée ainsi que de part sa précision. On pourrait même dire qu’il s’agit d’un des meilleurs chipset au monde pour nos matériels de type MOD.
Le DNA 200 est le nouveau venu, la vedette dans le monde des chipsets à contrôleur de température. C’est le premier chipset avec le DNA40, à avoir proposé cette fonction qui a été copié et repris par nos amis asiatiques.
La plus grosse nouveauté et surtout la plus attendue va se située au niveau de son port USB. Il vous permettra avec lelogiciel Escribe de Evolv (avec son manuel d’utilisation ici) de paramétrer différentes options via un ordinateur. Vous pourrez customiser l’écran de démarrage, créer plusieurs profils utilisateurs…
Le DNA 200 fonctionne avec des batteries LiPos à 3 cellules lithium-polymères et fonctionne avec une surveillance des cellules avec un chargeur 1A qui équilibre parfaitement la charge entre les 3 cellules. Evolv préconise ce modèle de LiPo :
Voltage : 11.1VDC
Capacité : 900mAh (10Wh) Modèle : FB900HP-3S
Dimensions (mm) : 19.8 x 26 x 70 Décharge maximale : 30C (27.0A) Décharge maximale en pulse (3 Sec.) : 60C (54.0A)
Voici un tableau des caractéristiques du chipset du DNA 200 :
On vous présente maintenant les différents modèles que vous pouvez trouver actuellement avec le DNA 200:
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La Lavabox Volcano dispose d'une poignée en caoutchouc noir sur le dos, qui peut être enlevé et remplacé par d'autres couleurs pour convenir à votre style . La volcan a un prix très raisonnable 169,99 $ pour un design élégant. Prix : $169.99 Batterie LiPo: 900mAh.
La Whiteout DNA 200 est une box modulaire qui est entièrement personnalisable par l'utilisateur .Vous pouvez customiser et échanger toutes les parties de la box : sa couleur et le chipset lui même sans avoir besoin de souder quoi que ce soit. Le Whiteout est une box evolutive si vous voulez par la suite changer son chipset s'il devient obsolète dans le temps, le tout sans avoir besoin de bricoler quoi que ce soit. Prix : 199.99$ Batterie LiPo : 1100mAh (possibilité d'avoir une extension à 1300mAh)
La Hcigar VT 200 arrive après ces deux anciens modèles : la Hcigar VT40 et HB40 . Elle est disponible en plusieurs coloris : noir , argent ou bleu. Ils ont choisi une batterie assez conséquente avec un prix assez bas par rapport à ces concurrentes.Prix : 174$ Batterie LiPo : 1300mAh
La VT200 est un autre box plus abordable. On ne connaissait pas vraiment la firme Vape Cige auparavant donc difficile a évaluer la qualité. Il semblerai d'après les photos, qu'ilk serait possible de retirer la batterie Lipo du VT200 . La capacité de la batterie est assez impressionnant sur la papier. Prix : 160$ Batterie LiPo : 1800mAh
La Vaporshark DNA 200 reprend un look similaire à la rDNA40. La spécificité de la Vaporshark va être au niveau de son écran située sous la Box. Un design plutôt élégant, de très bonne qualité avec un option falcutative de traitement anti-éclaboussure sensé résisté à l'eau sans être waterproof pour autant. Prix : 199 euros Batterie LiPo 3 : 900mAh.
Hana Modz DNA 200 se joindra également à la fête des box Evolv DNA200. Le V200 est un boîtier en aluminium en version bleu marine. Ce n'est pas forcement le design qui plait le plus mais l'usinage a une bonne réputation. Prix : 199$ Batterie LiPo : 950mAh.
L'Opus 200 vient des Etats Unis. Le boîtier est en aluminium 6061 avec une très bonne finition d'arpès les premiers retours. Elle est légèrement plus cher que certaines autres box DNA 200, mais tous les retours ont été très positif. Prix : 229$ Batterie LiPo : 1000mAh.
Le Boxer 200 W est une box faite en 3D. Elle est fabriquée à partir d'une matière plastique en nylon qui la rend très légere. Elle a également une option Alumylon , qui est un mat gris. C'est un mélange de plastique et d'aluminium en poudre. Elle est dispose également avec un aspect sableux plus granuleux. Elle aura un large choix au niveau de ses coloris : noir, blanc, bleu, rouge, rose, vert , orange, jaune et Alumylon. Prix : 199 à 224,95$ Batterie LiPo : 1000mAh.
La Boxer Mod 133W est l'und des deux seules DNA 200 à utiliser 2 batteries 18650. Elle sera donc limitée à 133 watts. Il est plus peu cher mais fonctionnera avec vos batteries IMR. Prix : 249,95 à 274,95$ Batteries: 2 x 18650
La SteamMonkey Vero DNA 200U est une autre box imprimée en 3D qui va utiliser 3 batteries 18650. Le Vero vient également avec quelques couleurs funky. Si vous souhaitez une bonne autonomie tout en utilisant une puissance jusqu'à 200 watts, alors elle sera pour vous. Prix : 200$ Batteries : 3 x 18650
La Protovapor XPV DNA 200D a été réalisé par les Américains Protovapor. Le délais pour l'expédition est d'environ 4 à 7 jours. Actuellement elle existe uniquement en bleu sarcelle. Prix : 184,95 à 189,95$ Batterie LiPo : 900mAh.
La Dogmods DNA 200 est réalisée par des Américains. A chaque achat d'une box, un petite partie est reversée à un refuge d'animaux. Il n'y a pas beaucoup plus d'infos pour l'instant mais d'après ce qu'il est indiqué, elle a une très grosse autonomie. Prix : 250$ Batterie LiPo : 3200mAh
La Litt Up Customs The 44 est une autre box US. Elle sera disponible en 9 couleurs (voir photo ci-dessus). Prix : 250$ Batterie Lipo : 2000mAh.
La Militia Mods DNA 200 est un boîtier en aluminium avec une gravure sur chacun des côtés. Milice Mods propose également une version mini. La mini mettra en vedette, une batterie à 3 cellules de 1300 mAh. Si vous avez des souhaits particuliers, Militiamods pourra également personnaliser votre Mod DNA 200 au niveau des gravures. Prix: 255 à 265$ Batterie LiPo : 1850mAh pour la version standard et 1300mAh pour la mini.
La Vaporlips DNA 200 est la box qui offre certainement une personnalisation la plus complète. Vous pouvez choisir parmi une vaste gamme de batteries de double 18650s (plafonné à 133W ) jusqu'à une batterie LiPo 3 cellules de 2200mAh. Vous pouvez également choisir parmi une gamme de boutons fire, de couleurs, de connecteur 510 et différentes finitions pour créer votre box idéale. Vous pouvez demander plus de personnalisation en contactant David de Vaporlips. Prix : 239 à 420$ Batterie : 2 x 18650 ou batterie LiPo de 1000 à 2200mAh.
La Hobo DNA200 faite suite aux deux précédentes box de chez Hobo avec la célèbre Hobo 3 et la 3.1. La nouvelle Hobo qui sera disponible à la fin de Septembre comme la plupart des boxs DNA200. Elles sont faites en bois du stabilisé ou des versions hybrides de bois. Hobo offrira le choix entre deux batteries avec une "mini " 900mAhou une LiPo 3 cellules de 1300mAh. Il y a quelques photos disponibles sur leur instragram : https://instagram.com/hobo_customs/?hl=en Prix : 200 à 390$ Batterie LiPo : 900mah ou 1300mAh.
La Lost Vape Efusion DNA 200 est la grande soeur de la Esquare DNA40 avec sa celèbre fibre de carbone. Elles sont fabriquées et fraisée dans de l'aluminium 6061-T6 et disposent d'un revêtement en fibre de carbone. La Efusion DNA 200 mesura : 85mm x 60mm x 25mm et viendra en 10 couleurs avec différentes finitions dont la brillante dip et la brillante anodisée. Prix : 179$ Batterie LiPo : 1300mAh.
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Allô, docteurs ! Cigarette électronique faut il s’en méfier
La cigarette électronique est environ 95% moins nocive que le tabac et son usage devrait être encouragé auprès des fumeurs désirant arrêter, selon une étude réalisée par un organisme dépendant des autorités sanitaires de Grande-Bretagne. “Les cigarettes électroniques ne sont pas totalement dénuées de risques mais quand on les compare au tabac, les résultats montrent qu’elles ne comportent qu’une fraction de nocivité”, a déclaré le professeur Kevin Fenton, de l’organisme Public Health England, auteur de cette enquête rendue publique mercredi 19 août 2015.
La plupart des composants chimiques responsables des maladies associées au tabac sont absents des cigarettes électroniques et la meilleure estimation actuelle est que l’e-cigarette est environ 95% moins nocive que la cigarette classique, selon cette étude. L’inhalation passive des émanations de la cigarette électronique serait aussi moins néfaste pour la santé humaine que le tabagisme passif.
Cette étude financée par des fonds publics va à l’encontre des conclusions d’un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé datant d’août 2014. Ce rapport de l’OMS préconisait un encadrement strict de l’usage de la cigarette électronique, notamment l’interdiction de son utilisation en milieu fermé et de sa vente aux mineurs. Selon l’étude de Public Health England, la cigarette électronique pourrait au contraire être un moyen peu onéreux de réduire la consommation de tabac dans les milieux défavorisés où la proportion de fumeurs reste élevée. “Les résultats montrent de manière systématique que l’e-cigarette est un outil supplémentaire pour arrêter de fumer et de mon point de vue, les fumeurs devraient essayer de vapoter et ceux qui vapotent devraient cesser complètement de fumer”, a dit la professeur Ann McNeil, qui a contribué à l’étude.
Ce rapport rejette en outre le lien établi entre une utilisation de la cigarette électronique durant l’adolescence et une consommation de tabac à l’âge adulte. Les auteurs du rapport font ainsi valoir que quasiment l’intégralité des 2,6 millions d’adultes utilisateurs de la cigarette électronique en Grande-Bretagne sont d’actuels ou d’anciens fumeurs qui s’en servent comme un moyen pour arrêter de fumer ; et seuls 2% des jeunes Britanniques sont des utilisateurs réguliers de l’e-cigarette.
Pour la première fois depuis 2009, la consommation de tabac en France a augmenté (+ 7 %) au cours de l’année écoulée. Explications.
« OH ET PUIS ZUT ! Je descends m’en fumer une… une vraie ! » Après des mois d’abstinence peut-être, soutenus par la vapeur nicotinée d’une e-cigarette, combien sont-ils à avoir ainsi franchi le tourniquet de leur entreprise pour à nouveau marquer leurs pauses clope sur le trottoir ?
En mars, le dernier baromètre mensuel de l’Observatoire français des drogues et toxicomanies (en panne de réactualisation faute de données transmises par les douanes) pointait une progression de 7 % des ventes de cigarettes par rapport à mars 2014 et un niveau record à + 12 % des ventes de tabac à rouler. Soit, sur les trois premiers mois de l’année, une progression de 0,5 %.
Phénomène ponctuel ? Pas sûr. Même s’il faut attendre les statistiques des prochains mois pour affiner cette tendance, qui se perçoit aussi au pied des immeubles de quelques quartiers d’affaires où l’on croise à nouveau des groupes de fumeurs.
Alors que le Sénat boucle ce matin ses auditions afin de se pencher, dès le 8 septembre, sur l’examen du plan de réduction du tabac — déjà adopté en première lecture à l’Assemblée — et que l’OMS (Organisation mondiale de la santé) vient, dans un rapport paru avant-hier, de supplier les Etats de taxer violemment le tabac, les cigarettiers sourient sur le site Lemondedutabac.com : « A la fin juin, et en cumul depuis le début de l’année, le marché des cigarettes connaît une progression de 0,3 % en volume ; celui du tabac à rouler, une hausse de 5,8 %. Frémissement notable après une année 2014 qui accusait une baisse de 5,3 % des ventes, en dégradation constante depuis 2009. »
On joue avec le feu
Dans le même temps, le marché de l’e-cigarette, lui, fait la grimace et y voit clairement une relation de cause à effet. A trop brouiller le message, assimiler vapoteurs et fumeurs, tout en préservant les accros à la cigarette d’un gros coup au portemonnaie, jusque dans un plan antitabac jugé trop tiède en matière de santé publique, on joue avec le feu, jugent nombre de pneumologues et tabacologues.
L’adoption en première lecture à l’Assemblée nationale, le mardi 14 avril 2015, du projet de loi « Santé » annoncé par l’actuelle ministre des Affaires sociales, de la Santé, et du Droit des femmes, Marisol Touraine, va permettre au Gouvernement, sur le fondement de son article 53, de transposer par ordonnance la directive 2014/40/UE sur les produits du tabac. Malgré l’opposition résolue des fervents défenseurs de la cigarette électronique et le flot de pétitions[1] contre ledit article, l’adoption accélérée de cette mesure phare du projet de loi permettra la transposition de l’article 20 de la directive portant sur l’encadrement de la cigarette électronique.
Un bref retour sur le régime juridique applicable à ce produit controversé s’impose à la lumière de l’état actuel du droit positif et de la publication, sur décision du Gouvernement, de l’avis du Conseil d’État rendu le 17 octobre 2013, relayée par son communiqué du 8 octobre 2014.
1. La cigarette électronique : un objet juridique difficile à cerner
Actuellement, la réglementation française[2] n’interdit pas de faire usage d’une cigarette électronique dans les lieux publics, contrairement à d’autres pays européens tels que la Belgique ou Malte, qui ont aligné leur règlementation sur celle du tabac. D’ailleurs, aucun pays n’a véritablement adopté de législation propre à cette dernière.
La difficulté d’appréhender juridiquement la cigarette électronique résulte de son caractère tant ambivalent que plurifonctionnel. « Ambivalent »[3], car ce produit relève d’une « forme de tabagisme apparent », mais « revendique parallèlement une originalité conceptuelle et fonctionnelle, en se prévalant de son caractère quasi-inoffensif pour le consommateur ». « Plurifonctionnel », car ce produit permettrait à la fois de guérir de la dépendance tabagique, tout en séduisant d’autres personnes par« l’attrait de la gestuelle et sa similarité avec la cigarette ».
Ainsi, la cigarette électronique reçoit une double définition. En l’état actuel du droit positif, cette dernière est considérée soit comme un produit de consommation courante, devant répondre à des obligations générales de sécurité et aux normes particulières applicables aux substances dont elle est composée, soit comme un médicament soumis à une procédure d’autorisation de mise sur le marché au sens de l’article L. 5121-5 du code de la santé publique. En tant que produit assimilé à un produit de consommation courante ordinaire, certaines limites ont pourtant été fixées, notamment depuis la loi Hamon[4] qui interdit la vente de cigarettes électroniques aux mineurs ou encore l’interdiction pour ces produits de revendiquer un effet bénéfique sur la santé.
Concernant l’interdiction de vapoter dans les lieux publics, la première difficulté est de savoir si la cigarette électronique présente suffisamment de similarités avec la cigarette traditionnelle pour se voir imposer les mêmes règles restrictives. C’est à cette question qu’a permis de répondre l’avis rendu par la section sociale du Conseil d’État en Assemblée le 17 octobre 2013.
2. « Fumer » et « vapoter » : une différence terminologique justifiant une réglementation différente
Le Conseil d’État, dans l’avis susvisé, rappelle que l’interdiction énoncée à l’article L. 3511-7 du code de la santé publique ne vise pas uniquement le tabac mais plus généralement le fait de « fumer dans les lieux affectés à un usage collectif ». Pour autant, la législation actuelle, qui établit une interdiction générale, peut-elle s’appliquer de manière indifférenciée à la cigarette électronique ? Les juges du Palais-Royal semblent y avoir répondu en précisant « qu’il n’est pas possible, en l’état actuel de la législation, de considérer, sans risque juridique, que les textes relatifs à l’interdiction de fumer peuvent s’appliquer à la cigarette électronique ». Vapoter ne revient en effet pas strictement à fumer. Néanmoins, le pouvoir législatif ne pourrait-il pas simplement étendre explicitement un tel régime à la cigarette électronique ?
Tout d’abord, le Conseil d’État relève que le pouvoir législatif ne pourra étendre la législation existante sur le tabac à la cigarette électronique sur le fondement de « l’atteinte directe à la santé publique », dans la mesure où le principe de prévention ne trouve application que si les risques sont avérés et connus par les autorités publiques. La section sociale rappelle, en effet, que l’impératif de prévention des risques impose aux autorités publiques, ayant connaissance d’un risque avéré pour la santé humaine, de prendre les mesures nécessaires à la protection de la population, sous peine de voir engagée la responsabilité de l’État pour ne pas avoir pris, dès lors qu’il en avait connaissance, des mesures suffisantes[5]. Or, selon l’avis du 17 octobre 2013, « [en] l’état, les données acquises de la science ne permettent pas de considérer que l’usage de la cigarette électronique représente un risque avéré pour la santé de l’usager ou d’autrui et de justifier des mesures d’interdiction aussi générale que celles prévues par la loi Evin ». Les juges, en précisant que cette situation ne vaut qu’ « en l’état », attirent ici l’attention du Gouvernement sur la nécessité de poursuivre les études relatives aux effets de la cigarette électronique, en maintenant une vigilance constante et une surveillance des produits qui circulent sur le marché. La directive 2014/40/UE se place dans la même mouvance, l’article 20 alinéa 11 disposant que « lorsqu’une autorité compétente constate ou a des motifs raisonnables de croire qu’une cigarette électroniques (…) pourrait présenter un risque grave pour la santé humaine, elle peut prendre les mesures provisoires appropriées ».
Ensuite, il est possible de considérer que l’utilisation de la cigarette électronique porte indirectement atteinte à la santé publique. En effet, la convention-cadre de l’OMS du 21 mai 2003 insiste sur le fait qu’elle risque, de par son utilisation quotidienne, de nuire à l’efficience des mesures prises pour lutter contre le tabagisme, en affaiblissement « la politique visant à marginaliser le fumeur et sa conduite ». Cependant, un tel fondement semble fragile dans la mesure où aucune étude n’apporte à ce jour la preuve que vapoter serait la première étape vers le tabagisme. D’ailleurs, la lecture de l’article 20 alinéa 7 de la directive 2014/40/UE rejoint cette incertitude doublée de prudence en ajoutant que « les États membres surveillent l’évolution du marché en ce qui concerne les cigarettes électroniques (…) et notamment tous les éléments indiquant que l’utilisation de ces produits est un point d’entrée, pour les jeunes et non-fumeurs, d’une dépendance à la nicotine et finalement à la consommation traditionnelle de tabac ». Par ailleurs, et comme le souligne avec logique le Conseil d’État, « il est délicat de considérer que le fait de « vapoter » incite à consommer du tabac », compte tenu du caractère plurifonctionnel de la cigarette électronique, et il « serait en outre pour le moins paradoxal d’interdire à toute la population et dans tous les lieux collectifs et fermés [son usage] sur le fondement de son caractère incitatif à consommer du tabac, alors que de nombreux usagers l’utilisent, à tort ou à raison, non pour s’en rapprocher mais, au contraire, pour s’en détacher ».
Enfin, il semble que le législateur ne pourrait pas plus se fonder sur le risque de trouble à l’ordre public pour interdire l’utilisation de la cigarette électronique. En effet, s’il revient au législateur d’assurer la conciliation entre l’objet de valeur constitutionnelle de sauvegarde de l’ordre public[6] et le respect des libertés, il n’apparaît pas que l’atteinte causée par la cigarette électronique sur les différentes composantes de l’ordre public puisse justifier, à elle seule, une extension de la législation sur le tabac. Concernant en premier lieu la tranquillité publique, l’argument selon lequel il faudrait aligner les deux régimes juridiques pour éviter tout mécontentement est insuffisant pour justifier une restriction générale à la liberté de vapoter. En effet, un bref regard sur la jurisprudence constitutionnelle permet d’observer que le Conseil se fonde le plus souvent sur les atteintes cumulées, tant à l’encontre de la tranquillité publique qu’à l’égard de la sécurité publique, comme ce fût le cas pour la décision relative à l’interdiction de la dissimulation du visage dans l’espace public rendue le 7 octobre 2010[7]. Il en résulte ainsi que la simple gêne suscitée par l’utilisation de la cigarette électronique dans les lieux publics[8] ne peut suffire à justifier un alignement des deux régimes juridiques. En effet, comme le souligne la section sociale du Conseil d’État, « [le] savoir-vivre ne saurait, à lui seul, être assimilé à l’ordre public ».
Il en résulte « qu’aucun des fondements susceptibles de justifier l’alignement de l’interdiction de « vapoter » sur celle de fumer ne suffit, à ce stade, à permettre une telle extension sans risque juridique ». Par conséquent, l’extension pure et simple du régime issu du code de la santé publique ne pourrait se faire sans craindre une censure du Conseil constitutionnel.
3. Les prémices d’un encadrement de la cigarette électronique guidé par l’avis rendu par le Conseil d’État
Malgré l’impossibilité de généraliser l’interdiction de la cigarette électronique à tous les lieux publics, il est néanmoins tout à fait loisible au législateur français d’apporter certaines restrictions à la liberté de vapoter. Toutefois, ces dernières devront être nécessaires, proportionnées et justifiées par des raisons tenant à la protection de la santé publique, à la tranquillité publique ou à la sécurité publique. En effet, au même titre que la liberté de fumer, celle de vapoter « n’est pas, en soi, une liberté constitutionnellement garantie, [mais] ce comportement ou mode de consommation constitue une manifestation des libres choix de la personne qui sont garantis dans leur ensemble par le Conseil constitutionnel au titre de la liberté personnelle qui découle des articles 2 et 4 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 »[9].
Dans le cadre du contentieux portant sur la constitutionnalité des dispositions de la loi Evin[10]interdisant la publicité directe ou indirecte du tabac, les auteurs de la saisine avaient invoqué le fait que « l’interdiction absolue de propagande ou publicité concernant le tabac [avait] un caractère de gravité qui [dénaturait] le sens et la portée du droit de propriété ». Pour autant, par une décision du 8 janvier 1991[11], le Conseil Constitutionnel avait estimé que l’atteinte portée au droit de propriété était pleinement justifiée sur le fondement du « principe constitutionnel de protection de la santé publique » inspiré, sans doute, de l’alinéa 11 du préambule de la Constitution de 1946 selon lequel « la Nation garantit à tous (…) la protection de la santé ». Il est à noter que la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), s’est ralliée à cette position[12] en estimant que l’interdiction de la publicité en faveur du tabac se justifiait « compte tenu de l’importance de la protection de la santé publique, de la nécessité de lutter contre le fléau social que constitue, dans nos sociétés, le tabagisme, du besoin social impérieux d’agir dans ce domaine, et de l’existence d’un consensus européen ». Par conséquent, le législateur national dispose d’une importante marge de manœuvre pour apporter des limitations à la liberté personnelle de vapoter, dès lors qu’il opère une conciliation équilibrée entre les différents objectifs.
Ainsi, et conformément à l’avis du Conseil d’État, le projet de loi « Santé », dont l’examen au Sénat est prévu pour la mi-septembre, prévoit de renforcer les mesures d’interdictions applicables à la cigarette électronique, et notamment d’interdire son usage dans certains lieux publics, tels que les établissements accueillant des mineurs (les écoles, par exemple), les transports collectifs et les espaces clos collectifs de travail. De plus, le communiqué de presse du ministère[13] du 24 février 2015 précise que « la transposition par la France de la directive européenne « tabac » permettra l’application de mesures telles que […] l’interdiction totale de publicité pour les cigarettes électroniques (sauf sur lieux de vente et dans les publications destinées aux professionnels de la vente du tabac et des cigarettes électroniques) ». La publicité pour les cigarettes électroniques sera limitée, puis interdite définitivement d’ici le 20 mai 2016[14].
Au final, le principe de précaution semble guider et influencer l’écriture de la future législation sur les cigarettes combustibles, électroniques et autres additifs issus du tabac. Bien qu’à l’origine il ne trouve pas directement application dans le domaine de la santé (à l’inverse du principe de prévention, lequel suppose que les risques soient avérés – ce qui n’est pas le cas ici), l’avis du Conseil d’État renforce son applicabilité, tandis que la ministre de la Santé, à travers sa mise en œuvre, tente de « dénormaliser » la consommation de tabac, dans la mesure où celle-ci n’est pas un comportement banal et tue chaque année un consommateur sur deux.
Une cigarettes électronique de la marque JAI au prix de 60 euro fond littéralement dans sa pochette de rangement.
Aujourd'hui, une vapoteuse amatrice se présente à notre boutique Tabaless. Celle-ci nous informe qu'elle s'est fait offrir pour son anniversaire, une cigarette électronique de la marque JAI. Elle aurait acheté cette e-cig, au prix de 60 euro chez un buraliste situé dans la Marne. Il s'agit d'une cigarette électronique qui ressemble à une vraie cigarette avec une technologie datant d'il y a quelques années maintenant. Au niveau de son fonctionnement, cette e-cigarette n'a pas de bouton, elle se déclenche uniquemment lorsqu'on vapote avec.
Elle nous explique que sa première cigarette électronique JAI, ne fonctionnait pas. Elle a du l'échanger pour en obtenir une nouvelle.
La deuxième reçue avait l'air de fonctionner correctement jusqu'à ce jour. Lorsqu'elle aurait ouvert la pochette de sa JAI pour l'utiliser, elle aurait constaté que son embout, nommé clearomiseur, à fondu dans son sac, rendant son utilisation impossible.
Plusieurs points sont à déplorer :
1) La cigarette électronique JAI annoncée sur le site officiel https://www.jaivaping.com est à 25 euro. Ce prix fixe par la marque JAI, n'a pas été respecté par le buraliste qui a donc escroqué sa cliente. Il aura obtenu en plus de sa marge habituelle sur ce produit de bas de gamme, un bénéfice de plus de 35 euro pour un produit vendu 25 euro.
2) Aucune explication, aucune facture, aucun reçu n'a été donné à cette vapoteuse lors de son achat. Ce produit a été vendu comme un vulgaire paquet de cigarettes.
3) Cette cigarette électronique fabriquée par Impérial Tobecco, est dangereuse ! En plus de se déclencher tout seule sans que l'on aspire dedans, il n'y a pas eu de protection permettant de stopper automatiquement son utilisation au bout de 10secondes consécutives.
4) Imaginez en plus de tous ces problèmes rencontrés, les autres conséquences qu'il y aurait pu avoir avec cette surchauffe de batterie. Si son clearomiseur n'a pas plus fondu, c'est tout simplement parce qu'elle a eu la chance que la résistance du clearomiseur s'est déformée. Au final, le drame a été évité par chance. C'est parce que cette résistance n'a plus fait contact avec la batterie que la batterie n'a pas explosée.
Comme on vous l'a déjà dis, venez vous faire conseiller dans des boutiques professionnelles d'e-cigarettes électroniques. Eviter les revendeurs n'ayant aucunes expériences et vendant du matériel bas de gamme, non fonctionnel et très dangereux.
Paris Match a rencontré Hon Lik, l’inventeur chinois de la cigarette électronique, de passage à Londres pour annoncer le lancement de la e-cigarette Jai chez les buralistes français.
Hon Lik est le père de la cigarette électronique. C’est lui que six millions d’adeptes de la vape, en Europe, peuvent aujourd’hui remercier de les avoir libérés des cigarettes de tabac, celles qu’on appelle les “tueuses” dans le jargon des vapoteurs. Grand fumeur depuis ses jeunes années dans les plantations de tabac, cet originaire de Mandchourie (Han Li est son vrai nom), citoyen de Hong Kong depuis dix ans, attribue le génie de son invention à ses passions pour la médecine traditionnelle chinoise et pour l’électronique.
La toute première cigarette électronique de Hon Lik.
Copié partout en Chine et contré par l’industrie du tabac, il lui aura fallu attendre dix ans pour que son innovation, brevetée en 2003, soit désormais protégée par un partenaire de taille, le géant britannique Imperial Tobacco. Sa filiale, Fontem Ventures, dédiée aux produits sans tabac, a racheté les brevets de l’inventeur. Et lance des procès contre ses concurrents pour contrefaçon. Une belle revanche pour Hon Lik qui annonce aujourd’hui le lancement de la cigarette Jai : une vapoteuse aux normes hyper contrôlées, distribuée en France chez 7 000 buralistes. Egalement un signe de l’emprise influente des géants du tabac sur ce marché, alors que se joue actuellement une réglementation, en Europe, qui pourrait leur être favorable.
Paris Match. Comment l’idée de créer une cigarette électronique vous est-elle venue ? Hon Lik. Cette invention s’est faite par hasard… Et ce sont les patchs de nicotine qui me l’ont inspirée ! Gros fumeur depuis mes 18 ans (entre deux et trois paquets par jour), chacune de mes tentatives d’arrêt se soldait par un échec au bout de quelques mois. J’ai alors essayé les patchs de nicotine à partir de 2002, quand ils commencèrent à être en vogue en Chine. Une nuit, alors que j’avais oublié de retirer mon patch, j’ai fait des cauchemars atroces. Je me suis dit que c’était lié au patch. J’ai voulu vérifier et retenter l’expérience en le gardant pour la nuit. J’ai à nouveau fait de nombreux cauchemars. J’en ai conclu que la nicotine stimulait considérablement notre cerveau, surtout quand on dort. Le spécialiste de médecine chinoise que je suis, grand fumeur de surcroit, a pu constater que ces patchs étaient insuffisants pour satisfaire mes besoins en nicotine. Mon envie de fumer revenait au bout d’une semaine. Quand on fume une cigarette, la nicotine monte rapidement au cerveau, et crée un “pic”, contrairement au patch qui maintient un niveau régulier mais relativement bas de nicotine. Finalement, ce sont les patchs qui m’ont permis de comprendre que le pic était important pour le fumeur et que le niveau de nicotine atteint avec cette méthode de sevrage était insuffisant, et entraînait des perturbations du sommeil. J’ai donc cherché à reproduire ce pic de nicotine dont les fumeurs ont besoin.
“L’OMS ADMET AUJOURD’HUI QUE LA CIGARETTE ÉLECTRONIQUE EST BIEN MOINS NOCIVE QUE LE TABAC”
Que pensez-vous des études qui alertent sur les risques nocifs de la cigarette électronique (présence de formaldéhyde, traces de métaux lourds…) ? On parle de substances cancérigènes qui seraient contenues dans la cigarette électronique mais on ne les compare jamais avec celles contenues dans d’autres produits couramment consommés tels que les viandes grillées, la bière… Ce sont des informations incomplètes qui effraient les consommateurs. C’est injuste, non seulement pour les professionnels de la cigarette électronique mais pour les utilisateurs. Quand on allume une cigarette traditionnelle, celle-ci produit plus de 5 000 substances chimiques, parmi lesquelles plusieurs centaines sont très dangereuses pour notre santé. On n’a aucun contrôle sur les substances nocives produites par la cigarette. A l’inverse, la cigarette électronique, qui ne contient aucun élément chimique lié à la combustion, permet de contrôler les substances utilisées. Assez prudente au départ, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) admet aujourd’hui que la vapeur produite par la cigarette électronique contient bien moins de substances nocives que la cigarette traditionnelle. Cela commence d’ailleurs à faire consensus au sein des instituts de recherche et parmi les experts de santé publique.
“MON ALLIANCE AVEC FONTEM VENTURES EST UN PARTENARIAT IDÉAL”
Dix ans après votre invention, vos brevets ont été rachetés par Imperial Tobacco. Pourquoi autant de temps? Auparavant, ma société avait discuté avec de grands groupes du secteur mais nous n’étions pas parvenus à des accords pour diverses raisons. En réalité, j’ai revendu mes brevets à Fontem Ventures, filiale d’Imperial Tobacco Group. Cette filiale propose des alternatives à la cigarette traditionnelle (cigarette électronique, patchs, inhalateur de nicotine…). Les capacités en recherche et développement de la maison-mère, Imperial Tobacco, sont particulièrement importantes. Cette société accorde une grande importance à la propriété intellectuelle et recherche des produits de grande qualité. Ce qui correspond à mes attentes. C’est ce qui en fait un partenariat idéal pour moi. Fontem Ventures ne vend pas de cigarettes traditionnelles, mais elle bénéficie d’un réseau de détaillants qui permet de diffuser cette cigarette électronique.
Selon vous, quel est le circuit de distribution le plus légitime pour la cigarette électronique? Partout ? Chez les buralistes ? Dans les pharmacies ? Cela dépend des pays. Aux Etats-Unis, on peut en acheter dans les superettes ouvertes 24h/24. Distribuer les cigarettes électroniques via les pharmacies ne serait pas très pratique pour le consommateur, qui aurait peut-être plus de mal à l’accepter : fumer n’est pas une maladie, c’est une habitude. La cigarette électronique serait plus accessible chez les buralistes. Comme elle répond à un besoin des fumeurs, ce réseau est peut-être le plus adapté en France.
“UN INDUSTRIEL DU TABAC EST LE MIEUX PLACÉ AUJOURD’HUI POUR DIFFUSER LA CIGARETTE ÉLECTRONIQUE”
N’est-ce pas paradoxal de vous allier avec un industriel du tabac alors que vous combattez le tabac ? Les cigarettiers, dont Imperial Tobacco, constatent que la consommation de tabac dans les pays développés n’a de cesse de diminuer. C’est une tendance inéluctable.La cigarette électronique est aujourd’hui la meilleure alternative à la cigarette traditionnelle et un industriel du tabac est le mieux placé pour la diffuser.Si ce sont d’autres entreprises qui la diffusent, elles feront face à différents obstacles. Le partenaire avec lequel j’ai établi cette alliance n’est pas la question fondamentale. C’est le choix des consommateurs qui, à l’avenir, permettra de prouver que ce partenariat permet une diffusion plus large de ce produit.
“LA RÉGLEMENTATION EUROPÉENNE PERMETTRA UN DÉVELOPPEMENT PLUS SAIN DE LA CIGARETTE ÉLECTRONIQUE”
Jamais les ventes de tabac n’ont baissé aussi vite que depuis l’arrivée de la cigarette électronique. Les défenseurs de la vape (médecins et associations d’usagers) redoutent que la réglementation européenne, en s’alignant sur celle du tabac, ne finisse par étouffer, voire tuer une alternative efficace au tabac. Qu’en pensez-vous ? La directive européenne sur le tabac a pour but de préserver la santé des consommateurs et de protéger aussi les non-fumeurs du tabagisme passif. A mon avis, elle ne provoquera pas l’étouffement de ce marché. Le développement de la cigarette électronique, en Europe et aux Etats-Unis, est en progression. De plus en plus de gouvernements et d’experts voient cela d’un bon œil. Je ne suis pas expert en la matière, mais en tant que professionnel, j’espère que les gouvernements soutiendront le développement de la cigarette électronique et mettront en place des législations positives en termes de santé publique. Si son impact sur les enfants ou les jeunes est relativement limité, il faudra légiférer et interdire sa vente aux mineurs et son utilisation dans certains lieux publics. Il faudra aussi imposer des normes aux fabricants. La sécurité doit être une préoccupation importante dans ce domaine.La mise en place de législations ne va pas tuer ce marché. Au contraire, elle permettra à ce marché de connaître un développement plus sain.Le consommateur pourra acheter des cigarettes électroniques aussi facilement que des cigarettes traditionnelles. Il aura accès à un choix libre et juste d’acheter, soit des cigarettes électroniques soit des cigarettes traditionnelles.
Jusque-là, les cigarettes électroniques produites par l’industrie du tabac n’ont pas eu de succès auprès des vapoteurs qui préfèrent les modèles, plus évolués, rechargeables avec réglage de puissance. Quelle est la valeur ajoutée de la cigarette électronique Jai ? Fontem Ventures a investi considérablement en recherche et développement pour améliorer la technologie de ce produit dont les matériaux sont aux normes de la FDA. Les liquides utilisés sont achetés en Allemagne ou en France et entrent dans la catégorie des additifs alimentaires. La nicotine est produite en Suisse par des sociétés pharmaceutiques. Les emballages utilisés sont validés au Royaume-Uni. Ce produit répond aux plus hauts standards de qualité, ce que je ne retrouve pas dans les autres produits disponibles sur le marché. De nouveaux brevets sont en cours. Nous allons continuer d’améliorer nos produits. De nouveaux modèles vont bientôt sortir, qui auront une capacité de recharge plus importante.
“DE NOUVEAUX CONCEPTS DE CONSOMMATION APPARAÎTRONT”
Est-ce que pour vous la cigarette électronique reste un moyen d’arrêter de fumer ou est-ce un art de vivre à part entière ? Je l’ai conçue comme un produit accessible à tous qui permet différents usages. Evidemment, l’usage que l’on en fait dépend du but recherché. Différentes tendances apparaîtront à l’avenir : certains choisiront d’arrêter de fumer, d’autres remplaceront le tabac par la cigarette électronique. Peut-être qu’on ne choisira plus de remplacer toute cigarette traditionnelle par une cigarette électronique et les limites seront plus floues. Ceux qui apprécient la nicotine comme un stimulant, à l’instar de la caféine, utiliseront la cigarette électronique car les dangers sont limités. Il y aura sûrement de nouveaux concepts de consommation liés à ce produit.
Fumez-vous encore du tabac ? Je peux ne pas fumer pendant un ou deux mois, mais je finis toujours par rechercher cette sensation de tabac, son goût et son effet stimulant. Par ailleurs, pour mon travail de recherche et développement, je m’efforce de goûter et d’essayer différents tabacs pour adapter nos produits, tant au niveau du goût que de la concentration en nicotine, en fonction des demandes des différents pays.
La cigarette électronique est le nom générique désignant des générateurs d’aérosols dont la forme rappelle celle de la cigarette et servant à délivrer de la fumée artificielle aromatisée contenant ou non de la nicotine. L’emplacement du filtre contient une mèche ou un réservoir pour le liquide aromatique de substitution au tabac. Les principaux ingrédients retrouvés dans la majorité des produits sont la nicotine (optionnelle), le propylène glycol, la glycérine et un arôme.
Les produits commercialisés sont soient des cigarettes à usage unique, soit des cigarettes utilisant des cartouches pré-remplies ou des cartouches rechargeables avec un liquide de recharge. Les liquides de recharge sont soumis à la réglementation applicable aux produits chimiques.
La cigarette électronique est généralement équipée de batteries qui sont alimentées par un chargeur de type USB avec un adaptateur (transformateur) à brancher sur le secteur. L’adaptateur est soumis aux règlementations relatives à la sécurité électrique et à la compatibilité électromagnétique.
La cigarette électronique en tant que médicament
Selon le communiqué de presse du 30 mai 2011 de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), la cigarette électronique relève des dispositions du Code de la santé publique relatives au médicament si :
elles revendiquent l’aide au sevrage tabagique (article L.5121-2 du Code de la santé publique) ;
la quantité de nicotine contenue dans la cartouche (cigarette à usage unique ou une cartouche pré-remplie) est supérieure ou égale à 10 mg ;
le liquide de recharge a une concentration en nicotine supérieure ou égale à 20 mg/mL.
Dans ces trois cas, le produit doit disposer d’une autorisation de mise sur le marché (AMM). Actuellement aucun de ces produits ne fait l’objet d’une AMM.
Les autres cigarettes électroniques
Lorsque le produit n’est pas considéré comme un médicament, les dispositions du Code de la consommation s’appliquent concernant l’obligation générale de sécurité.
Les liquides de recharges, lorsqu’ils ne sont pas considérés comme des médicaments, sont également soumis aux dispositions du règlement (CE) n°1272/2008 ou de l’arrêté du 9 novembre 2004 en matière de classification, d’étiquetage et d’emballage des mélanges dangereux. Les étiquetages des produits sont susceptibles d’être modifiés en cas d’obtention de nouvelles données de toxicité de la nicotine.
Etiquetage et emballage, selon les critères du règlement (CE) n°1272/2008, des liquides de recharge mis sur le marché pour la première fois après le 1er juin 2015 :
Etiquetage et emballage, selon les critères de l’arrêté du 9 novembre 2004, des liquides de recharge mis sur le marché pour la première fois avant le 1er juin 2015, ces produits peuvent être commercialisés jusqu’au 1er juin 2017 :
Les recharges liquides ne doivent pas comporter de représentation graphique du fruit ou de la plante comestibles symbolisant le parfum du produit. Les produits ne doivent pas être susceptibles d’attirer ou d’encourager la curiosité active des enfants ou d’induire les consommateurs en erreur sur la nature du produit.
Toute publicité de recharges liquides contenant de la nicotine doit comporter la mention « Dangereux. Respecter les précautions d’emploi ». Par ailleurs, les pages web de présentation des recharges liquides de cigarettes électroniques contenant de la nicotine commercialisées sur internet, doivent contenir :
pour les produits étiquetés selon les critères du règlement (CE) n°1272/2008 : les mentions : « Nocif par contact cutané » ou « Toxique par contact cutané » en fonction de la concentration en nicotine du produit ;
pour les produits étiquetés selon les critères de l’arrêté du 9 novembre 2004 : les mentions : « Nocif », « Nocif par contact cutané », « Toxique » ou encore « Toxique par contact cutané » en fonction de la concentration en nicotine.
Les publicités des cigarettes électroniques ou des recharges liquides ne doivent pas constituer une publicité indirecte pour le tabac ou pour les médicaments par présentation.
La vente de cigarettes électroniques à des mineurs est interdite.
Les liquides de recharge classés toxique doivent faire l’objet d’une déclaration de toxicovigilance auprès des centres antipoison et de toxicovigilance.
D’autres obligations issues de la directive 2014/40/UE concernant notamment la limitation des volumes des contenants, des étiquetages supplémentaires et des règles encadrant la publicité de ces produits, seront transposées dans le Code de la santé publique et applicables aux cigarettes électroniques à compter du 20 mai 2016.
Les chargeurs électriques
Les chargeurs électriques doivent comporter le marquage CE. Ils sont soumis aux dispositions du décret n°95-1081 du 3 octobre 1995 relatif à la sécurité des personnes, des animaux et des biens lors de l’emploi des matériels électriques destinés à être employés dans certaines limites de tension, du décret n°2006-1278 du 18 octobre 2006 relatif à la compatibilité électromagnétique des équipements électriques et électroniques et aux normes NF EN 61558-1 et 61558-2-6 relative à la sécurité des transformateurs, bobines d’inductance, blocs d’alimentation et produits analogues pour des tensions d’alimentation jusqu’à 1 100 V.
Les éléments ci-dessus sont donnés à titre d’information. Ils ne sont pas forcément exhaustifs et ne sauraient se substituer à la réglementation applicable. Pour tout renseignement complémentaire, reportez-vous aux textes applicables ou rapprochez-vous de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) ou de la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) de votre département.
Michèle DELAUNAY, Députée de la Gironde, Ancien-Ministre
Michèle Delaunay, députée de la Gironde, Ancien-Ministre, salue l’adoption aujourd’hui, à l’Assemblée nationale, de la proposition de résolution Européenne appelant à une coordination des politiques européennes en matière de prévention et de lutte contre le tabac.
Cette résolution comprend 5 piliers essentiels pour lutter contre le tabac, hécatombe sanitaire et financière : une harmonisation vers le haut de la fiscalité du tabac, un renforcement de la lutte contre les achats transfrontaliers illicites, un appel à l’extension du paquet neutre, ainsi qu’une mise en commun d’une campagne européenne de lutte contre le tabac. S’ajoute au texte initial la prise en compte de l’amendement que j’ai proposé, et qui a été adopté à l’unanimité, visant à demander à la Commission Européenne d’élaborer des recommandations destinées à harmoniser les procédures civiles en matière de recours des victimes du tabac et à promouvoir les actions de groupe.
Il y a urgence : 750.000 Européens décèdent chaque année du tabac. Cette résolution doit nous encourager à faire de la France un pays précurseur en Europe, pour sortir du tabac d’ici 2030, objectif que je me suis assignée en tant que cancérologue et parlementaire.
Le fonds de pension du Sénat finance l’industrie de l’armement, des cigarettiers et des alcooliers, l’industrie pétrolière, l’agro-industrie, de grands pollueurs opposés aux accords climatiques mondiaux, des spéculateurs sur les matières premières alimentaires ou encore des producteurs d’OGM ou de produits nocifs pour la santé, constate Ecolo-Groen à l’issue d’un examen minutieux du portefeuille géré par la caisse de retraite de la Haute assemblée. Représenté au Conseil d’administration de ladite caisse, le groupe Ecolo-Groen dit avoir tenté en vain de modifier la gestion du fonds de pension en proposant d’instaurer des critères négatifs (interdiction de financement de certains secteurs) et positifs (obligation d’apporter certains soutiens, notamment à l’économie belge).
Les Verts ont pointé pour 54 millions d’euros de valeurs problématiques dans le portefeuille obligataire du Sénat. Il est question du financement du gaz de schiste via “KBC-Energie”, l’agriculture intensive génétiquement modifiée (Monsanto via “Petercam Agrifood”), et les climato-sceptiques à travers “European Larges Caps”. Le Fonds de pension du Sénat investit également dans des “tracks”, placement collectif avec index boursier aggloméré. Ecolo-Groen a notamment repéré le tracker “SPDR S&P 500 ETF” qui finance le nucléaire et la défense (Honey Well international INC), l’armement (Raytheon, Textron defense, Curtiss Wright COR, General Dynamics CORP (Lockheed Martin), fabriquant du F16 actif dans les bombes à fragmentation ou United technologies CORP (UTC). Enfin, on retrouve également des extracteurs de gaz de schiste (Cabot oil gas, Chesapeake ConocoPhillips, Halliburton et des cigarettiers (Philipp Morris et Lorillard).
Outre l’instauration de critères négatifs et positifs, Ecolo-Groen demande que la Caisse de Retraite des Sénateurs soit soumise à un audit par un organisme spécialisé dans l’évaluation de la durabilité et de l’éthique des placements financiers.
La Caisse de retraite des Sénateurs est chargée du financement de la pensions des anciens sénateurs et sénateurs cooptés mais aussi des ministres du gouvernement fédéral.
Le Sénat attentif depuis plusieurs années à rendre ses placements éthiques
Le Sénat prête attention depuis plusieurs années à rendre les placements de son fonds de pension éthiques, et ce sur la base d’une liste de critères d’exclusion reconnue comme une norme internationale, a affirmé mercredi le sénateur sp.a Bert Anciaux sur les ondes de Radio 1. “Si des investissements contraires à l’éthique ont été réalisés – ce que je n’exclus pas – alors il faut les aborder”, a commenté M. Anciaux. “Quand vous investissez pour 200 millions, il y a toujours un risque que des problèmes se présentent.” Le socialiste flamand insiste sur le fait qu’un travail est effectué depuis plusieurs années afin de rendre les investissements du fonds plus éthiques.
“Il se peut toutefois qu’un des placements, parmi les dizaines réalisés dans un paquet de quelque 500 entreprises, soit problématique”, reconnaît le sénateur, qui affirme être résolu à modifier cette situation.
La sénatrice Elisabeth Meuleman (Groen) estime pour sa part que plusieurs paquets d’investissement regroupent de nombreuses entreprises qui posent problème. M. Anciaux regrette que les écologistes flamands mettent aujourd’hui ce dossier en avant, alors qu’ils n’ont jamais rien dit au conseil d’administration à ce sujet. Mme Meuleman nuance pour sa part en rappelant que Groen forme un groupe parlementaire avec Ecolo, et qu’un de ses confrères francophones a déjà soulevé ce problème à deux reprises.
Vidéo : Au Canada, une amende record de 15,5 milliards de dollars pour trois cigarettiers
Trois fabricants de cigarettes ont été condamnés lundi par la Cour supérieure du Québec à verser au total plus de 15 milliards de dollars canadiens (11,3 milliards d’euros) de dommages et intérêts à plus d’un million de victimes du tabac.
La cigarette électronique ne sert pas de “porte d’entrée” dans le tabagisme chez les jeunes, selon une enquête auprès de plus 3.000 collégiens et lycéens de Paris, publiée à la veille de la Journée sans tabac de dimanche.
L’expérimentation de la e-cigarette a connu une forte augmentation en 3 ans avant de se stabiliser cette année, selon les premiers résultats de l’enquête 2015 conduite par Paris Sans Tabac sur un échantillon représentatif de près de 3.350 élèves, en partenariat avec le rectorat de l’Académie de Paris.
“Clairement, la cigarette électronique n’apparaît pas comme un produit de rentrée dans le tabagisme mais comme un produit de remplacement du tabagisme chez les jeunes, à Paris”, commente le professeur Bertrand Dautzenberg, pneumologue, président de Paris Sans Tabac.
A 12 ans, 10% des élèves interrogés l’ont déjà expérimentée, A 16 ans, ils sont plus de 50%.
Mais la grande majorité (près de 72%) de ceux qui l’expérimentent ne l’utilisent pas régulièrement.
Les utilisateurs réguliers de la “e-cig” sont même en baisse entre 2014 et 2015, passant de 14% à 11%, chez les 16-19 ans et de 9,8% à 6% chez les 12-15 ans.
Au total, l’usage régulier concerne moins de 10% des élèves de 12-19 ans à Paris.
Parallèlement à l’expérimentation importante de la cigarette électronique (interdite à la vente aux mineurs en France), on constate “une baisse significative du taux de tabagisme, quotidien ou occasionnel” chez les jeunes qui passe de 20,2% en 2011 à 7,4% en 2015 pour les 12-15 ans et de 42,9% à 33,3% pour les 16-19 ans, note le rectorat.
L’e-cigarette est un “moindre mal”, même si “le mieux est de ne rien prendre”, ajoute pour sa part le professeur Dautzenberg qui se réjouit que “le tabac devienne ringard” chez les jeunes .
Le SYNAPCE fusionne avec la FIVAPE pour combattre la vape libre
Paris, le 27 mai 2015 – Face aux défis rencontrés par la vape libre, le SYNAPCE, Syndicat National des Professionnels de la Cigarette Electronique, est convaincu des atouts et talents de la filière française de la e-cigarette et des e-liquides. Un avenir solide et porteur d’espoir est possible et ce, en dépit des difficultés et menaces qui pèsent sur le secteur, dont la transposition de la directive européenne sur les produits du tabac.
La vape progresse et le nombre de vapoteurs français ne cesse d’augmenter. Les professionnels de la e-cigarette sont tenus de s’adapter constamment à un marché toujours plus dynamique, avec pour objectif premier la sécurité et la qualité des produits de la vape.
Cependant, les obstacles rencontrés par la vape indépendante restent conséquents : directive européenne, loi de santé, publicité, normalisation, formation professionnelle, études et recherches scientifiques, désinformation … et un lobby du tabac toujours déterminé à imposer des cigalikes « gadgets », ainsi qu’une vision tronquée de la cigarette électronique.
Plus que jamais en 2015, les responsabilités et engagements des professionnels de la vape sont accrus et appellent à la solidarité. Dans cette volonté d’union et de cohésion, le SYNAPCE a donc décidé de se rallier à la Fivape pour contribuer à la stratégie et aux projets de la Fédération interprofessionnelle de la vape.
A compter de ce jour, le SYNAPCE cesse ainsi d’exister et ses membres désireux de continuer à défendre la vape rejoignent la Fivape (www.fivape.org)
A propos de la Fivape
La Fivape, Fédération Interprofessionnelle de la Vape, réunit les professionnels indépendants de la e-cigarette et des e-liquides en France. Organisée en quatre Secrétariats – Fabricants, Distributeurs, Relations avec les utilisateurs, Europe et International – la Fivape agit en faveur des métiers et expertises de la vape. Les missions de la fédération : fédérer, représenter, former, normaliser et défendre la vape libre. La fédération et ses adhérents signent une déclaration d’indépendance aฬ l’égard des multinationales du tabac.
La conclusion de la polémique sur les Dry Burn issue des discours du Dr Konstantinos Farsalinos
Depuis plusieurs jours, il y a des débats sur la toile concernant le premier discours ( sur radio de RY4 le vendredi 22 mai ) du Dr Konstantinos Farsalinos concernant la méthode des Dry Burn pour “nettoyer” ses coils ou pour les resserrer lors de leur montage dans les atomiseurs.
Pour rappel, concrètement le Dry burn est un processus utilisé par les vapoteurs pour préparer leur résistance. La résistance doit être chauffée à nue sans mèche / coton ou liquide jusqu’à ce qu’elle deviennent rouge vive.
Pourquoi utiliser la méthode du Dry Burn ?
Pour vérifier que la résistance chauffe de façon équitable sur l’ensemble de la longueur du fil non résistif.
De détecter les points chauds. ( Les point chauds apparaissent lorsqu’une partie de la résistance, chauffe anormalement ou quand le fil résistif a une longueur trop grande dans le vide entre la fin du coil et la connectique. Il est possible de le voir, simplement en faisant chauffer la résistance jusqu’au rouge vif.
Nettoyer le fil résistif des résidus de liquide de la précédente utilisation
Le micro coil est encrassé de résidus de liquide
On fait chauffer le fil non résistif jusqu'au rouge vif
On passe uniquement le coil sous l'eau (attention de ne pas mouiller le Mod et la batterie)
Le Coil est à nouveau propre
Maintenant que nous avons fait un résumé sur le fonctionnement du Dry Burn, on va s'attarder sa la polémique, à savoir la dangerosité d'utiliser ou non cette méthode.
Voici à son premier discours (en anglais) :
Pour résumer, le Dr Konstantinos Farsalinos dit que faire chauffer le fil résistif a de hautes températures en le faisant rougir avec la méthode du Dry Burn, est dangereux pour la santé. D'après lui, cette action détruirait la structure moléculaire du métal de filament ce qui favoriserait la transmission de molécule du métal dans la vapeur de nos liquides inhalés dans nos poumons. Il faudrait donc arrêter d'utiliser le dry burn pour nettoyer les fils résistifs, arrêter les micro coils serrés et arrêter de faire du power vaping (qui nécessite de faire chauffer le coil à une forte puissance pour délivrer un maximum de vapeur).
Evidemment, cette révélation n'a pas plus a beaucoup d'entre nous qui utilisons quotidiennement ces méthodes dans notre manière de vaper. Le Dr Konstantinos Farsalinos a reçu pas mal de retour de vapoteurs concernant cette annonce, parfois on lui demandait juste des informations complémentaires sur cette déstructuration de molécules mais parfois j'ai pu lire des propos de vapoteurs qui sont inadmissibles. Pour rappel, ce médecin est pour la vape et il essaye de déterminer tout ce qui est bon pour la vape mais aussi ce qui est mauvais pour nous, utilisateur. Heureusement, il y a des vapoteurs plus intelligents qui temporisent ces propros et qui savent réflechir avant de s'emballer comme le reviewer Geek N Vaps.
โโ
Suite à ce mouvement, le Dr Konstantinos Farsalinos a réagit aux nombreuses questions et interrogations posées par les vapoteurs. Voici lelien de l'article qu'il a publié dans son blog.
Pour résumer, il a invité Pedro Carvalho, un expert en sciences des matériaux possédant une bonne expérience sur la structure métallique, la composition et de la dégradation des matériaux. Cette personne est bien connu dans communauté de la vape et connait parfaitement le fonctionnement des reconstructibles.
Ils expliquent que le fil résistif n'est pas fait pour être en contact directe avec du liquide de manière continue. Il précise que dans une étude faite par des chercheurs ils ont même détecté des traces de chrome et de nickel dans la vapeur dégagée par la résistance, sans qu'elle est subit de Dry Burn. Il note cependant que les traces détectées sont infimes et qu'elles ne sont pas préoccupantes pour notre santé.
Lorsque la résistance est utilisée avec un Dry Burn elle est bien au dessus de 700°c ce qui provoque des effets non négligeables sur la structure du métal, au niveau de ses atomes. Il explique aussi que cette chaleur dégagée par le coil avec la présence d'oxygène favorise l'oxydation de la résistance. Ce phénomène changerai la taille des grains de métaux provoquant des liaisons non souhaités entre les différents atomes du métal. De plus, les liquides favorisent eux, la corrosion des métaux. Elle provoquerait donc une détérioration du métal qu'on inhalerait et qui serait elle nocive et que l'on inhalerait par la suite.
Il rajoute par la suite que même si le Dry Burn peut être nocif pour la santé, ca reste vraiment de manière infime.
Concernant le Power Vaping (çà c'est pas vraiment nouveau), il est dangereux d'inhaler surtout sur dripper à des puissances non conventionnelles. Qui n'a jamais connu de Dry It en vapotant sur dripper et encore plus lorsque l'on fait du Power Vaping ? Il est logique que plus vous utilisez de puissance sur votre dripper, plus lors de dry it, l'exposition à des dégagements chimiques sera importante. Il en va de même sur tout ce qui s'utilise en nouveau matériel en inhalation directe. En bref, avec ce genre de matériel, vous vous exposez d'avantage aux risques, après chacun est libre de choisir son matériel. et sa façon de vaper.
Tant qu'aucune étude concrête n'a été réalisé sur les différents fils résistifs et non résistifs du marché, il sera difficile d'être certains des propos avancés par ce médecin. Je préconise tout de même de faire attention et d'éviter au maximum de dry burner vos coils.
Pour conclure son article, il a simplement essayé d'expliquer qu'il préconise de ne pas utiliser cette méthode ou le moins possible, pour éviter de s'exposer inutilement à des éventuels dangers dans l'attente de nouvelles études. Ce qui est sur, c'est que même en utilisant le Dry Burn, le danger sera infiniment moins important que de fumer des cigarettes traditionnelles.
Tableaux et courbes des statistiques de la Box eVic VT 60 Watts de chez Joyetech
D’après les statistiques relevées ci-dessus, on peut donc en conclure que la eVic VT 60 watts de chez Joytech détient de très bonnes performances que ce soit en simple mod électronique ou en mode contrôleur de température. Au niveau de la précision de ce chipset, on peut pas encore le comparé a un DNA40 qui est quand même beaucoup plus précis et régulier mais on notera qu’elle vient bien le taquiner de très près. Il va s’agir d’une des meilleurs boxs au niveau qualité prix du marché. Elle sera disponible début juin 2015.
Détecteur de fumée (et de vapeur) comment marchent ceux en France ? quelle est la loi ?
Beaucoup de vapoteurs ont déjà activé des détecteurs de fumée dans des hôtels, dans des lieux publics en utilisant une simple cigarettes électronique. Je vous confirme que les détecteur de fumée en France, détectent aussi la vapeur dégagée par la e-cig (pour les détecteurs qui respectent les normes françaises).
Le détecteur de fumée optique (à cellule photoélectrique) est le seul type de détecteur autorisé en France (tous les DAAF de la norme NF sont des détecteurs optiques). Ils sont les plus récents et les mieux adaptés aux incendies domestiques car ils réagissent aux incendies à progression lente qui peuvent couver pendant de nombreuses heures avant de s’enflammer (ex : feux provoqués par un cigarette, …). Ces détecteurs sont composés d’une diode électroluminescente (LED), d’une chambre optique, et d’une cellule photo-électrique. Lorsque la fumée arrive au niveau du détecteur, la diode diffuse de la lumière sur la cellule photo-électrique produisant à son tour un courant qui permet de déclencher l’alarme. Ces détecteurs sont particulièrement efficaces pour les incendies domestiques qui peuvent parfois couver pendant plusieurs heures avant de voir apparaitre les premières flammes. Ces feux à évolution lente sont d’ailleurs les plus nombreux et les plus dangereux.
Pour éviter d’activer les détecteurs de fumée, respectez les préconisations suivantes :
Préconisation 1 : éviter de fumer/ vaper à 50 centimètres de votre outil de détection. Cela déclenchera de manière certaine votre outil de part la proximité de la fumée / vapeur et sa densité.
Préconisation 2 : si vous le pouvez, aérez la pièce dans laquelle vous fumez / vapotez (surtout dans le cas où vous êtes un grand nombre à fumer).
Préconisation 3 : bien placer son détecteur. D’une manière générale, votre outil de détection incendie doit être placer au centre de la pièce à vitre et/ou dans le couloir qui relie les différentes pièces de votre logement. Ainsi, dans la mesure du possible, éviter de placer votre détecteur juste au dessus de la zone la plus exposée.
Loi pour l’équipement des logements
Après avoir été repoussée durant des années, la loi no 2010-238 du prévoit que « ce dispositif sera obligatoire dans tous les logements (privés) d’ici le en France ». C’est au propriétaire du logement que l’obligation d’achat et d’installation revient. Les occupants seront responsables de l’entretien de leurs détecteurs.
Le Comité national malveillance incendie sécurité (CNMIS) est un organisme de certification qui est responsable de déterminer quels détecteurs peuvent obtenir la norme CE (norme CE EN 14604 du 10 janvier 2011). Le décret no 2011-36 du , initialement déposé par les députés Damien Meslot et Pierre Morange, rend obligatoire en France la mise en place de détecteurs de fumée dans les logements. Pour les ménages qui ne sont pas en règle en 2016, les assureurs pourront augmenter les primes.
L’occupant du logement doit informer son assureur habitation de l’installation d’un détecteur de fumée au moyen d’une attestation. La compagnie d’assurance ne peut pas se prévaloir du défaut d’installation du détecteur pour s’exonérer de son obligation d’indemniser les dommages causés par un incendie.
Un arrêté publié au Journal officiel du précise les exigences auxquelles doivent répondre les détecteurs de fumée installés dans chaque logement ainsi que les conditions de leur installation, leur entretien et de leur fonctionnement.
En France, tout lieu d’habitation doit être équipé d’au moins un détecteur de fumée normalisé au plus tard. le 8 mars 2015.
Blessé à la main par l’explosion de sa cigarette électronique
Le jeune homme de 21 ans est sérieusement blessé la main. Un problème de batterie pourrait être en cause.
Brice Pageot a été sérieusement blessé à la main droite par l’explosion d’une cigarette électronique. dans la nuit de samedi à dimanche “J’aurais pu être défiguré”, explique le jeune Nantais de 21 ans qui vapotait chez lui à Ligné, en Loire-Atlantique quand l’incident est arrivé.
Il raconte que sa cigarette électronique a monté en pression avant de lui exploser entre les doigts: “Ma cigarette électronique a sifflé et m’a pété à la main”.
Selon lui, les conséquences auraient pu être beaucoup plus graves.
Il pourrait s’agir d’un dysfonctionnement de la batterie. “Selon les premiers éléments de l’enquête, la cause probable de l’accident viendrait d’une défectuosité de l’accu (lithium-ion) placé dans l’appareil”, précise le titre de presse.
Son voisin, ancien pompier volontaire, a pu lui porter secours. Blessé à la main droite, le jeune homme a été transporté à la clinique de la main de Nantes.
Rarissime
Le commerçant chez qui a été achetée la cigarette a été informé de l’accident. Les derniers acheteurs du produit vont être contactés par le revendeur, ainsi que le fabricant. Pour l’heure aucun autre incident de ce type n’a, semble-t-il, était signalé.
Ce genre d’accident est, semble-t-il, rarissime en France où un premier cas avait été répertorié en septembre dernier, du côté de Limoges (Haute-Vienne). Mais d’autres cas similaires ont été signalés en Angleterre, ou au États-Unis.
Des nerfs et des tendons ont été touchés
La cigarette électronique qu’il était en train de fumer a chauffé et “elle a pété d’un coup”, raconte-t-il. La vapoteuse lui a occasionné de graves lésions à la main droite : “J’ai des broches dans le petit doigt, j’ai des nerfs et des tendons qui ont été touchés et il me reste encore des morceaux de batterie dans la main”, raconte le Nantais qui a décidé de porter plainte contre le fabricant chinois. La piste d’une batterie en lithium défectueuse est évoquée.
Le jeune homme ne sait pas encore s’il gardera des séquelles. Mais son père, Luc Pageaud, est choqué. Son fils est apiculteur : “Malheureusement, peut-être qu’il ne le pourra plus”, déclare-t-il à M6.
“Les cigarettes électroniques sont très dangereuses”, conclut le fumeur qui estime avoir évité le pire de justesse : “J’aurais pu être défiguré si je l’avais encore dans la bouche. Je n’aurais plus eu de visage.”
Il s'agit d'un article à prendre avec des pincettes. Si on regarde dans un premier temps le matériel utilisé par ce jeune homme, on peut se rendre compte qu'il ne s'agit pas d'une simple cigarette électronique. L'objet utilisé par cet individu est appelé un Mod mécanique. Il est utilisé uniquement par des personnes extèmement expérimentés. Le problème de cette surchauffe est due au fait que cette personne n'a pas su choisir une batterie compatible avec son Mod mécanique. Deux matériels n'étant pas fait pour être ensemble peut être dangereux. Ce problème est uniquement lié à un manque d'expérience de cette personne. On peut remarqué qu'il n'explique pas vraiment les conditions d'utilisation lors de cet incident.
Nous conseillons aux personnes non averties, de poser des questions lors d'un achat afin de pouvoir se faire conseiller par un professionnel. Nous sommes là pour vous aider a choisir un matériel adapté à votre utilisation.
Une étude menée par deux épidémiologistes dévoile que 19.000 Françaises sont décédées du tabac en 2010. En trente ans, le nombre de décès chez les femmes a été multiplié par six.
La parité entre hommes et femmes progresse à petits pas... Pour le meilleur et pour le pire. Si la consommation d'alcool des femmes approche doucement celle des hommes, le tabac fait également des ravages sans tenir compte du sexe. 19 000 femmes sont décédées en 2010, selon l'évaluation de Catherine Hill et Laureen Ribassin-Majed, épidémiologistes françaises, respectivement à l'Institut Gustave Roussy et à l'Inserm. Leur travail a été publié dans la revue spécialisée The European Journal of Public Health. Un chiffre en nette hausse puisqu'en 1980, le tabac faisait 2700 victimes. Le nombre de victimes de sexe féminin a ainsi été multiplié par six en trente ans. Au total, ce sont 78 000 personnes qui sont décédées à cause du tabac en 2010.
Les femmes se sont mises plus tardivement à la cigarette que les hommes et celles qui ont "fumé sérieusement" atteignent aujourd'hui l'âge "où les dégâts sont importants", indiquent ces deux spécialistes. La consommation de cigarettes a pris de l'importance chez les femmes qui avaient 20 ans dans les années 1970. Une mauvaise habitude perpétuée par les générations suivantes et qu'elles commencent à payer au prix fort, selon les épidémiologistes.
13 millions de fumeurs en France
Un phénomène inverse touche les hommes: les morts par cigarettes sont passés de 66.000 en 1985 à 59.000 en 2010 chez les hommes. Les politiques anti-tabac avec les hausses des prix, l'interdiction de la publicité et les compagnes contre la cigarette ont surtout réduit la consommation chez les hommes, selon l'étude. Tous sexes confondus, le tabac s'affiche aujourd'hui comme une cause majeure de décès chez les 35-69 ans. Il provoque la mort d'un homme sur trois et d'une femme sur sept dans cette tranche d'âge.
Le cancer est la maladie généralement induite par le tabac. Il a provoqué 47.000 des 78.000 décès en 2010. Toujours selon l'étude, 58% des décès par cancer chez les hommes de 35 à 69 ans sont provoqués par le tabac. Les maladies cardiovasculaires et maladies respiratoires sont les deux autres grandes causes de décès anticipés imputables au tabac, faisant respectivement 20.000 et 11.000 morts, selon les calculs des deux épidémiologistes. Le nombre des fumeurs actuellement estimés à 13 millions.
Le tabac a provoqué la mort de 78.000 personnes en 2010 en France, une estimation supérieure à celle de 73.000 morts par an utilisé jusqu’à présent, selon l’évaluation de deux spécialistes qui soulignent la hausse des décès parmi les femmes.
«L’épidémie (de décès dus au tabac, ndlr) chez les femmes est en pleine augmentation», expliquent à l’AFP Catherine Hill et Laureen Ribassin-Majed, les deux épidémiologistes qui ont réalisé ce travail publié cette semaine dans la revue spécialisée The European Journal of Public Health.
Les femmes se sont mises plus tardivement à la cigarette par rapport aux hommes et celles qui ont «fumé sérieusement» atteignent aujourd’hui l’âge «où les dégâts sont importants», indiquent ces deux spécialistes de l’Institut Gustave Roussy et de l’Inserm.
Alors qu’en 1980, le tabac ne faisait que 2.700 morts parmi les femmes en France, elles ont été 19.000 à mourir du tabac en 2010, selon cette étude.
Un phénomène inverse touche les hommes: les morts par cigarettes sont passés de 66.000 en 1985 à 59.000 en 2010 chez les hommes.
Les politiques anti-tabac avec les hausses des prix, l’interdiction de la publicité et les compagnes contre la cigarette ont surtout réduit la consommation chez les hommes, selon l’étude.
Au contraire, les femmes qui avaient 20 ans dans les années 70 se sont mises à fumer beaucoup et les générations suivantes ont continué, selon les épidémiologistes.
Les deux sexes confondus, le tabac s’affiche aujourd’hui comme une cause majeure de décès chez les 35-69 ans, provoquant la mort d’un homme sur trois et d’une femme sur sept dans cette tranche d’âge.
Le cancer est la maladie généralement induite par le tabac: il a provoqué 47.000 des 78.000 décès en 2010 (cancer du poumon pour 28.000 cas). Selon l’étude, 58% des décès par cancer chez les hommes de 35 à 69 ans sont provoqués par le tabac.
Les maladies cardiovasculaires et maladies respiratoires sont les deux autres grandes causes de décès anticipés imputables au tabac, faisant respectivement 20.000 et 11.000 morts, selon les calculs des deux épidémiologistes.
Un plan anti-tabac a été adopté en avril par les députés en première lecture, dans le cadre de la loi santé. Il prévoit, en particulier, d’instaurer en mai 2016 des paquets de cigarettes neutres, sans couleur ni logo des fabricants.
Par ces mesures, le gouvernement veut s’attaquer à la tabagie chez les jeunes, élevée en France, et espère réduire d’environ 10% en 5 ans le nombre des fumeurs actuellement estimés à 13 millions.
Invités : Marc Lomazzi, rédacteur en chef au Parisien/Aujourd’hui en France. Son livre Comment la mafia du tabac nous manipule parait chez Flamarrion demain.
Alors que la France va découvrir en 2016 le paquet de cigarettes "neutre", sans couleur ni logo, 4 ex-cadres de l’industrie du tabac ont accepté de briser la loi du silence.
Lobbyistes, financier, responsable marketing : ils nous dévoilent les pratiques occultes de ces multinationales pour contourner les réglementations antitabac.
S’il y a lieu de s’enthousiasmer devant l’annonce du gouvernement de réviser la législation sur le tabac, visant à relancer la baisse du tabagisme, il est nécessaire de se questionner sur les impacts de la réglementation de la cigarette électronique (vapoteuse), maintenant soumise aux mêmes règles encadrant la cigarette de tabac.
De prime abord, une majorité d’utilisateurs, de propriétaires de boutiques et d’intervenants du milieu s’entendent pour dire qu’une législation était vivement nécessaire afin d’enrayer le doute et l’ambiguïté maintenus des années durant à l’égard des pratiques émergentes. Il était devenu prioritaire d’encadrer la cigarette électronique notamment parce qu’à l’heure actuelle, n’importe qui peut mettre le dosage de nicotine qu’il souhaite — la nicotine demeure un produit chimique, faut-il le rappeler —, aucune loi n’interdit la vente aux mineurs, il n’y a aucun produit qui est contrôlé de manière satisfaisante et rien n’indique que tel ou tel ingrédient est bel et bien présent dans tel produit. Bref, il était temps que Québec se penche sur le dossier, et c’est chose faite. À l’égard des mesures encadrantes, il est relativement de bon augure d’interdire le vapotage dans les milieux publics, car il advient inévitablement que cela peut déranger certaines personnes et que quelques-uns des « vapoteurs » n’auraient peut-être pas épousé le degré de civisme de la majorité des utilisateurs qui, eux, vapotent discrètement, ce qui aurait contribué à nuire à la cause. Concernant l’interdiction de vente aux mineurs, c’est une bonne nouvelle. Toutefois, il faudrait trouver une manière de rendre « accessible » la cigarette électronique à ces jeunes qui en ont vraiment besoin.
Là où le gouvernement semble errer, c’est lorsqu’il envoie le message que la cigarette électronique est du même bois que les produits du tabac et qu’il légifère en ce sens. En effet, la cigarette électronique et le tabac n’ont en commun que le nom, et de la sorte on causerait plus de tort que de bien en associant un produit récréatif pour adulte, qui plus est qui est une manière d’arrêter ou de diminuer de fumer, à un produit du tabac. À part la nicotine, il n’y a aucun lien à faire entre les deux. Bien sûr qu’il faut réglementer, mais aucunement comme un produit du tabac. Par exemple, interdire toute publicité alors qu’il est question d’une solution de santé publique pertinente est un non-sens et ferait surtout le jeu du lobby du tabac.
Si le gouvernement a bien raison de réglementer, il faudra veiller à ne pas mettre « le poison » et « le remède » dans le même sac, pour ainsi dire.
Soyons clairs, la vapeur de la cigarette électronique est presque inoffensive et reste dans l’air quelques dizaines de secondes seulement (contre environ 15 minutes pour la fumée de cigarette). Elle participe à l’approche de réduction des méfaits et serait des centaines de fois moins nocive que la cigarette traditionnelle (qui, elle, contient 4000 substances chimiques et produits toxiques, y compris environ 50 agents carcinogènes connus). De plus, la nicotine pouvant être contenue dans la cigarette électronique n’est pas cancérigène. Concernant la crainte qu’il s’agisse d’une « porte d’entrée » vers le tabagisme pour les jeunes, plusieurs études européennes pointent un pourcentage négligeable de cette réalité et sont plutôt encourageantes.
Bref, il est à espérer que notre gouvernement considère la cigarette électronique comme un formidable bienfait pour la santé publique, capable de sauver des millions de vies, et qui devrait être accueillie comme tel.
L’Assemblée nationale vient de voter un projet de loi selon lequel il deviendrait interdit de vapoter sur le lieu de travail. Cette interdiction va-t-elle entraîner (comme la cigarette) de nouvelles obligations pour les dirigeants ?
Depuis 2007, il est interdit de fumer sur les lieux du travail en application des articles L.3511-7 et R.3511-1 du code de santé publique. L’employeur peut toutefois aménager au sein de l’entreprise des emplacements réservés aux fumeurs, définis comme étant “des salles closes, affectées à la consommation de tabac et dans lesquelles aucune prestation de services n’est délivrée” qui doivent être signalés de manière apparente (fumoirs) et respectant un certain nombre de normes de sécurité (article R.3511-3 du code de santé publique).
Le respect de cette interdiction par les salariés doit être contrôlé par l’employeur au titre de son obligation de sécurité de résultat. Rappelons que des sanctions pénales sont prévues par la loi tant à l’égard du salarié qui ne respecterait pas l’interdiction de fumer que de l’employeur qui ne la ferait pas respecter (de 2250 à 3750 euros pour l’entreprise et de 450 euros pour le salarié). Pour la Cour de cassation, vapoter n’est pas fumer et les textes répressifs visant la cigarette étant d’interprétation stricte, ne sont pas applicables à la vapoteuse, puisque le liquide mélangé à l’air, est diffusé sous forme de vapeur (Cass. crim. 26.11.2014, n°14.81.888).
Supprimer le geste du fumeur
Si jusque-là, la vapoteuse n’était donc pas soumise aux mêmes règles de restriction que la cigarette, le projet de loi de modernisation du système de santé adopté le 14 avril 2015 par l’Assemblée nationale et transmis au Sénat le 15 avril 2015, semble vouloir clarifier les choses. Il prévoit que (i) “il est interdit de vapoter dans (..) les lieux de travail fermés et couverts à usage collectif” et que (ii) “des emplacements réservés à l’usage des dispositifs électroniques de vapotage sont mis à la disposition des vapoteurs dans les lieux de travail” (notamment).
Ce texte s’inscrit dans le cadre du programme national de réduction du tabagisme 2014-2019. En effet, même si l’on ne sait pas encore scientifiquement si la cigarette électronique peut être une cause de pathologie pour les vapoteurs et leur entourage, le gouvernement cherche avec ce projet à dénormaliser l’acte de fumer en supprimant le geste du fumeur, que celui-ci fume du tabac ou tout autre produit.
Le projet devrait être définitivement adopté avant l’été et donnera probablement lieu à un décret d’application qui devrait comporter des sanctions similaires à celles inhérentes à l’interdiction de fumer… les employeurs devront donc rester vigilants.
Gérard Dubois. C’est un point de discussion déjà extrêmement ancien sur lequel la France s’est engagée puisque c’est un protocole de la convention cadre de la lutte anti-tabac.
Cette convention cadre est un traité qui a été ratifié par la France et est applicable depuis 2005. D’autres protocoles peuvent lui être ajouté, tout aussi contraignants, l’un d’eux concerne le trafic et le commerce illicite de cigarettes. C’est un élément important parce que,à peu près 90 % de tout ce commerce illicite n’est pas de la contrefaçon, mais ce sont des cigarettes fabriquées par les cigarettiers. La contrebande est elle-même largement organisée par les cigarettiers eux-mêmes, en réaction aux augmentations de taxes.
Certains documents rendus publics en 1998 impliquent l’industrie du tabac, non seulement des documents mais également des condamnations et plaiders coupables de certains des industriels. Tous ont été impliqués, notamment les cigarettiers Philip Morris, Biritish American Tobacco et Japan Tobacco, dans l’organisation de contrebande de tabac.Donc la traçabilité est une façon d’éliminer les politiques fiscales sachant que c’est l’augmentation des prix réellement payés par les fumeurs qui constitue la méthode la plus efficace pour faire baisser la consommation de tabac. J’irais même jusqu’à dire qu’il n’y a pas de politique de lutte contre le tabagisme sans augmentation répétée et disuasive des prix.Une augmentation de 10 % du prix réellement payé par lesdits fumeurs conduit à une baisse de 4 % des ventes. Cette baisse est même de 8 % chez les jeunes parce que leur pouvoir d’achat est plus faible, selon une étude de la Banque mondiale. Or, les industriels ne font plus d’augmentations des prix qui pourraient dissuader le consommateur.
L’Union européenne a même porté plainte contre Philip Morris et Japan Tobacco pour “organisation de la contrebande”, “blanchiment d’argent” et “financement du terrorisme international”. C’est une plainte de la Commission européenne et de dix pays dont la France, mais cette plainte s’est malheureusement terminée par une transaction où les industriels ont accepté de payer des sommes relativement importantes mais qui ne le sont pas pour eux. Et qui soi-disant étaient allouées à la lutte contre la contrebande. On associe Al Capone à la lutte contre le banditisme… Cette décision est donc baroque. Cette plainte civile devait permettre à l’UE de récupérer l’argent perdu au travers l’organisation de cette contrebande.
Dans ce protocole il y a un autre point important qui est l’interdiction de la publicité via les paquets neutres. Nous avons réussi à garder un terme primordial dans cette convention qui est l’interdiction de la publicité et non pas la réglementation. La réglementation c’est la loi Veil, l’interdiction c’est la loi Evin.
La seule façon d’obtenir une augmentation des prix c’est une augmentation des taxes puisque l’industrie du tabac ne fait jamais d’augmentation dissuasive des prix, elle ne fait que de petites augmentations. Pendant la gouvernance Sarkozy, on a laissé faire avec de petites augmentations successives qui n’ont pas d’impact sur les ventes. Alors que, à l’époque Chirac, et après la loi Evin (1991-1997), on a eu des augmentations dissuasives et répétées. En deux périodes, de dix ans au total, on a vraiment eu des politiques fiscales, les ventes de tabac ont été divisées par deux. Depuis, on a un plateau jusqu’en 2012, où la consommation stagne.
Beaucoup de groupes terroristes financent des terroristes du Sahara est notamment surnommé “Malboro man” , en Algérie. La contrebande de cigarettes au Sahara est une source de revenus très importante pour ces groupes terroristes.
En quoi le fait d’avoir une traçabilité des paquets de cigarettes va aider à lutter réellement contre les trafics ?
La traçabilité va permettre de pointer directement le responsable de la contrebande. Quand un fabricant indique qu’un paquet de cigarettes est destiné à la France et qu’on le retrouve transitant par Kaliningrad, la Transnistrie, le Monténégro, qui sont des “mafias land”, des lieux de transit, le fabricant l’a vendu tout à fait légalement. Mais, curieusement ces cigarettes se retrouvent sur le marché. Le cigarettier s’y retrouve puisqu’elles sont vendues, amis le fait qu’elles soient vendues au-dessous du prix avec taxes, après avoir transité par ces pays, ne le gêne nullement.
Au contraire, il va organiser lui-même cette contrebande avec des mafias internationales pour que ces cigarettes achetées légalement se retrouvent via des mafias de manière illégale sur des marchés pour contrer l’augmentation des taxes que certains pays auraient pu décider. Ce trafic est organisé directement avec de vraies mafias, italiennes et chinoises. La traçabilité aider à rendre plus difficles ces circuits d’autant que la fabrication sera destinée à des pays et même à des intermédiaires précis. Tout le circuit de la cigarette est décrit. Si le produit sort de ce circuit, c’est que le cigarettier a une responsabilite et que le produit n’est pas allé là où il le devait.
De manière anecdotique, en Grande-Bretagne, vous deux grands fabricants : Bristish American Tobacco. Et, le service des douanes a demandé pourquoi un volulme important de leurs produits, qui ne sont consommés que dans le Nord de l’Angleterre, sont vendus dans des endroits comme les pays dont vient de parler. Comment des cigaretets fabriquées et consommés seulement en Grande-Bretagne ont pu se retrouver dans ce genre de contrées ? Si elles étaient exportées ce ne pouvaient que pour être réimportées de manière illégales. Les cigaretteirs se sont egagés à ne plus le faire.
Si vous êtes français et que vous allez acheter vos cigarettes en Belgique, ce n’est pas de la contrebande, mais de l’achat transfrontalier. Ce n’est pas illégal. En revanche, si vous en achetez en quantité et que vous revendez ce stock, c’est de la contrebande. Là, vous êtes passible d’amendes sévères. Cette contrebande, souvent dénoncée par les buralistes, n’est qu’une toute petite partie de la contrebande. La grande contrebande ce n’est pas par cartouches, mais par container. Ce n’est pas vous ou moi qui allons transporter des containers. Il faut de grandes organisations et ça se fait là entre l’industrie du tabac et les mafias internationales directement. Celle-ci représente au moins 80 % du total de la contrebande. Et celle-ci qui va être extrêmement difficile à mettre en place avec ce protocole.
Enfin, la contrefaçon : ce sont des cigarettes qui ne sont pas fabriquées par de grands fabricants. Souvent ces derniers la dénoncent, alors qu’elle ne repésenbte qu’une infime partie de tout cela. Ils laissent ainsi croire que la contrefaçon est le grand responsable.
"En janvier 2015, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) a publié un sondage de grande envergure sur la consommation du tabac en France en 2014 . Il révèle que 400 000 ex-fumeurs sont des vapoteurs. Tenant compte de la présomption que la moitié des fumeurs mourront d’une maladie induite par le tabagisme, et que la vape ne connaît son essor que depuis 3-4 ans, on peut donc comptabiliser que chaque année, la vape sauverait au moins 50 000 hommes et femmes d’une mort précoce.
La ministre de la Santé, en présentant les résultats de cette enquête, n’a pas repris cette bonne nouvelle. Au contraire, elle s’est penchée sur une autre donnée qui indique que les vapoteurs sont en moyenne plutôt jeunes, sans ajouter que le profil des fumeurs est aussi relativement jeune. Elle n’a pas, non plus, repris les données qui indiquent que seul 1,2 % des vapoteurs quotidiens déclarent ne jamais avoir fumé (sans qu’on sache s’ils auraient fumé sans avoir adopté la vape) .
Ainsi détourne-t-elle abusivement une enquête (dont les résultats s’accordent avec une multitude d’autres) pour justifier des contraintes sur la vape en ‘certains’ lieux publics et une interdiction absolue de toute publicité. En se vantant, comme ses supporteurs l’ont fait à l’Assemblée nationale, des 2 à 3 mille morts par an qui seraient prévenus par le paquet neutre, elle se moque des 50 000 vies sauvées par le vaporisateur personnel.
À ce jour nous ne connaissons pas exactement de quels lieux publics la vape sera interdite. Elle le sera certainement dans les bureaux, en dépit de la charte du bon usage de la cigarette électronique signée par SOS Addictions, la Fédération Addiction et l’Aiduce (i). Elle pourra l’être, au gré de la volonté manifestement arbitraire du ministre, dans les cafés et tavernes. Avec pour conséquence le découragement des fumeurs qui seraient sinon tentés de l’adopter.
Mais nous savons ce que sera l’effet de l’interdiction de toute publicité. Certes, les vapoteurs actuels sauront où se procurer leur matériel. Certes, les fumeurs auront un accès aisé chez leurs buralistes à la gamme très réduite et inefficace des produits vendus par les filiales de l’industrie du tabac. Mais comment apprendront-ils qu’il existe un éventail de produits bien plus aptes à encourager l’abandon complet du tabac ? Pire, en supprimant des moteurs de recherche toute référence aux sites destinés aux vapoteurs et aux fumeurs à la recherche d’information, la ministre les priverait d’aide et de soutien pour adopter des dispositifs plus évolués que ceux proposés par l’industrie du tabac. Le message devient de plus en plus clair : fumeurs, tenez-vous aux produits des cigarettiers.
Pour enfoncer le dernier clou dans le cercueil de la vape salvatrice, la loi Santé permettra au gouvernement de transposer sans débat l’article 20 de la Directive tabac.
Nous ne reviendrons pas ici sur le détail des arguments lancés contre cet article non seulement par la communauté des vapoteurs, mais aussi par des régiments de professionnels de la santé. Le résultat sera, sans conteste, la répression des produits efficaces actuellement plébiscités par le consommateur français en faveur des dispositifs scellés fabriqués par les filiales de l’industrie du tabac, actuellement peu répandus en France et conçus pour encourager une consommation mixte avec les cigarettes classiques.
Les vainqueurs de ce matraquage législatif sont les lobbies qui l’ont sponsorisé, ceux de l’industrie pharmaceutique et du tabac. Et bien que les sombres incohérences des législateurs provoquent un profond sentiment d’injustice de la part des vapoteurs, les vrais perdants seront les fumeurs, privés de l’opportunité de connaître et adopter un moyen d’abandonner le tabac bien plus efficace que tout médicament de sevrage et de tout produit des filiales des cigarettiers. Soyons clairs : la mort anticipée de la moitié d’entre eux sera la responsabilité directe des législateurs qui ont voté les dispositions anti e-cigarette de la loi Santé et approuvé sans débat l’article 20 de la Directive tabac.
Que faire ?
L’Aiduce veillera que tout interdit de vape en lieu public soit conforme à l’avis du Conseil d’État. Par exemple, tout lieu de travail doit avoir un espace dédié à l’usage de la cigarette électronique. De même, la vape dans les espaces ouverts dans les moyens de transport collectif, et dans les espaces clos ou aucune gêne ne serait occasionnée, ne pourra pas être interdite. Toute interdiction imposée aux propriétaires de cafés, restaurants et établissements de loisirs sera contestée.
Le Conseil d’État a déterminé que l’alignement de la publicité pour les e-cigarettes sur la législation qui réprime celle pour le tabac est injustifié. Ce n’est pas à une association des consommateurs de contester la loi qui l’imposerait, mais nous encourageons les professionnels de la vape à le faire. Par contre, nous défendrons les forums indépendants des vapoteurs contre toute atteinte à leur liberté d’expression.
Dès que la Directive tabac sera transposée en loi nationale, nous contesterons l’article 20 devant les tribunaux, faisant appel aux dons si nécessaire. Nous n’avons aucun doute que nous vaincrons, en présumant que les Juges de la Cour de justice de l’UE sont à l’abri de toute influence insidueuse. Mais ne nous leurrons pas ; cette victoire sera suivie par un renouveau d’attaques implacables des grands lobbies, car, ainsi que leurs acolytes, ils ne tolèrent pas la liberté de choix.
En parallèle, nous continuerons à informer le grand public de ce qu’est la vape et des enjeux pour la santé publique, et nous interpellerons tout média qui reproduirait une désinformation à ce sujet.
Nous ferons de notre mieux pour éviter que les efforts de normalisation des produits de la vape soient détournés au niveau européen et international par des filiales de l’industrie du tabac.
En conclusion, grâce en partie aux efforts de l’Aiduce de mieux informer le grand public sur ce qu’est la vape, lors des 12 derniers mois un grand nombre de fumeurs ont décidé d’adopter le vaporisateur personnel et ainsi réduire considérablement ou complètement abandonner leur consommation du tabac. Grâce en partie à l’implication de l’Aiduce dans la démarche de normalisation des produits, le consommateur peut maintenant choisir des produits dont la sécurité est assurée. Jamais les vaporisateurs personnels et liquides proposés en France n’ont été aussi efficaces et fiables.
Néanmoins, en dépit de tous ces efforts, de tous les témoignages de santé améliorée, de toutes les vies sauvées d’une mort précoce, pour cause de matraquage législatif l’année 2015 se profile comme une mauvaise année pour la vape et la santé publique.
Mais la résistance est en place. Nous briserons par tous les moyens les barreaux des prisons dans lesquels les grands lobbies, les hygiénistes, les prohibitionnistes de tout genre et les ignorants cherchent à nous enfermer."
“Depuis l’explosion du marché de la cigarette électronique, les concours de vapotage cartonnent.
C’est au nuage de fumée qui ira le plus loin. Eh oui, pour remporter une compétition de vapotage, il faut avoir du souffle ! Ce type de concours, surnommés “cloud competitions”,met aux prises deux vapoteurs qui, dos à dos, doivent former le nuage de fumée le plus dense et le plus long possible. Deux juges sont présents pour déterminer le vainqueur.
“Bienvenue au nouvel entrant dans la catégorie des sports extrêmes !” s’exclame The Wall Street Journal, qui précise qu’en moins de deux ans “ce sport a adopté tous les codes du monde des professionnels, avec ses fans, ses équipes, ses sponsors et ses récompenses en cash”. Un championnat du monde de vapotage est même prévu en décembre à Las Vegas.
The Wall Street Journal précise que l’origine de ces concours est assez floue. Si la cigarette électronique est commercialisée aux Etats-Unis depuis huit ans environ, le marché a explosé il y a deux ans. Les vendeurs spécialisés ont alors commencé à organiser ces concours, qui ont attiré de nouveaux acheteurs.
Le marché américain de la cigarette électronique pèse aujourd’hui 1,2 milliard de dollars.”
Voici le retour d’un vapoteur expérimenté qui participe à ce genre de concours : «Je ne dirai pas que c’est aussi dur que le réglage d’une voiture, mais il faut de la patience et de la pratique», a déclaré Zach Guerra,19 ans, originaire de Wylie, au Texas.
Le concours se fait par rapport a la quantité de vapeur dégagée qui est évaluée par deux juges. Une barre de mesure est située derrière les participants pour aider les juges a statuer sur le vainqueur.
Voici ce que confie un juge : “Il faut avoir une compétence pour être capable de garder un ballon de vapeur compact sans qu’il se dissipe”.
"14 avril 2015. Le quotidien de l’économie tente un bilan : celui des changements que la loi de Santé va apporter à notre quotidien. Il complète son propos avec le regard porté par les Français sur les principales dispositions inscrites dans le texte que viennent de voter, en première lecture, les députés.
Principal sujet d’intérêt : le tabac. Ou plus précisément les dispositions votées pour tenter d’en réduire les conséquences délétères (73 000 morts prématurées) de sa consommation. On sait ce qu’il en est de la clef de voûte du dispositif : le « paquet neutre ». Dispositif voulu à tout prix par Marisol Touraine, ministre de la Santé. Dispositif qui consiste à effacer autant que faire se peut le brillant des logos des marques par d’autres images, illustrant les dégâts corporels de l’addiction au tabac. Le présupposé est ici que le toxicomane peut être effarouché par les possibles conséquences de sa toxicomanie. C’est, disent les addictologues, bien mal connaître la physiopathologie de l’addiction.
Inefficacité du paquet neutre
Les Français ne s’y trompent pas. Le sondage réalisé par Odoxa pour FTI Consulting, Les Échos et Radio Classique(1) conclut qu’ils sont très sceptiques sur l’effet du paquet neutre de cigarettes, dont l’instauration est prévue (si rien ne change) dans un an précisément : 73 % des personnes interrogées estiment en effet que cette mesure ne sera pas efficace pour lutter contre le tabagisme. La même tendance avait été observée lors des petits sondages télévisés effectués à la sortie des urnes des députés.
Une seule mesure permettrait de réduire la consommation de tabac : une hausse progressive et constante du prix du paquet de cigarettes. L’expérience (sous Jacques Chirac à la présidence de la République) l’a démontré. L’opinion publique le sait. Seul Bercy y est opposé. Loi Macron ou pas. Ce qui est une parfaite démonstration de la duplicité de l’Etat vis-à-vis de l’addiction au tabac. Le sondage des Echos ne s’est pas intéressé à la question de l’absence de neutralité pour les boîtes de Havanes. Il est vrai que le chef de l’Etat français sera, première historique, le 11 mai à Cuba.
Charte du vapoteur
L’autre levier sur lequel pourrait jouer l’Etat pour lutter contre les dégâts du tabac est la cigarette électronique. On sait ce qu’il en est avec, notamment, l’opposition (personnelle, radicale et toujours inexpliquée) manifestée par la ministre de la Santé. Cette opposition a de facto conduit les députés à interdire son usage dans certains lieux publics, renvoyant ainsi les vapoteursdans les espaces où sont confinés les fumeurs. L’interdiction comprend notamment « les lieux de travail fermés et couverts à usage collectif ».
Il y a deux manières de présenter les résultats du sondage publié aujourd’hui par Les Echos. Soit on dit que six Français sur dix « soutiennent l’interdiction de la cigarette électronique au travail ». Soit on explique que quatre Français sur dix y sont favorables. Ce qui, compte tenu de la désinformation chronique sur le sujet est un résultat à bien des égards considérable. Loin d’être considéré comme un dangereux exhalant goudrons et fumées, paria à éloigner, le vapoteur commence à être perçu comme un citoyen entouré de vapeur d’eau cherchant à se libérer des griffes du tabac et de l’emprise de l’Etat.
L’étape suivante est connue : gagner le jardin du Luxembourg et ses joggeurs pour attendre la couleur de la fumée qui, bientôt, sortira du Sénat. On compte actuellement en France 1,5 million de vapoteurs réguliers. Le double avec les adeptes occasionnels.
A demain
(1) Etude a été réalisée en ligne les 9 et 10 avril auprès d’un échantillon représentatif de 1 007 personnes et selon la méthode des quotas.
(2) Texte de cette Charte:
Le vapoteur doit s’assurer auprès de ses collègues de bureau que sa pratique ne les dérange pas, et discuter avec eux de la manière de s’organiser en bonne intelligence.
La pièce doit être normalement aérée ou ventilée (qu’il y ait vapotage ou pas).
Une distance minimale de deux mètres entre le vapoteur et les autres semble raisonnable.
Le choix d’arômes doux est à privilégier, comme ceux de fruits.
La production de vapeur peut être minimisée, soit en inhalant un peu plus longtemps la vapeur, soit en ajustant le voltage des dispositifs, ou encore en privilégiant du matériel qui ne produit pas de gros nuages de vapeur.
De manière à diminuer son nombre de bouffées quotidiennes, le vapoteur peut utiliser des e-liquides plus fortement dosés en nicotine, ce qui diminuera ses besoins.
Lors de longues réunions, le vapoteur peut utiliser des formes orales de nicotine comme des gommes ou des pastilles.
Le vapoteur doit s’abstenir si des enfants ou des adolescents sont présents dans la pièce, de manière à respecter l’esprit de la loi, dont l’objectif est de les soustraire de toute influence pouvant les inciter à débuter une pratique qui ne leur est pas destinée.
Quand des collègues toussent, il convient de s’assurer que la cigarette électronique ne les dérange pas temporairement.
D’une manière générale, les vapoteurs ne doivent pas être traités comme des fumeurs en entreprise, et cette charte à vocation de servir de base de dialogue au sein des communautés professionnelles."
"Tout le monde est au courant, fumer c’est mal. Et jeter son mégot par terre après en avoir fini avec sa cigarette, ce n’est pas très bien non plus. C’est dans cette optique que la mairie de Paris a décidé que, dès septembre 2015, les fumeurs non respectueux des trottoirs seront punis d’une amende de 68 euros. Soit l’équivalent de 10 paquets. Un verbalisation de ce type, de 35 euros, existe déjà, mais elle est très peu appliquée.
Chaque année, on estime que 350 tonnes de clopes sont jetées par terre à Paris. Cette nouvelle mesure pourrait donc satisfaire les commerçants qui en ont marre de ramasser ce type de détritus, comme l’explique un restaurateur du IXe arrondissement, interrogé par BFM TV. “C’est tout juste l’enfer, quand vous regardez les trottoirs, les caniveaux. Quand il pleut, c’est atroce.” En attendant l’application de cette mesure de salubrité publique, la mairie de cet arrondissement a décidé de mettre à la disposition de certains établissements des boîtes pour recycler les mégots."
La nouvelle réforme concernant l’interdiction d’émettre toute publicité concernant la cigarette électronique et ses liquides.
Le 13 Mars 2015, l’assemblée nationale vient d’adopter une nouvelle réforme concernant l’interdiction d’émettre toute publicité concernant la cigarette électronique et ses liquides. Elle aura effet sur la majorité des médias traditionnels(radio, télévision, internet, presse et parrainage).Cela signifie qu’aucune publication concernant la cigarette électronique devra être faite, sur tous les réseaux sociaux : Facebook, Tweeter, Youtube, Forums, Blogs...
Il en va de même concernant toute la publicité détournée comme les salons de la cigarette électronique, les magazines et es jeux concours. Ce nouvel amendement prendra effet courant 2016.
Voici l’article L3511-3, qui a l’origine, était exclusivement réservé à l’interdiction publicitaire concernant les produits du tabac.
Il sera seulement autorisé:
-Aux professionnels de communiquer sur leur matériel dans l’enceinte de leur établissement.
-Les revues spécialisées, distribuées pour les professionnels
-les sites internet des fabricants de liquides et de matériel dans l’unique condition qu’ils soient consultables uniquement par les professionnels
-les sites hébergés en dehors de l’union européenne non destinés au marché communautaire.
Pour soutenir la cigarette électronique, vous pouvez aussi participer à la pétition de l’Aiduce permettant de soutenir la vape : https://petition.aiduce.org/
En parallèle des cigarettes traditionnelles, les associations anti-tabac se préoccupent des utilisateurs de narguilés, qui se voient encore augmentés à l’heure actuelle.
La sensation parfumée qui est agréable est très trompeuse. La plupart des consommateurs de chicha ne se rendent pas compte de la quantité de produits toxiques inhalés et surtout des effets nocifs qu’ils provoquent pour leur santé.
Tout comme la cigarette, elle augmente les risques de cancer de bronchite ou des problèmes cardiovasculaires.
Pour information, la chicha contient environ 25% de tabac mélangé à de la mélasse (résidus e sucre issus de la canne à sucre) et des arômes de fruits.
Pour prendre à comparaison, 50 bouffées de chicha consommées en l’espace d’1h (la durée moyenne d’une chicha), va correspondre à environ 2 paquets soit 40 cigarettes.
La quantité de monoxyde de carbone dans la chicha est 7 fois supérieure à celle de la cigarette.
Pour résumer, la chicha ne contient pas tous les additifs de la cigarette mais contient la même substance toxique que la fumée de tabac. La grosse différence va être basée sur la quantité de fumée inhalée qui est elle beaucoup plus importante.
De part sa convivialité, les utilisateurs de chicha deviennent de plus en plus nombreux et de plus en plus jeunes.
Après l’interdiction de fumer dans les lieux publics, la chicha s’est démocratisée dans les foyers.
D’après une étude, elle est essentiellement utilisée, à 87%, par les hommes d’une moyenne d’âge de 22 ans. Cette même étude montre qu’elle est employée comme divertissement le soir ou le weekend dans un laps de temps variant entre 40 et 60minutes.
En matière d’hygiène, là aussi il y a beaucoup de négligence. Il y a moins d’un tiers des utilisateurs qui nettoient ou change leur tuyaux après utilisation. Les embouts hygiéniques sont eux aussi rarement mis en place afin d’éviter de se transmettre des maladies en communauté comme par exemple la tuberculose.
Il a été aussi révélé que le tabac des chichas contiennent des métaux lourds comme du fer,cuivre, chrome, plomb, uranium soit un total de 3% de la composition du tabac.
Pour rappel, le principe de la chicha est de chauffer le tabac avec du charbon mit en place dans le foyer, recouvert d’aluminium. La vapeur descend dans le socle remplie de moitié d’eau qui à l’inspiration traverse l’eau pour la refroidir. Certains pensent que l’eau filtre le tabac et notamment ses métaux lourds mais ca n’est pas le cas.
Il y a une infime partie qui est par la chicha : 57 %de métaux lourds restent dans la fumée et 40 % dans les cendres.
Février 2015. La première cigarette électronique issue des fabricants de tabac voit le jour. L’entreprise connue sous le nom de “Fontem Ventures”, fabricant de tabac de la filiale d’Imperial Tobacco, lance sa marque “Jai” sur le marché Français.
Cette firme propose un modèle de cigarette électronique “cigalike” s'apparentant à une cigarette, qui techniquement est déjà obsolète avant même sa sortie. Il s’agit d’un dérivé des premières cigarettes électroniques que nous avons connu il y a plus de deux ans sur le marché. Ce genre de cigarette a été totalement arrêté par les fabricants car son efficacité n’a pas été très convaincante. Il existait un bon nombre de problèmes comme l’autonomie de la batterie, le goût des arômes, les fuites incessantes, la qualité de fabrication low cost….
D’après les premiers retours, leur cigarette électronique fonctionnerait avec des petits cartomiseurs jetables avec des goûts prédéterminés à l’achat. Clairement au niveau économique, écologique et de l’efficacité, cette cigarette électronique pourrait être la bête noire du marché.
La marque “Jai” sera seulement commercialisée dans les bureaux de tabac, pour selon les dirigeants de la firme éduquer les fumeurs, “Nous avons délibérément choisi de travailler avec les buralistes. Pour nous aider à éduquer les fumeurs, à éduquer les consommateurs à propos de cette nouvelle catégorie de produit de vape.”
La firme a communiqué sur leur facebook en se disant indépendant du groupe Imperial Tobacco : “JAI est un produit de Fontem Ventures, filiale indépendante du groupe Imperial Tobacco dédiée aux produits sans tabac.”
A l’heure actuel, 14 000 bureaux de tabac sont destinés a recevoir ce produit qui n’aura pour but que d'inciter, par la mauvaise expérience de la vape à travers ce matériel, les fumeurs a retourner à leur cigarette.
Fontem Ventures s’auto proclament comme étant experts en se ventant d’avoir racheté la société du créateur de la cigarette électronique, Mr. Hon Lik : “Nous avons acheté sa société, nous sommes donc les experts pour ce qui est technologie”.
Une interview d’une des dirigeantes de la firme a été réalisée avec les premières questions que se pose le grand public :
Aujourd’hui, nous espérons que les vapoteurs confirmés conseilleront et orienteront leurs proches, fumeurs, vers du matériel qui sera optimisé pour l’arrêt définitif du tabac.
Une étude sur la cigarette électronique datant du 22 janvier 2015 fait actuellement polémique.
Le journal “eNew England Journal of Medicine” (NEJM) a publié un article mentionnant: “ la e-cigarette pourrait s’avérer 5 à 15 fois plus cancérigène que le tabac”.
Il ne s’agit pas d’une étude a proprement parlé mais d’une lettre de correspondance basée sur quelques tests effectués en laboratoire.
Les tests auraient été effectués sur un clearomiseur de type CE4 (des clearomiseur low cost de base) avec une batterie itaste VV avec une résistance de 2,1 ohms. Si on part sur une batterie avec une tension maximum de 3,7volts, la puissance envoyée sera approximativement de 6,52watts. Le test de l’étude a été réalisé avec une tension de 5volts soit une puissance d’environ 12watts soit le double de la puissance utilisée par un vapoteur sur ce type de clearomiseur.
Pour ceux qui veulent effectuer le calcul par eux même, la formule est la suivante :
P = (UxU)/R Ex: 3,7*3,7/2,1 = 6,519watts
P est la puissance en Watts U est la tension de la batterie en volts R est la résistance de l’atomiseur en Ohms
Cette utilisation anormale produit effectivement une surchauffe pouvant dégager du formaldéhyde qui est une substance cancérigène, concrétement aucun utilisateur de cigarette électronique ne pourrait supporter de vaper avec le gout de brulé que cela laisse en bouche.
Pour vous schématiser la chose, c’est comme si vous faite cuire votre steack jusqu’à ce qu’il devienne noir cramé. Une fois carbonisé, ce steack devient cancérigène par des substances sécrétées lors de cette cuisson anormale. Il en est de même pour ce test. Si vous chauffez a une trop grande puissance les mèches du clearomiseur, celui-ci n’aura pas le temps de se ré-imbiber de liquide. A ce moment-là, les mèches crameront ce qui provoquera une très forte odeur de cramée.
Kangertech a sorti en décembre dernier, le premier clearomiseur reconstructible nommé le “Subtank” avec son diamètre de 25mm.
Pour rappel, le Subtank vous permet de l’utiliser avec des résistances toutes faites de type SubOhm avec des valeurs de 0,5 et 1,2 ohm.
Kanger fournit avec le Subtank, un plateau reconstructible que vous remplacez par les résistances toutes faites.
Ce plateau vous permet de reconstruire vous-même vos résistances comme les atomiseurs reconstructibles de type Kayfun, Taifun, Expromizer…
Au niveau capacité de liquide, avec les résistances de bases, il peut contenir 6ml et 4,5ml avec son plateau reconstructible.
Ce mois-ci, Kangertech nous propose deux nouvelles versions de son célèbre Subtank, une version avec un diamètre de 22mm nommé le Subtank Mini et un de 18,5mm nommé le Subtank Nano.
Concernant le Subtank Nano, il n’est pas composé de plateau reconstructible et perd donc tout de son utilité. Il sera simplement fonctionnel comme un clearomiseur simple avec ses résistances de bases en sub ohm.
Le Subtank Mini lui, vous permettra de l’adapter sur tous vos Mods et box avec son diamètre 22mm passe partout. Contrairement au Nano, le Mini dispose lui aussi d’un plateau reconstructible qui a été revu pour un meilleur gain de place et de performance.
Sur le plateau, les rigoles de l’apport en liquide ont été un peu plus creusées en profondeur pour pouvoir utiliser des liquides 100% VG.
La bague d’air flow a été elle aussi modifiée. Vous avez maintenant un grand trou de type cyclope 4 positions : 1 trou, 2 trous, la totalité ouverte ou fermée.
Le gros plus comparé au premier Subtank est que vous n’avez pas besoin de changer le top cap pour pouvoir switcher entre le plateau reconstructible et les résistances de bases. Il était très contraignant de le changer a chaque fois, là Kanger a remédié définitivement au problème.
Au final, ce Subtank Mini est une version plus aboutie et qui sera êtr